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Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses

Couverture du livre « Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses » de Pierre Louys aux éditions La Musardine
Résumé:

Voici dans ce volume l'Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses (petit roman dont c'est la première édition en librairie), les inénarrables quatrains de Pybrac (« Je n'aime pas à voir... »), et pour terminer les magnifiques poèmes érotiques de La Femme (pour la première fois en poche).... Voir plus

Voici dans ce volume l'Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses (petit roman dont c'est la première édition en librairie), les inénarrables quatrains de Pybrac (« Je n'aime pas à voir... »), et pour terminer les magnifiques poèmes érotiques de La Femme (pour la première fois en poche). L'Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses est une parodie des contes de fées et de son propre roman "public" Les Aventures du roi Pausole, une rêverie sur l'inceste, le saphisme et les jeunes filles impubères. Car, outre un royaume, le roi Gonzalve a douze filles qu'il tient, personnellement et avec une application toute paternelle, à initier aux choses de l'amour. Inachevé, le roman se termine malheureusement à l'apparition de la troisième des filles, Tertia... Pierre Louÿs écrivit Pybrac en réaction contre la censure du sénateur Bérenger qui fit interdire une scène de La Femme et le pantin. Sur le modèle de quatrains moralisateurs qu'un certain Pibrac, chancelier de Marguerite de Navarre, avait écrit quelques siècles auparavant, Louÿs compose une parodie qui s'applique non à chanter la morale, mais l'érotisme le plus débridé. En usant du procédé littéraire "Je n'aime pas à voir" en tête de chaque quatrain, Louÿs exprime en fait tout ce qu'il désire et dresse un véritable catalogue d'impuretés, un inventaire de toutes les manifestations de la sexualité, sans rien laisser de côté. Ces 261 quatrains composent une plaisanterie sarcastique d'une rare efficacité contre la censure. Les poèmes érotiques de La Femme (pour la première fois en poche) évoquent avec splendeur et audace le corps féminin dans ses formes les plus resplendissantes et ses réduits les plus secrets.

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