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Jorn Lier Horst

Jorn Lier Horst
Ancien inspecteur de la police, Jørn Lier Horst figure parmi les auteurs les plus vendus en Norvège. L'usurpateur est le troisième tome des enquêtes de William Wisting publié dans la Série Noire après Fermé pour l'hiver (2017) et Les chiens de chasse (2018).

Avis sur cet auteur (37)

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    Couverture du livre « Le disparu de larvik » de Jorn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Christelle Point sur Le disparu de larvik de Jorn Lier Horst

    Sur le point de devenir grand-père (gros bouleversement), Wisting enquête sur la disparition mystérieuse d’un chauffeur de taxi, introuvable depuis presque 6 mois. En découvrant ce qui lui arrivé, l’enquêteur chevronné se rend compte que ses conclusions viennent remettre en cause les...
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    Sur le point de devenir grand-père (gros bouleversement), Wisting enquête sur la disparition mystérieuse d’un chauffeur de taxi, introuvable depuis presque 6 mois. En découvrant ce qui lui arrivé, l’enquêteur chevronné se rend compte que ses conclusions viennent remettre en cause les conclusions d’une autre affaire : l’assassinat d’une jeune fille innocente l’hiver précédent dont l’auteur à été rapidement appréhendé. Le procès de ce dernier est sur le point de commencer, et ses collègues n’ont aucune envie de voir Wisting remettre en cause leur travail. Coincé entre corporatisme et intégrité, Wisting doit jouer au funambule.
    « Le Disparu de Larvik » est le quatrième tome des aventures de Wisting (tout du moins celles publiées en langue françaises), comme d’habitude il est préférable de connaitre les romans précédents pour bien comprendre les enjeux de la vie privée de Wisting et de sa fille Line. En revanche, pour ce qui est de l’intrigue policière en elle- même, pas de problème. Même si elle commence tout doucement, même si elle n’a pas la puissance de celle de « L’Usurpateur », même si elle traite davantage de grand banditisme (ce qui n’est pas le sujet le plus passionnant du monde), cette intrigue a l’avantage de mettre en lumière le mécanisme implacable d’une potentielle erreur judiciaire. Faiblesse des témoignages, influence inconsciente des policiers sur lesdits témoignages, piste privilégiée d’emblée et autres négligées, poids du temps médiatique, pression hiérarchique : quand tout ces paramètres convergent, l’erreur n’est pas loin. Wisting, et c’est la règle du roman, est un peu seul contre tous avec sa vérité qui dérange. Comme c’est un homme intègre (et même s’il déjà connu les effets de la disgrâce hiérarchique), il fait le choix de persévérer. Parallèlement, sa vie Line, enceinte jusqu’aux yeux (voir les tomes précédents), se met encore une fois dans une position impossible et fouinant de son côté. Comme les autres fois, come nous sommes dans une petite ville norvégienne, les investigations du père et celles de la fille finissent par se recouper. « Le Disparu de Larvik » n’est certes pas le roman de Jorn Lier Horst que je préfère, mais c’est un roman policier honnête, bien écrit, et on retrouve toujours avec plaisir des personnages attachants. La toute fin, mélange de bonheur et de tragédie, laisse un gout un tout petit peu amer en bouche, c’est un fin que je trouve assez réussie.

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    Couverture du livre « Que le meilleur gagne » de Jorn Lier Horst et Thomas Enger aux éditions Gallimard

    Dany La sur Que le meilleur gagne de Jorn Lier Horst - Thomas Enger

    Premier ouvrage à quatre mains de ces deux auteurs norvégiens et première découverte en ce qui me concerne.
    J’ai beaucoup aimé cette plongée dans le monde des télé-réalités et des influenceurs. Les auteurs ne pouvaient choisir de sujets plus actuels.
    Le suspense est subtil et bien mené. Je ne...
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    Premier ouvrage à quatre mains de ces deux auteurs norvégiens et première découverte en ce qui me concerne.
    J’ai beaucoup aimé cette plongée dans le monde des télé-réalités et des influenceurs. Les auteurs ne pouvaient choisir de sujets plus actuels.
    Le suspense est subtil et bien mené. Je ne connaissais aucun des deux auteurs mais j’ai très bien accroché. Je n’en dit pas plus mais je suis fan! Et je vais m’empresser de découvrir d’autres titres.

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    Couverture du livre « La chambre du fils » de Jorn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Aa67 sur La chambre du fils de Jorn Lier Horst

    Deux enquêtes à mener de front pour élucider une affaire à retentissement national

    Même plaisir de lecture que pour « Le code de Katharina ». J’ai dans la lancée lu deux plus anciens Horst dont je parlerai vite fait en toute fin de ce billet.

    Jorn Lier Horst est un écrivain qui s’est...
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    Deux enquêtes à mener de front pour élucider une affaire à retentissement national

    Même plaisir de lecture que pour « Le code de Katharina ». J’ai dans la lancée lu deux plus anciens Horst dont je parlerai vite fait en toute fin de ce billet.

    Jorn Lier Horst est un écrivain qui s’est bonifié au fil des livres. En lisant deux volumes plus anciens, j’ai vu à quel point il était plus précis, les phrases plus fluides, les énigmes plus étalées dans l’ensemble du livre. Les traductrices n’étant pas les mêmes, cela peut aussi expliquer certaines lacunes de composition et de structure des phrases. Aude Pasquier qui a traduit les derniers est bien plus proche du « parler français » que ne l’avait été Céline Romand-Monnier.

