Une enquête en milieu militaire par un auteur qui connaît bien son sujet
Comme chaque matin, l’aube grise se lève sur l’immuable routine de la garnison. Mais cette fois, Lulu manque à l’appel. Lulu, le caporal-chef toujours fiable, toujours solide, Lulu et son sourire en coin que rien ne semblait jamais pouvoir effacer, a disparu. Aurélie, sa femme, a l’habitude des absences, du lit vide, du quotidien d’épouse de militaire. Elle fait face, mais sait que ce départ ne lui ressemble pas. Quatre hommes, quatre soldats, se lancent alors à sa recherche. Ils sont du même monde et trimballent les mêmes fantômes au bord des nuits sans sommeil. Si eux ne le retrouvent pas, personne ne le pourra.
D’une actualité brûlante, cette intrigue intensément déroulée par la plume de Jean Michelin suit l’enquête de ces frères d’armes. Histoire poignante de camaraderie, de celle qui lie les êtres sous les vestes de treillis, ce roman sans concession se penche sur ce que la guerre fait à ceux qui partent, à ceux qui reviennent. À ceux qui restent.
Une enquête en milieu militaire par un auteur qui connaît bien son sujet
Vous les avez plébiscités, on vous les fait gagner !
Direction l’armée et tout ce qui va avec : l’abnégation, les traumatismes, la douleur, les absences, les familles qui attendent, mais aussi l’engagement fort, les secrets et la fraternité. Qui mieux qu’un Officier de l’armée de Terre peut nous plonger aussi profondément et intensément dans ce milieu très spécial ? En effet, Jean Michelin nous embarque dans ce récit avec un réalisme foudroyant !
Pour schématiser, Lulu a disparu. Lulu, c’est un surnom parmi tant d’autres au sein de l’armée. C’est celui de ce caporal-chef quarantenaire qui est parti du jour au lendemain, qui a laissé sa femme et leur enfant sans nouvelle. Et ce n’est pas dans ses habitudes. « Que Lulu rate une journée de boulot, c’était louche. Qu’il soit aux abonnés absents plus de trois jours n’était foutrement pas envisageable. » Alors, quatre de ses frères d’armes vont partir à sa recherche et tenter de dénouer les fils de cette histoire. Car ils ne peuvent pas laisser tomber leur « frère », eux qui mieux que quiconque peuvent comprendre les désertions, les pétages de câble, les insomnies…
« Il avait les médailles et les rides au coin des yeux, il était du même monde et trimballait les mêmes silences au bord des nuits sans sommeil. Si lui ne comprenait pas, personne ne le pourrait. »
Le temps de quelques jours, nous sommes en immersion tour à tour au cœur d’une mission passée en Guyane, « là-bas », puis « ici », en compagnie de ces quatre militaires qui feront tout pour retrouver Lulu, dans cet « ailleurs » dont ils n’ont aucune espèce d’idée. Ainsi se déroulent les chapitres dans cet espace temps et ces lieux qui ont vu couler tant de larmes et de sang mais sont également les témoins d’une détermination (presque) sans faille.
Il est question, de mon propre regard, de sacrifice, sans qu’il ne soit jamais mentionné, car, dans les yeux de ces professionnels, nous parlons plutôt d’engagement et du sens profond du devoir. Mais pour les familles qui restent à attendre inlassablement mais aussi à supporter les retours difficiles, la situation est compliquée à vivre et l’on pourra sans aucun doute leur attribuer à elles aussi des médailles. C’est ce que l’auteur n’oublie pas de souligner et il donne la part belle autant à ceux qui partent qu’à ceux qui restent. Dans ce titre du roman, ceux mentionnés sont, de mon propre avis, autant ceux qui attendent (la famille, les amis…) que ceux qui restent, une fois l’opération terminée, ceux que les morts sur le front laissent derrière eux. Pour moi, le choix du titre est donc très judicieux car il est réellement question de tout cela dans ce roman.
L’écriture est ciselée, ultra réaliste, elle tape là où cela fait mal, elle dénonce, elle déplore, elle accompagne l’élan fraternel aussi. Elle sait également instiller quelques touches de poésie au milieu de ce fracas. Le texte se lit vite, avec ferveur. Nous sommes emportés, alors même que ce sujet n’est pas ma tasse de thé à l’origine. Mais cette sorte d’enquête, entrecoupée de flashbacks guerriers, est avant tout humaine. Nous approchons d’assez près les troubles des hommes qui se taisent et c’est ce qui rend finalement le récit touchant. Il n’est pas si facile de désarmer un militaire.
