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Quand Carl Mørck, en pleine sieste, est réveillé par un coup de fil intempestif, il ne prend pas de gants pour se débarrasser au plus vite de l’importun. De toute façon, le département V croule sous les dossiers en attente et ne peut pas aider un obscur collègue qui le dérange depuis l’île de Bornholm.
Mais quand il apprend que l’homme s’est suicidé pendant son pot de départ, le commissaire n’a plus le choix. Il va devoir se pencher sur l’affaire dont voulait l’entretenir Christian Habersaat. L’équipe se rend donc sur l’île pour découvrir que le défunt avait consacré les dix-sept dernières années de sa vie à une enquête non résolue : la mort d’Alberte, une jeune fille dont il avait lui-même découvert le corps, dans un arbre, percuté par une voiture. Accident avec délit de fuite ou crime délibéré ? C’est la question à laquelle le département V va devoir répondre, pour que leur collègue ne soit pas mort pour rien, pour qu’Alberte puisse enfin reposer en paix.
Après avoir décrié le monde politique danois, Jussi Adler Olsen change de registre pour la sixième enquête du département V. Carl, Assad et Rose fouillent encore une fois le passé, mais cette fois, ils enquêtent du côté des sectes. De l’île danoise de Bornholm à la suédoise Öland, les trois compères suivent les traces d’Atu Abanshamash Dumuzi, l’ancien hippie, charismatique et séducteur, devenu gourou. Toujours auprès de lui, la fidèle Pirjo le protège de ses admiratrices, subit en silence ses liaisons et rêve de lui donner un fils. Ces deux-là sont-ils liés à la mort d’Alberte ? Les enquêteurs devront creuser le passé pour découvrir la vérité.
Comme d’habitude, on suit avec beaucoup de plaisir les péripéties de nos trois héros. Après une baisse de régime dans L’effet papillon, Adler Olsen revient en force avec une enquête pleine de rebondissements où l’on croit trouver le coupable pour mieux changer d’avis deux pages plus tard, grâce à un retournement de situation dont l’auteur a le secret. Toujours aussi attachant, le trio nous offre encore des dialogues drôlissimes, des engueulades (Rose) et des marques d’amitié et de fidélité (Assad). Entre deux pistes à suivre, on divague du côté de la vie privée de Mørck qui traverse quelques déboires familiaux, alors qu’Assad reste toujours aussi énigmatique quant à ses origines et son passé.
Un bon gros pavé, vif, surprenant et addictif. Vivement la suite !
Hiver 2020, en pleine pandémie et alors que le Danemark est sur le point de se reconfiner, le Département V est lancé sur l’affaire peut-être le plus complexe et médiatique de son histoire. La découverte fortuite de petits tas de sel, disposés aux pieds de cadavres de suicidés ou d’accidentés depuis des années, ressemble à une signature. Carl Mork et son équipe sont-ils sur le point de mettre à jour les crimes d’un serial-killer qui officierait en toute discrétion depuis plus de 30 ans sans jamais avoir été inquiété, maquillant subtilement ses crimes en faux-suicide ? Le Département V se lance dans une enquête protéiforme sans se douter que la vieille affaire du « pistolet à clou » est sur le point de connaître un rebondissement majeur.
« Sel » est l’avant-dernier tome de la formidable saga du Département V, ce département de la police danoise consacré aux cold cases et composé de 4 personnalités très hautes en couleur. Comme pour les 8 enquêtes qui les ont précédées, cette nouvelle enquête née d’un tout petit détail (des petits tas de sel à proximité de prétendus suicidés) découvert presque par hasard et sur une longue durée. Carl Mork et ses trois enquêteurs vont tirer le petit fil comme ils le font toujours et toute la pelote va leur tomber dessus, comme toujours ! L’intrigue est limpide, complexe juste ce qu’il faut et elle fonctionne de la première à la dernière page. Les thématiques de cette intrigue (sans trop en dire : délire mystique, ange exterminateur) ne sont pas nouveau dans la saga, mais ils atteignent ici une sorte de paroxysme. Si certains aspects du délire criminel peuvent paraître un peu tirés par les cheveux (le calendrier), l’ensemble reste crédible en plus d’être passionnant. L’efficacité de l’écriture de Jussi Adler-Olsen n’est plus à démontrer : chapitres bien calibrés, suspens savamment dosé, fin qui met les nerfs à vif (et qui met l’un des enquêteurs dans une situation de péril imminent) et surtout puissance des personnages. Carl, Rose, Assad et Gordon ont bien évolués depuis le temps, mais ils sont restés fidèles à ce qui suscite l’affection et la fidélité du lecteur : humour noir et fausse décontraction (Carl), proverbes à base de chameaux et cafés trop serrés (Assad), franc-parler à la limite de l’impolitesse et bipolarité (Rose ), fragilité et pâleur maladive (Gordon). Si le pauvre Assad avait morflé dans le tome précédent (et les conséquences sont encore très prégnantes), c’est au tour de Carl de se retrouver au cœur du cyclone. « L’affaire du pistolet à clou », qui nous tient en haleine depuis le tout début du premier tome, entre dans sa phase finale. Lorsque « Sel » se termine, Carl est en bien mauvaise posture, bien plus mauvaise qu’il ne l’a jamais été, et nul doute que le 10ème et dernier tome scellera son destin. Cette saga, hyper cohérente depuis le début, nous laissera bientôt orphelins de personnages dont on aura adoré partager la vie et le travail. Mais en n’attendant aucune raison de se priver de ce 9 ème tome très réussi, dont les 66 chapitres n’ont pas fait long feu en ce qui me concerne !
Le dernier tome paru des enquêtes du Département V présidé par Carl Morck. J'ai eu plaisir à retrouver nos personnages habituels de l'équipe autour de vieux meurtres non élucidés ayant pour point commun un petit tas de sel à côté des victimes. Encore une fois, le livre se lit avec plaisir, sans ennui, on sourit aux expressions particulières d'Assad et on tremble pour un des personnages kidnappé par la tueuse.
https://colorandbook.blogspot.com/2023/03/departement-v-tome-01-misericorde-de.html?m=1
« Miséricorde » a été une lecture très agréable. C'était un plaisir de reprendre la saga des enquêtes du département V à sa genèse après l'avoir découverte avec le tome 9. Un thriller qui possède tout ce que j'aime, de l'action, des rebondissements, du mystère et une ambiance pesante et angoissante. Un très bon thriller qui a confirmé que j'adore cette saga.
Les + :
* J'ai aimé redécouvrir Assad et Carl à leur début. Un duo haut en couleur et atypique qui se complète à merveille. Ils sont très différents, mais tous deux intéressants, bien travaillés et attachants. Carl est froid, distant, destructeur, impulsif, renfermé et antipathique. Assad lui est plus charismatique, ambivalent, mystérieux, posé, réfléchi et sociable.
* L'alternance de point de vue entre les enquêteurs et la captive fait monter le suspense et a permis de me captiver encore plus.
* l'enquête en elle-même était très prenante. J'ai adoré suivre Carl et Assad dans celle-ci. J'avais envie de savoir pourquoi Merete kidnappée 5 ans auparavant, est restée captive tout ce temps. Mais j'ai également découvert pourquoi et comment a été créé le département V.
* Mon petit coup de cœur pour la plume de Jussi Adler-Olsen est confirmé. Il a une plume incisive, fluide, percutante, rythmée et immersive.
Les – :
* J'ai trouvé l'enquête assez longue à se mettre en place. Le début a été un peu laborieux. De plus, quelques longueurs tout au long du roman.
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