    Le norvégien Horst, ancien officier de police, explore ici une facette différente de ses autres polars. Il plonge dans les coulisses du pouvoir politique norvégien mais sans excès de politique.
    Il combine deux affaires, une récente et un cold case. La première lui a été secrètement attribuée à William Wisting par le procureur général Lyngh qui lui demande d’enquêter sur la mort de Bernhard Clausen, du parti travailliste, ancien ministre de la santé. Il est mort d’une crise cardiaque. De suite après sa mort, Walter Krom, son bras droit, est allé à son chalet dont il connaissait le code de l’alarme, histoire de vérifier si rien de compromettant ne trainait concernant le parti travailliste qui se trouve en pleine propagande électorale. Dans une chambre poussiéreuse, Krom trouve des cartons contenant quatre-vingt millions de couronnes en euros, livres sterling et dollars.
    Wisting, l’enquêteur bien connu des lecteurs de Horst, est mandaté pour découvrir leur origine, et ceci le plus discrètement possible. Line, la fille journaliste de Wisting, va entrer en action afin de fouiller à sa manière et récolter quelques infos pour son père..
    Le passé de Clausen va être regardé à la loupe, ainsi que la mort, quelques années auparavant de sa femme Lisa après un cancer rare et l’accident de moto mortel de son fils Lennart, six mois après sa mère.
    Très vite apparait une ancienne affaire non élucidée ; celle de la disparition de Simon Meier près du Lac Gjersjoen.

    Le ton et le rythme de cet opus sont parfaits. Il n’est pas trop stressant mais tout de même addictif. Il est d’ailleurs prêt pour être un scénario tant tout est minutieusement décrit et l’ambiance palpable.

    Concernant les deux autres livres lus dans la foulée :
    - L’usurpateur (2013) : le moins bon à mes yeux, pas encore la maturité des suivants
    - Le disparu de Larvik : un peu lent à entrer en action (ça ne roule vraiment que vers la page 100) et surtout cette mauvaise traduction qui rend la lecture moins fluide. Sinon rien à redire.

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    Couverture du livre « Le code de Katharina » de Jorn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Aa67 sur Le code de Katharina de Jorn Lier Horst

    Digne héritier du norvégien Henning Mankell.

    Jorn Lier Horst étant un ancien inspecteur de police norvégien, et très au fait des rouages du système judiciaire, ce polar a tout bon. La mécanique est plausible, les personnages bien ancrés dans la terre norvégienne, les descriptions assez...
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    Digne héritier du norvégien Henning Mankell.

    Jorn Lier Horst étant un ancien inspecteur de police norvégien, et très au fait des rouages du système judiciaire, ce polar a tout bon. La mécanique est plausible, les personnages bien ancrés dans la terre norvégienne, les descriptions assez précises pour se sentir à des milliers de kilomètres.
    Polar datant de 2021, je serais passée à côté si des babélionautes n’en avaient pas discuté au travers des critiques. Merci les amis.

    Le commissaire William Wisting et son équipe sont obligés de travailler en totale collaboration avec un nouveau département créé pour résoudre des cold case.
    Adrian Stiller, encore très jeune pour un poste de responsable dans cette nouvelle organisation, s’est mis en relation avec Wisting car un des cold case, celui de l’enlèvement de Nadia Krogh, fille d’un milliardaire industriel, datant d’il y a 26 ans aurait un lieu avec une disparition non résolue par Wisting. Les avancées technologiques ont révélé un dénominateur commun ; des empruntes retrouvées sur des lettres du ou des ravisseurs de Nadia. Elles appartiendraient à Martin Haugen dont l’épouse, Katharina Haugen, a disparue il y a 24 ans.

    Les circonstances de sa disparition et le code hyper compliqué laissé sur la table de la cuisine n’ont jamais été élucidés. Wisting, au fil des années, a noué une relation copain/copain avec Martin, le mari de Katharina. En raison de ce statut on lui demande de s’impliquer tout particulièrement auprès de ce suspect numéro un.

    Line, journaliste et fille de Wisting, va elle aussi être impliquée afin de faire sortir le ou les loups du bois.
    Tout ce joli monde va nouer des relations compliquées et périlleuses à bien des moments. La lenteur scandinave qui est manifeste dans ce livre, n’enlève en rien l’angoisse que le lecteur va ressentir. Et c’est pile ce qu’on attend d’un bon polar.
    Le gant de velours de l’écriture enveloppe à merveille cette ambiance nordique et tourmentée. On est comme au coin du feu à discuter, observer, mais tout autant plongé dans les tracas de l’enquête. On est comme immergé et les détails donnés par les techniques scientifiques ainsi que les états d’esprit des personnages ont été pour moi totalement addictifs.
    A tout moment j’ai pu constater à quel point la phrase qui présente Jorn Lier Horst comme étant le digne héritier du fabuleux Henning Mankell, était juste. Pour moi tout est dit puisque je suis une super groupie de Mankell. De fait, « La chambre du fils », son précédent roman est déjà dans ma PAL.

    Juste quelques longueurs vers la fin et avant l’accélération vers le dénouement. Dommage.

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