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Flic : un journaliste a infiltré la police

Couverture du livre « Flic : un journaliste a infiltré la police » de Valentin Gendrot aux éditions Goutte D'or Editions
Résumé:

Que se passe-t-il derrière les murs d'un commissariat??

Pour répondre à cette question, Valentin Gendrot a mis sa vie entre parenthèses. Il a suivi la formation de l'école de police de Saint-Malo et a fini par atteindre son objectif : devenir policier dans un quartier populaire parisien.
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Que se passe-t-il derrière les murs d'un commissariat??

Pour répondre à cette question, Valentin Gendrot a mis sa vie entre parenthèses. Il a suivi la formation de l'école de police de Saint-Malo et a fini par atteindre son objectif : devenir policier dans un quartier populaire parisien.

Durant six mois, Valentin a intégré le commissariat du 19e arrondissement de Paris. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade dont certains membres tutoient, insultent et distribuent régulièrement des coups à des jeunes hommes noirs et arabes qu'ils surnomment «les bâtards».

Valentin Gendrot ne cache rien. Il relate la précarité des conditions de travail, le suicide d'un collègue du commissariat survenu lors de son immersion, mais aussi les propos racistes émis par des agents de l'Etat, les bavures, la violence. Il raconte, en détail, comment il assiste au tabassage d'un adolescent noir par un collègue policier. Alors que le jeune homme de 16 ans a porté plainte pour violences policières, Valentin découvre, de l'intérieur, comment sa brigade étouffe l'affaire.

Cette infiltration unique nous délivre les secrets que seuls les policiers partagent ; Valentin Gendrot nous ouvre l'antichambre où personne n'est jamais entré.

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Avis (2)

  • Flic, un titre bref, qui claque et sonne comme un coup de semonce, un coup de poing, un coup de feu. Un cri de justicier, de liberté et le peuple, une partie tout au moins, de se repaître de cette enquête par infiltration de l’auteur, se réclamant d’un journalisme d’investigation, dans un milieu...
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    Flic, un titre bref, qui claque et sonne comme un coup de semonce, un coup de poing, un coup de feu. Un cri de justicier, de liberté et le peuple, une partie tout au moins, de se repaître de cette enquête par infiltration de l’auteur, se réclamant d’un journalisme d’investigation, dans un milieu qui devrait être de service alors qu’il n’est que violence !
    Ça donne envie, non ?
    Et à la lecture, on déchante vite. Moi, en tous cas, j’ai vite allumé mes neurones de vigilance et n’ai pas accordé ma confiance à Valentin Gendrot. C’est, à la fois beaucoup trop et beaucoup trop peu. Il se réclame du journaliste allemand Günter Wallraff… mais qu’il en est loin !
    Quand Günter Wallraff est traduit en français, Tête de Turc (La Découverte, 1986) se vend à plus de 500 000 exemplaires et il nous livre là un vrai travail d’investigation sur la violence et le racisme dont il a été l’objet en se faisant passer pour un immigré turc en Allemagne, lui qui est et reste un journalisme connu et reconnu dont les descriptions précises ont chamboulé bien des conseils d’administration de grosses sociétés du marché sans qu’elles puissent le prendre en défaut.
    Ici, on est dans un prétendu récit vécu mais dont on ne peut vérifier aucune information, pour laquelle on a modifié les noms, les lieux, les apparences pour rendre l’auteur intouchable (Sur ce coup, les avocats dont l’éditeur parle, ont probablement bien travaillé). Mais le but recherché est-il atteint ? Il suffit de lire ce que dit l’éditeur pour comprendre qu’on a orchestré la sortie de ce livre à sensation pour faire sensation et pas pour qu’apparaisse une vérité. En faire trop, dans ce domaine, rend peu crédible l’ensemble.
    Ne pas en faire assez est tout aussi décevant et suspect. Le livre parle beaucoup mais de très peu de personnes ou de cas identifiables. Quelle est l’approche sociologique de ce prétendu journaliste ? Sur quelle autres études, enquêtes s’appuie-t-il (et pourquoi alors ne pas les référencer) pour étayer sa thèse ? On sent une conclusion d’enquête prédéfinie et une vérification uniquement à charge mais n’apportant pas d’élément tangible pouvant subir la loi du contrôle et de la vérification par un tiers.
    Bref, Valentin Gendrot se fait un nom, signe un chèque en blanc et n’apporte rien de plus qu’un sensationnalisme qui ne peut que nourrir ceux qui acceptent les généralisations abusives et sont prêts à tout croire, surtout si cela remet en cause un appareil de l’état. Par ailleurs, ce livre ne pourra que pousser tous ceux qui cherchent à approcher la vérité d’aller la chercher ailleurs.
    Je ne suis pas français, mais la Belgique doit aussi connaître de ces moments où le dérapage n’est pas loin… mais ce n’est, cela ne peut être jamais ‘La Police, toute la Police’, ‘L’Enseignement, tous les enseignants’ … Tout au plus des individus qui n’y ont pas nécessairement leur place et/ou ont besoin d’un recadrage. Il en est de même dans toutes les professions. Celle d’enseignant que j’ai eu la chance d’avoir ne fait pas exception. C’est regrettable mais c’est humain et je souhaite toujours une formation davantage centrée sur l’humanisme que doivent dégager ces professions de service. Mais, S.V.P. pas d’amalgame nauséeux et de panier de crabes où caser tous les membres d’une profession dont aucun pays ne pourrait se passer.
    Un livre qui déraisonne et ne sert que l’ego de son auteur !

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  • Valentin Gendrot, journaliste, s’est infiltré dans la police, pour essayer de comprendre, de l’intérieur, le quotidien des policiers, leurs soucis, leurs conditions de travail.

    Après avoir passé le concours d’ADS (adjoint de sécurité), assorti des deux mois de formation à l’école de police de...
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    Valentin Gendrot, journaliste, s’est infiltré dans la police, pour essayer de comprendre, de l’intérieur, le quotidien des policiers, leurs soucis, leurs conditions de travail.

    Après avoir passé le concours d’ADS (adjoint de sécurité), assorti des deux mois de formation à l’école de police de Saint Malo, Valentin est tout d’abord affecté à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police de Paris, puis au commissariat du XIXème arrondissement parisien.

    Il décrit de façon factuelle, les gardes en tenue devant le commissariat, vérifiant les sacs de tous les visiteurs, partant en patrouille avec des vrais gros durs qui aiment bien taper, les interpellations qui permettent de gonfler les statistiques …

    Pour maintenir son anonymat, il fermera les yeux sur des bavures, mentira à la police des polices, mais ce faisant il nous livre un témoignage qui ressemble à une plongée dans Engrenages !

    Un beau témoignage, même si certains portraits sont extrêmes, on ne doute pas que ce qui est relaté a été réellement vécu.

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