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L’adolescente Lilas grandit dans la région de Chicago, entre l’univers de la danse, passion héritée de sa mère Cheyenne morte il y a quelques années, et celui des chevaux de course, où son père est palefrenier.
Même si cette nouvelle peut tout à fait être lue indépendamment, elle fait partie d’une série – la série L.S., du nom de son héroïne -, dont un autre épisode est paru l’an dernier : Lilas L.S. Snuck y est déjà adulte et entretient une liaison avec un malfrat notoire. C’est la présentation de cette autre nouvelle qui m’a fait comprendre que la série se déroule dans les années cinquante, ce qui ne transparaît pas du tout dans A demi-sang.
Editée dans un petit format au grammage luxueux et à la mise en page sobre et soignée, cette courte histoire a elle-même tout de l’épure. Récit réduit à l’essentiel, phrases courtes, description très visuelle et cinématographique laissant au lecteur le soin d’interpréter les émotions des personnages : l’auteur n’est pas scénariste pour rien. Le résultat est un texte affilé comme une lame, tendu d’une cruauté qui ne s’embarrasse pas de sentiments, et que la distanciation émotionnelle nimbe curieusement d’une aura esthétique et poétique.
Ce petit livre laisse au final une impression étrange : celle d’avoir, le temps de quelques pages, ouvert la petite boîte à musique où se trouve enfermée la jeune danseuse Lilas, programmée par une imparable et cruelle mécanique à un destin sans pitié.
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