Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Sophie Van Der Linden

Sophie Van Der Linden
Sophie Van der Linden est une spécialiste de la littérature pour la jeunesse. Elle a signé de nombreux articles et plusieurs ouvrages de références : Claude Ponti (2000, éditions Être), Lire l'album (2006, L'Atelier du Poisson soluble) et Images des livres pour la jeunesse (Dir. 2006, Thierry M... Voir plus
Sophie Van der Linden est une spécialiste de la littérature pour la jeunesse. Elle a signé de nombreux articles et plusieurs ouvrages de références : Claude Ponti (2000, éditions Être), Lire l'album (2006, L'Atelier du Poisson soluble) et Images des livres pour la jeunesse (Dir. 2006, Thierry Magnier). Elle est rédactrice en chef de la Revue Hors-Cadre[s].

Avis sur cet auteur (24)

  • add_box
    Couverture du livre « Arctique solaire » de Sophie Van Der Linden aux éditions Denoel

    gabala sur Arctique solaire de Sophie Van Der Linden

    Arctique solaire de Sophie Vanderlinden est un hymne éclatant à la beauté et à la peinture. Elle décrit la vie romancée de la peintre suédoise Anna Boberg que j’ai découverte à cette occasion.

    Depuis 30 ans, Anna part seule peindre des paysages hivernaux aux Iles Lofoten. Même si elle...
    Voir plus

    Arctique solaire de Sophie Vanderlinden est un hymne éclatant à la beauté et à la peinture. Elle décrit la vie romancée de la peintre suédoise Anna Boberg que j’ai découverte à cette occasion.

    Depuis 30 ans, Anna part seule peindre des paysages hivernaux aux Iles Lofoten. Même si elle pense et écrit à son mari, Anna n’a pour compagnie que les panoramas. Elle scrute leurs changements permanents et admire cette beauté à l’état pur qui se réfléchit dans la neige.

    L’auteure nous fait partager le spectre des couleurs que voit son héroïne. Sur sa palette, on y trouve le blanc dans toutes ses variations, du plus pur aux teintes des cygnes, pour aller jusqu’aux couleurs roses, violacées, opalines.

    Anna a une force de caractère peu commune pour affronter la solitude, le froid, les tempêtes et la neige. Il lui faut ce défi pour être la première à exposer une toile sur l’Arctique, être reconnue dans son propre pays, elle qui expose dans de nombreux pays. Les grandes sources d’inspiration de ses tableaux sont le vent, la mer et la montagne.

    Pour peupler sa solitude, Anna revisite ses rencontres, ses voyages qui en l’absence d’enfant constituent l’essence de sa vie, toujours en mouvement et quête de découvertes.

    Va –t-elle réussir ses challenges dans ce voyage, un des derniers aux Lofoten sans doute.

    Sophie Vanderlinden sublime cette rencontre d’une femme avec son art et les paysages tourmentés. Elle nous interpelle sur le sens profond à donner à sa vie et le prix à payer pour sortir du confort et s’accorder une certaine liberté.

    L’auteure nous offre une leçon d’émerveillement et un magnifique portrait de femme dans cette œuvre originale. Arctique solaire est écrit avec une plume aussi imagée que poétique. La maitrise des oxymores dans le titre ou « blanche obscurité » illustre ce magnifique hommage à la nature.

    Deux belles révélations dans un seul ouvrage qui nous emporte loin de ces temps anxiogènes: Anna Boberg que l’on peut admirer à Orsay et Sophie Vanderlinden à découvrir absolument.

  • add_box
    Couverture du livre « Arctique solaire » de Sophie Van Der Linden aux éditions Denoel

    Domi Mots sur Arctique solaire de Sophie Van Der Linden

    J’abordais le « petit dernier » de l’autrice avec beaucoup de gourmandise et d’enthousiasme car j’apprécie beaucoup ses romans, notamment « La fabrique du monde » qui, pour moi, est un petit bijou.

    De plus, je trouvais le titre particulièrement bien choisi : la luminosité de l’Arctique,...
    Voir plus

    J’abordais le « petit dernier » de l’autrice avec beaucoup de gourmandise et d’enthousiasme car j’apprécie beaucoup ses romans, notamment « La fabrique du monde » qui, pour moi, est un petit bijou.

    De plus, je trouvais le titre particulièrement bien choisi : la luminosité de l’Arctique, l’addiction même de la région, pour une artiste, puisqu’il s’agit de la vie de la peintre suédoise Anna Boberg (1864-1935). Et de son séjour habituel, en solitaire aux Iles Lofoten.

    Il s’agit d’un livre d’ambiance. Tout est figé comme la nature environnante.
    J’ai aimé quelques magnifiques passages sur la recherche des meilleurs paysages, de la luminosité.
    Pour le reste, j’avoue, je me suis ennuyée.
    Dommage !