Alors si comme moi, vous n’êtes pas friands d’armée et de guerre, osez lire celui-ci. On ne peut absolument pas le réduire à ces thématiques, il est bien plus. Il nous plonge dans la difficile réalité de ces hommes qui s’engagent et de leurs familles qui s’engagent tout autant. Ce n’est pas tout mais puisqu’il est hors de question de spoiler, je vous laisserai découvrir tout ce qui se cache derrière la disparition de Lulu.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/09/04/lecture-ceux-qui-restent-de-jean-michelin/
Nos militaires ne sont pas des personnages de jeux vidéo
Jean Michelin sait de quoi il parle, il nous invite à entrer dans cet esprit de corps, cette camaraderie bourrue et solide.
Stéphane a quitté l’armée et est devenu agent de sécurité dans le civil. Mais son esprit le torture et lui torture son corps chaque nuit par des courses épuisantes et douloureuses qui lui permettront d’arracher quelques heures de sommeil au petit matin sur ses plages d’insomnie.
Sa femme Mathilde est inquiète, se montre vigilante et aussi présente que son homme le permet.
Une nuit Stéphane reçoit un appel de son ancien adjoint car Lulu a disparu.
Lulu c’est un gars solide, fiable, il a laissé femme et fils, sans un mot d’explication.
Une poignée d’hommes vont avec Stéphane partir à sa recherche.
Stéphane a été remplacé mais ces hommes lui restent fidèles.
« Le lieutenant Charlier était arrivé à la compagnie trois mois plus tôt, en remplacement de Stéphane, enfin de l’adjudant Humbert, parti à la retraite. C’était un jeune officier sous contrat tout juste sorti de l’école. Il était de bonne volonté, mais il avait encore beaucoup à apprendre. Le capitaine, au moins, connaissait Lulu, et puis c’était lui le patron. »
Pour Stéphane et ses acolytes cette recherche est aussi se remémorer les campagnes, la mort d’un jeune soldat et tout ce qui va avec la vie militaire.
L’auteur nous entraîne d’ici à là-bas et aussi ailleurs. C’est indéniablement une façon de faire participer les lecteurs à l’intime de cette vie si particulière.
Les combats nous sont présentés bien différemment des images diffusées en boucle à la télévision. Là, nous sommes au cœur de l’humain, des soldats dont c’est le métier, mais des hommes avant tout.
C’est cette épaisseur humaine qui nous submerge et nous empoigne, nous sommes dans la réalité des combats.
Alors pourquoi Lulu est parti comme cela ?
J’ai aimé vivre cette camaraderie, chacun a sa personnalité mais tous font bloc pour retrouver leur camarade. Ils ont à l’esprit la mort d’un des leurs, lors de la dernière opération. Mais aucun d’eux n’a pressenti le gouffre qui s’est ouvert sous les pieds de Lulu.
Nous prenons conscience des failles, des traces indélébiles que ce métier laisse en chacun d’eux.
Aucun d’eux n’est une tête brûlée, l’épreuve du feu est prégnante, l’ennemi est flou, les causes de la guerre ne sont pas plus claires, et les dégâts sur les enfants les broient.
J’ai aimé la construction du livre qui permet de se sentir partie prenante, le réalisme que l’on trouvait dans les écrits de Maurice Genevoix dans Ceux de 14.
La guerre est peu racontée de cette façon, et cela nous permet de voir autre chose que des images qui retiennent notre attention sur le moment et puis…
Un livre qui touche sa cible en plein cœur.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/07/31/ceux-qui-restent/
Lu avec Les 68 premières fois
L’armee «grande muette» autour de laquelle des liens indeflectibles et invisibles se tissent.
Quand l’un d’eux disparait, le groupe se met en ordre de marche et rien ne l’arretera.
Une course poursuite, voire presqu’une chasse à l’homme demarre avec ses pourquoi.
Jusqu’ou iront ils ?
Un secret, un douloureux secret
qui ne se revelera qu’a la fin nous surprendra et nous arretera en plein vol .
Un livre sur l’amour et l,’amitie
Les traces laissées par la guerre
C’est nourri de son expérience que Jean Michelin a écrit ce premier roman. Il y raconte la difficulté que rencontrent les militaires de retour de zones de conflit à travers l’enquête menée par quatre camarades pour retrouver l’un des leurs.
Après des années d'engagement en Afrique, dans les Balkans et en Afghanistan, Stéphane a retrouvé la vie civile et un emploi d'agent de sécurité. Il pourrait passer des jours paisibles auprès de sa femme Mathilde et leurs deux enfants, Guillaume treize ans, et Julie, six ans, dans leur petit pavillon. Mais les fantômes de la guerre continuent de le hanter. Ses nuits sont tourmentées, son état physique autant que psychique est loin d'être satisfaisant. Cependant, ni les médecins ni les psys ne semblent en mesure de lui venir en aide.
