Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
"Le temps, petit à petit, étreint l'ineffable si proche de notre coeur...
Si je me risque aujourd'hui à me raconter, écrit Ipoustéguy, c'est d'abord pour susciter ce coeur". Et plus loin: "Je persiste à croire qu'à l'instant du trépas, dans le grand bond aussi exaltant qu'une naissance, la pensée quasi immatérielle retourne à la matière plus dense du corps qui s'écroule en un grand soulagement. Tout est parfait. Dans l'expectative de cette ultime perfection, je veux faire oeuvre de volonté et pars à la recherche consciente de la première bobine de mon existence".
C'est donc à la recherche de cette matière d'être qu'Ipoustéguy, le grand sculpteur qui en fait de matière s'y connaît, pour avoir toute sa vie tenté de la domestiquer, de la plier à sa volonté, s'en va cette fois par le chemin des mots. Il nous emmène dans la France des terroirs de Dun-sur-Meuse, dans les Ardennes où il est né, à Saintes et à Saujon, dans l'Est chez son grand-père, menuisier; il nous plonge au coeur des sensations de l'enfance, des premiers apprentissages, dans une langue pleine de rudesse et de saveur.
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