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Chandelles noires

Couverture du livre « Chandelles noires » de John Le Carre aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070453047
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Stella Rode, femme d'un professeur de Carne, une prestigieuse école privée pour jeunes gens de l'élite britannique, a été assassinée. Quelques jours auparavant, elle avait envoyé une lettre dans laquelle elle disait craindre pour sa vie et accusait son mari... Retiré de l'Intelligence Service,... Voir plus

Stella Rode, femme d'un professeur de Carne, une prestigieuse école privée pour jeunes gens de l'élite britannique, a été assassinée. Quelques jours auparavant, elle avait envoyé une lettre dans laquelle elle disait craindre pour sa vie et accusait son mari... Retiré de l'Intelligence Service, George Smiley, à la demande de l'une de ses amies, se rend à Carne pour aider la police. Le milieu enseignant est un petit milieu où tous se connaissent, se jalousent, s'espionnent... Difficile de s'y faire accepter. Pourtant les langues se délient peu à peu jusqu'à faire jaillir une vérité qui est bien loin des convenances.

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Avis (1)

  • « Un chien qui n’avait pas mordu le facteur ; un démon à cheval sur le vent ; une femme persuadée qu’on allait la tuer ; un petit homme soucieux, planté dans la neige devant son hôtel, et le laborieux carillon de l’abbaye qui lui disait d’aller se coucher ».
    Pas d’espion dans le second opus de...
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    « Un chien qui n’avait pas mordu le facteur ; un démon à cheval sur le vent ; une femme persuadée qu’on allait la tuer ; un petit homme soucieux, planté dans la neige devant son hôtel, et le laborieux carillon de l’abbaye qui lui disait d’aller se coucher ».
    Pas d’espion dans le second opus de John Le Carré mais une enquête policière où Georges Smiley joue les Hercule Poirot pour découvrir qui a vraiment tué la femme qui avait dénoncé à l’avance son meurtrier. L’action se passe dans la « public school » (comprendre école privée très élitiste) de Carne et (en se souvenant que Le Carré a enseigné à Eton l’une des plus prestigieuses) livre une vision amère du corps professoral, imbu de ses prérogatives, arque-bouté sur ses traditions et excluant sans ménagement tout nouvel arrivant ne présentant pas les caractéristiques sociales jugées indispensables. La victime qui assumait ses différences (sociales et religieuses) suscitait réprobation, moqueries ou haine du microcosme universitaire.
    Le véritable personnage principal est la « public school ».
    « La grandeur de l’école de Carne tient presque du miracle. Fondée par d’obscurs moines, dotée par Edouard VI enfant roi débile…Carne rajusta son col, récura son visage et ses mains de rustaude et se présenta rutilante aux nobles du XXème siècle. Carne possédait des parchemins rédigés en latin, des sceaux de cire et, derrière son abbaye, des terres de rapport. Que lui manquait-il donc pour éduquer les fils de riches ? ceux-ci vinrent, d’ailleurs… »
    « Les pensionnaires de Carne donnaient toujours l’impression d’être en deuil ; les petits parce qu’ils étaient obligés d’y rester et les grands parce qu’il leur fallait partir ; les maîtres parce que le deuil est synonyme de respectabilité et leurs femmes parce que la respectabilité n’a jamais nourri personne »
    Une plongée très intéressante dans l’élitisme universitaire à l’anglaise des années 60 à travers une enquête policière très bien menée et des personnages attachants pour certains exaspérants pour d’autres.

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