La mini-série est adaptée des romans signés Robert Galbraith, alias J.K. Rowling
La mini-série est adaptée des romans signés Robert Galbraith, alias J.K. Rowling
Très bonne histoire qui pour moi est la meilleure des quatre livres. On peut lire le livre indépendamment des autres, mais pour voir et comprendre l'évolution des différents personnages je vous recommande de les lire. Intrigue prenante, bien écrite. Bon moment à passer en compagnie de nos deux enquêteurs. Le talent d'écriture de JK Rowling n'est plus à démontrer et ce même dans un genre complètement différent des Harry Potter.
Et c'est le grand retour de Cormoran et Robin ! Le livre que j'attendais depuis des mois.
Et dès la parution de ce cinquième tome, je me suis lancée dans une lecture en VO.
C'est une première pour les détectives, ils vont enquêter sur un cold case, la disparition d'une doctoresse 40 ans auparavant, entre son lieu de travail et le bar où elle devait rejoindre une amie.
Ils sont doués nos deux enquêteurs mais bon, là c'est un peu le cas aux mille obstacles : pas de corps, des témoins morts ou volatilisés, un serial-killer qui sévissait dans la région à l'époque de la disparition, un policier qui orientait l'enquête, a fini en maison de repos et laisse derrière lui un carnet rempli de dessins et de notes ésotériques... (on peut même y croiser un vif d'or, j'ai adoré le clin d'œil
Ah mince ! Le prologue se déroule le jour fatidique du mariage de Robin avec son compagnon Matthew … Pauvre Cormoran !
Un an plus tard, nous voici à nouveau en leur compagnie, au sein de l’agence de détective de Cormoran Strike. Robin Ellacott ayant repris sa collaboration avec son ancien patron. Un homme très perturbé, prénommé Billy, assure qu’il a vu une fillette se faire étrangler sous ses yeux, lorsqu’il était encore enfant. Ce que démentira formellement Jimmy, son frère ainé.
Mais qu’a donc à voir, dans cette affaire (d’ailleurs peu crédible), le Ministre de la Culture, Jasper Chiswell ? (prononcez : Chizzle) Qui le fait chanter ? Et pour quelle raison ? Ce pauvre Billy, est-il victime d’hallucinations dues à ses troubles schizo-affectifs ou dit-il la vérité, aussi horrible soit-elle ?
Deux enquêtes croisées qui pourraient bien être plus ou moins liées … Robin et Cormoran vont tenter d’y voir plus clair, en dépit de leurs propres soucis sentimentaux. Il faut bien avouer que leurs histoires de coeur respectives vont à vau-l’eau et ils auront bien du mal à rester concentrés afin de résoudre une affaire assez sordide …
Une fois encore, j’ai pris un grand plaisir à retrouver nos deux héros, fort sympathiques au demeurant !
Deux prologues pour une seule enquête :
- Billy, jeune homme psychiquement perturbé, contacte Cormoran Strike pour retrouver un enfant qui aurait été assassiné des années plus tôt.
- Le ministre Chiswell sollicite le détective pour contrer des tentatives de chantage dont il est la victime.
Très vite, Cormoran et Robin, son associée, constatent que les deux affaires sont liées, sans pouvoir en identifier les origines. Puis le ministre meurt ; suicide ou meurtre ?
Quatrième opus des enquêtes de Cormoran Strike et de son associée Robin Ellacot. L'intrique est compliquée à souhait : réminiscence des méfaits d'une jeunesse provinciale anglaise, jalousies, soif de pouvoir, besoin de justice ou de reconnaissance, etc. Tout y est ! On va donc de rebondissements en découvertes, puis en surprises... Un suspense bien entretenu !
Les personnages ont pris de l'épaisseur (par rapport aux opus précédents) : jamais tout noirs ou tout blancs, avec leurs forces et leurs failles, parfois (hélas) tombant un peu dans le stéréotype. L'auteure nous les montre fardés de leurs préjugés sociétaux dans les premières pages, puis le fard se fissure pour laisser apparaître les vraies personnalités.
L'écriture trouve dans ce tome une emphase que je n'avais pas notée dans les deux premiers, mais que le troisième laissait percevoir. Je n'ai pas lu tout Harry Potter (Robert Galbraith est un pseudo de J.K. Rowling), mais il me semble qu'il y a un montée en puissance du style assez similaire... On pourra y trouver des longueurs : près de sept cents pages, c'est beaucoup ! Mais cela se lit avec plaisir.
Cerise sur le gâteau, Galbraith mélange avec brio deux genres ; le polar, avec les enquêtes du cabinet Strike, et la romance, puisque depuis le début on a compris que le détective était secrètement amoureux de son associée, la réciproque étant tout aussi vraie, mais que des tas de convenances sociétales les empêchent de se l'avouer... Quand vont-ils conclure ?
Quatrième tome de la série, et de loin le meilleur !
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