Après une séance de jogging au petit matin, il reçoit un appel de Marouane, un ex-compagnon, qui lui demande de l'aider à retrouver Lulu, un autre ex-collègue, qui a disparu depuis trois jours sans donner de nouvelles.
Très vite, un petit groupe de volontaires se forme, composé de Marouane, du lieutenant Charlier et du sergent Romain d'Entraygues. Le trio passe prendre Stéphane avec pour mission de ramener Lulu.
Le groupe commence par rendre visite à Aurélie, la compagne de Lulu, très fâchée du départ de son homme. Elle était pourtant habituée à la solitude. Alors, en attendant Lulu, elle tuait le temps avec leur fils Mathis, «le point fixe de sa vie». Avec ce gamin de quatre, «ils avaient inventé leur vie de famille sur le tas, au fur et à mesure. Elle avait appris à compter les jours avec son fils lorsque Papa était loin. Papa revenait toujours. En l’attendant, on faisait des coloriages, on collait des gommettes sur le calendrier, on l'appelait au téléphone.»
À la délégation qui vient lui rendre visite, elle ne peut qu'exprimer son désarroi et remettre à Stéphane un carton à chaussures contenant les carnets de Lulu. Il y relate son expérience, y note ses états d’âme ou encore quelques notes pratiques.
Au fil de l’enquête, l’auteur va également revenir sur les différentes missions et sur les coups durs, les traumatismes qu'ils ont subis. On comprend alors quelle force mentale est nécessaire pour tenir le coup. On comprend aussi que de tels traumatismes ne sont pas faciles à évacuer… «C'est pas ça, la vraie épreuve. Le... le premier combat, vous êtes toujours prêt. On est bien entraînés, Les mecs sont sûrs, vous verrez. La mémoire musculaire fait le reste. Non, le vrai test, l'épreuve comme vous dites, c'est celle du désespoir. (…) Ce truc qui vous saisit, cette angoisse d’échouer et de faire mourir des gens à cause de ça, c’est ça. »
Si la guerre a beaucoup été traitée dans les romans, les auteurs ne sont pas si nombreux à avoir parlé de l’après. Karine Tuil avec L’insouciance s’est attardée sur le syndrome de stress post-traumatique. Jean Michelin va encore un peu plus loin ici en montrant que même si le syndrome n’est pas posé, ces missions marquent et laissent des traces indélébiles. Au moment où les armes parlent à nouveau en Europe, on comprend combien ce conflit va marquer tous ceux qui – d’un côté ou de l’autre – vont être confrontés à la guerre. Un roman fort, d’une actualité brûlante, qui donne la vraie mesure du drame qui se joue à nos portes.
https://urlz.fr/msY4
Là, ces soldats en opex dont on entend parler dans les médias, surtout lorsque l'un d'eux meurt sur un théâtre d'opération. Derrière ces soldats, il y a des hommes, et ceux qui les attendent, femmes, enfants, parents. Ceux qui restent au pays, ceux qui les espèrent vivants.
Là, ces hommes d'une compagnie qui sont revenus vivants quand leur camarade est mort au bout du monde pour des missions parfois obscures, souvent risquées.
Dans ceux qui restent il y a tous ceux là, tout cela, et plus encore.
Stéphane a quitté l'armée pour rentrer chez lui définitivement, au grand soulagement de Mathilde. Mais quitte t-on vraiment ce corps qui vous a fait vivre avec les camarades, dans les combats, la peur, la fraternité, et dans lequel vous sentez que vous êtes à votre place. La nuit, Stéphane ne dort pas, il court, seul, dehors, pour oublier cet autre qu'il ne veut plus être.
Lulu faisait partie de sa compagnie. Mais lulu a disparu et son épouse ne sait rien, ni où il est parti, ni pourquoi. Alors ses anciens camarades et son nouveau chef partent à sa recherche. Pour rassurer Aurelie, pour lui éviter de se faire renvoyer de l'armée, par fraternité et par solidarité sans doute, parce qu'on ne lâche pas un frère d'arme, jamais.
L'auteur nous plonge dans ces jours intenses où tous les quatre partent à la recherche de Lulu, et sans doute aussi à la recherche d'eux même et de leurs véritables aspirations, de leurs souvenirs communs, de leurs histoires à construire, des départs et des retours, des interrogations silencieuses de ceux qui attendent et des silences de ceux qui reviennent
Ici ou là. Ici ou ailleurs, le lecteur les suit dans leurs pérégrinations réelles ou dans leur tête, car ces quelques jours de recherches les plongent tous dans les événements du passé, ou dans ce qui pourrait advenir au futur.