    Cela n’empêche, je lirai encore avec curiosité, le prochain qu’écrira Sophie Van der Linden car la plume est sensible et délicate.

    Merci à Lecteurs.com et aux éditions Denoël pour cet ouvrage.

    https://commelaplume.blogspot.com/

  • add_box
    Couverture du livre « Tout sur la littérature jeunesse : de la petite enfance aux jeunes adultes » de Sophie Van Der Linden aux éditions Gallimard-jeunesse

    Reve sur Tout sur la littérature jeunesse : de la petite enfance aux jeunes adultes de Sophie Van Der Linden

    Un de mes livres de chevet pour apprendre plein de choses sur la littérature jeunesse, ado et young adultes. Superbe !!

    Un de mes livres de chevet pour apprendre plein de choses sur la littérature jeunesse, ado et young adultes. Superbe !!

  • add_box
    Couverture du livre « Après Constantinople » de Sophie Van Der Linden aux éditions Gallimard

    Colette LORBAT sur Après Constantinople de Sophie Van Der Linden

    Nous sommes au début du XIXème siècle. Un peintre parisien, à la veille de faire un « bon mariage » intègre une mission diplomatique qui l’amène en Orient où Le Caire l’a fortement déçu.
    « En compagnie d’autres artiste français qui participaient comme lui à une mission diplomatique, le peintre...
    Voir plus

    Nous sommes au début du XIXème siècle. Un peintre parisien, à la veille de faire un « bon mariage » intègre une mission diplomatique qui l’amène en Orient où Le Caire l’a fortement déçu.
    « En compagnie d’autres artiste français qui participaient comme lui à une mission diplomatique, le peintre avait séjourné des semaines dans la capitale de l’Empire, au terme d’un voyage les ayant d’abord tous menés au Caire »

    Le peintre aime peindre les tissus, l’art du pli, du tombé et se découvre une passion pour les fustanelles dont il n’arrive à rendre ni la blancheur, ni l’élégance des ombres. Sur un coup de tête, il décide d’aller à la fabrique et en ramener en France.
    Après un voyage épique, le voici devant un bâtiment de pierre, dans un univers minéral où il rencontre une femme que l’on appelle la Sultane et son janissaire. Une étrange relation, un étrange ballet rythmé par les temps de fabrique où il n’est pas le bienvenu au début, s’installe. « Toute l’activité humaine du bâtiment s’y trouvait concentrée, dans la lumière ocre d’une multitude de chandelles attachées par de grossières ficelles à des machines en bois et en bronze. Ce n’était plus une activité artisanale, pas encore de l’industrie ; une effervescence très organisée ».
    Le temps n’a plus la même valeur. Le peintre est troublé par la personnalité de cette beauté noire. « La haute et solde stature, la richesse des habits, le maintien gracieux, ici, en ces terres reculées, auraient suffi à l’ébranler, mais la peau noire de la femme acheva de le plonger dans un trouble qu’il eut toutes les difficultés à dissimuler. » Ainsi, Après avoir regardé avec un intérêt certain ses croquis, lorsqu’elle lui demande, en paiement des fustanelles et de sa liberté de peindre des panneaux, il prend garde de ne faire figurer aucune représentation humaine, selon sa vision occidentale de l’art oriental. La sultane le pousse dans ses retranchements pour obtenir autre chose de lui et de sa peinture. Le déclic se fait lorsqu’il participe à une chasse avec le janissaire.
    Le séjour se termine en queue de poisson. La fabrique est abandonnée en deux temps trois mouvements. Il en va ainsi dans les Balkans et le peintre repart en France sans être certain d’avoir tout compris.
    C’est un voyage initiatique vers l’art oriental pour le peintre réaliste sous la conduite de la sultane qui lui permet de découvrir, entre attirance et méfiance, un orient inconnu et véritable.

    L’aventure, l’exotisme ou plutôt, l’orientalisme sont à toutes les pages de ce livre qui, tel un conte, raconte les aventures d’ un peintre français dans les Balkans. Et, comme dans les contes, les personnages n’ont pas de noms mais sont désignés par leur fonction.
    Sophie Van der Linden raconte la sensibilité orientale dans une écriture poétique et descriptive entre rencontres et promenades. Les commentaires très réalistes des aquarelles de Georges-Henri François émaillent et illustrent le roman.

    Une lecture qui m’a permis, avec un très grand plaisir, de m’envoler loin du confinement. L’islam n’est pas qu’une religion, c’est aussi une culture, différente de notre culture occidentale, mais pas moins belle, ni dense. Tel est pour moi, ce qui ressort de ce conte.

Récemment sur lecteurs.com