Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Il aura fallu à Gertrude quarante longues années de cauchemar pour réaliser que son penchant pour les crimes sanguinolents n'était peut-être pas un atout majeur pour se sortir du guêpier doucereux dans lequel elle s'est fourrée.
Depuis cette épiphanie, elle essaie donc de se racheter une conduite, enchaînant les bonnes actions, les gentillesses et autres déclarations d'affection... Mais n'y aurait-il pas anguille sous roche ?
Après un tome 2 moyen, ce nouvel opus renoue avec l'esprit comique et déjanté du tome 1.
Même si les premiers chapitres ne semblent avoir que très peu de lien entre eux (un chapitre, une aventure), le chapitre autour du passé de Larry sert de tournant dans l'histoire (il s'agit d'ailleurs du meilleur chapitre de ce tome). L'aventure reprend ensuite un scénario moins décousu avec un objectif en ligne de mire. Le tout toujours rythmé par le ping-pong verbal entre Gertrude et Larry, l'intervention de nouveaux personnages plus fous les uns que les autres et des gags parfois très limites (on en parle du pédophile assumé?).
Visuellement, ça reste toujours maîtrisé et très régulier.
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