Un très bon premier roman sur la vie militaire, les questions et les atermoiements, les doutes et les regrets, la vie en somme. Des personnages complexes et attachants et une trame crédible, un excellent moment de lecture.
https://domiclire.wordpress.com/2023/04/03/ceux-qui-restent-jean-michelin/
Un livre découvert grâce à la sélection des 68premieresfois.
Je pense que je n'aurai pas lu ce texte sans le groupe des 68. Un livre avec un univers très masculin, très viril, qui se passe dans le milieu militaire et en particulier, les commandos. Ce texte va nous raconter les liens entre ces hommes, liens pendant les opérations militaires mais aussi liens après le retour à la vie civile. Un retour à la vie civile pas facile car ils ont vu, vécu des horreurs et il n'et pas facile de surmonter des traumatismes post opératoires. Alors lorsqu'un des membres d'un commando disparaît, ces anciens compagnons décident de comprendre et de le rechercher.
Un texte qui nous entraîne sur les champs de bataille, dans les hôpitaux, dans les familles endeuillées, dans les familles qui récupèrent des soldats cabossés. De beaux portraits de ces hommes, chacun avec leurs ideaux, leurs traumatismes, leurs façons de les surmonter, mais aussi le portrait de parents endeuillés, de femmes qui retrouvent leur homme au retour mais pas le même.
Les raisons du départ, volontaire ou pas de Lulu, nous seront dévoilés, mais ce n'est pas ce qui m'a le plus impressionné dans ce texte. C'est le portrait si juste des sentiments, des compagnonnages de ces hommes, leur façon de survivre à ce qu'ils ont vécu sur le terrain de conflit et le difficile retour à la vie civile, tout en restant accroché à l'esprit de corps.
J'avais vu un film qui décrivait le retour des ces hommes et femmes des champs e guerre. Ici, les hommes restent solidaires entre eux, mais un peu délaissés par l'Armée, même si celle ci laisse certains partir à la recherche de leur ancien lieutenant.
Des pages terribles mais aussi des moments de questionnement, de solidarité entre ces hommes.
Dans « Ceux qui restent », un petit groupe de soldats français se mobilise pour percer le mystère de la disparition d’un jeune caporal qui avait, comme on dit, tout pour être heureux : épouse, enfant, espoirs de promotion, caractère solide...
Certes, mais la réalité n’est pas si simple au regard d’espoirs douchés et d’amours contrariées, comme le découvriront ses frères d’armes partis à sa recherche.
Le sujet m’a fait penser au film Mon Légionnaire en cela qu’il n’élude rien des difficultés et des souffrances de celles qui ont lié leur vie à des soldats qui deviennent de fait des maris et des pères à temps partiel. Elles sont seules avec les enfants à élever et le quotidien à assurer lorsque leurs hommes sont envoyés sur les points chauds de la planète. Et lorsqu’ils reviennent (s’ils reviennent...), leurs bagages sont lestés de souvenirs morbides et d’une souffrance silencieuse.
« Ceux qui restent » décrit avec réalisme et empathie les guerres du bout du monde, la violence des combats, la camaraderie entre ces frères d’armes qui ne les empêche pas de passer à côté de grandes injustices. On sent que l’auteur, officier dans l’armée de terre, sait de quoi il parle et on lui sait gré de ne jamais tomber ni dans l’outrance ni dans la caricature. Bref, on y croit !
Ce livre voyage entre les lecteurs/lectrices lancé.e.s dans l'aventure des 68 premières fois https://68premieresfois.wordpress.com
Lulu, leur frère d'armes, manque à l'appel. Ses plus proches camarades le connaissent trop bien pour savoir que ce n'est pas du tout le genre du caporal. Ils partent donc à sa recherche aidé de Stéphane, un ancien militaire de leur unité. Et ce qu'ils vont découvrir vont les laisser sans voix....
Première lecture de la sélection des 68 premières fois, je reste mitigée sur ce roman.
Jean Michelin a su, par sa brillante plume, nous embarquait dans l'unité de ces soldats. Être aux côtés de ces soldats quand ils sont en opération extérieure, ou dans leur caserne est très réussi. Je m'y suis vraiment crue. C'est du vécu bien retransmis.
J'ai beaucoup aimé ces hommes, qui , derrière leurs airs de gros durs, sont comme tout être humain, des personnes au cœur tendre. Cela m'a même plutôt rassuré.
Par contre, ce qui m'a moins plu, c'est la fin à laquelle je ne m'attendais pas et que je ne voulais pas. J'aurais aimé terminer cette lecture autrement, sur quelque chose qui me laisse moins sur ma faim . Je n'aime décidément pas laisser mon imagination travailler.
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