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Elisa Shua Dusapin

Elisa Shua Dusapin

Née en 1992 d'un père français et d'une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin est diplômée de l'Institut littéraire suisse de Bienne. Hiver à Sokcho est son premier roman.

Articles en lien avec Elisa Shua Dusapin (2)

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « Le colibri » de Helene Becquelin et Elisa Shua Dusapin aux éditions La Joie De Lire

    catherine a sur Le colibri de Helene Becquelin - Elisa Shua Dusapin

    Une belle découverte avec ce livre reçu grâce à une masse critique.
    J'avais choisi ce texte car j'avais déjà lu et apprécié un texte d'Elisa Shua Dusapin, "Hiver à Sokcho", dont j'avais aimé la délicatesse et poésie.
    Et pas trop habituée à lire des romans graphiques et encore moins écouter un...
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    Une belle découverte avec ce livre reçu grâce à une masse critique.
    J'avais choisi ce texte car j'avais déjà lu et apprécié un texte d'Elisa Shua Dusapin, "Hiver à Sokcho", dont j'avais aimé la délicatesse et poésie.
    Et pas trop habituée à lire des romans graphiques et encore moins écouter un livre., c'était une belle occasion d'essayer et vraiment pas déçue de cette expérience.
    Eh bien, cet objet est un très beau texte graphique, qui commence en noir et blanc et qui va se colorer au fur et à mesure de l'histoire.
    Célestin, adolescent de 14 ans, vient d'arriver en ville après avoir vécu au bord de la mer. Il est seul, désemparé, d'une tristesse infinie. Il croise le chemin de Lotte, une adolescente, du même immeuble sur le toit. Célestin a un ami imaginaire (son frère parti trop tôt) et ces deux jeunes vont apprendre à se connaître. Célestin va trouver un colibri, confié par son frère fantôme et ils vont ensemble s'occuper de l'oiseau. Mais ils vont aussi apprendre à se connaître, à se raconter leurs histoires, réelles ou imaginaires. Nous sommes dans un texte très poétique malgré des sujets délicats (deuil, solitude...). Des dessins "simples", en noir et blanc puis au fur et à mesure de l'histoire, des coups de couleurs vont égayer cette rencontre entre ces deux jeunes. Les dessins d'Hélène Becquelin sont touchants, poétiques et ai beaucoup apprécié les points de couleurs, avec cet étrange colibri ou ses fleurs en bouquet.
    Et c'est aussi un livre audio car ce texte est à l'origine une pièce de théâtre crée en mai 2022 au Théâtre Am Stram Gram de Genève avec la participation exceptionnelle de l' 0rchestre de la Suisse Romande.
    Et j'ai réellement trouvé beaucoup de plaisirs à écouter les dialogues, la musique et feuilleter les pages au fur et à mesure des notes et des mots.
    C'est comme si on me lisait un conte avant de m'endormir.
    Une belle découverte et je vous conseille sa lecture et son écoute.

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    Couverture du livre « Hiver à Sokcho » de Elisa Shua Dusapin aux éditions Zoe

    Sy Dola sur Hiver à Sokcho de Elisa Shua Dusapin

    Ce roman est l'histoire de la rencontre entre la narratrice, jeune femme franco-coréenne qui travaille dans la pension du vieux Park et d'un touriste français, auteur de BD, venu passer quelques jours à Sochko avec pour but de réaliser un nouvel album.
    Ce roman est aussi la rencontre entre deux...
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    Ce roman est l'histoire de la rencontre entre la narratrice, jeune femme franco-coréenne qui travaille dans la pension du vieux Park et d'un touriste français, auteur de BD, venu passer quelques jours à Sochko avec pour but de réaliser un nouvel album.
    Ce roman est aussi la rencontre entre deux cultures, deux modes de fonctionnement et une éventuelle porte ouverte sur un histoire d'amour. 
    Cette histoire se passe dans le village de Sokcho, à la frontière avec la Corée du Nord dans une atmosphère humide et froide.

    Ce roman est empreint d'une grande douceur où l'on s'intéresse à l'autre à distance afin de ne jamais empiéter sur l'espace de l'autre. Il évoque aussi la question de la relation mère fille et du soin que les enfants prodiguent à leurs ainés quand ceux ci vieillissent.
    J'ai aimé cette atmosphère de douceur, de bienveillance mais aussi d'acceptation qui permet à la vie de s'écouler telle qu'elle le doit et ce malgré les obstacles.

    C'est une très belle découverte proposée dans le cadre du café littéraire mensuel.

    https://quandsylit.over-blog.com/2022/01/hiver-a-sokcho-elsa-shua-dusapin.html

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    Couverture du livre « Les billes du Pachinko » de Elisa Shua Dusapin aux éditions Zoe

    Dominique Sudre sur Les billes du Pachinko de Elisa Shua Dusapin

    La jeune Claire vient passer l’été chez ses grands-Parents. Ces derniers ont fui la Corée il y a plus de quarante ans. Installés au Japon, ils n’y sont jamais retournés. A Tokyo, son grand-père dirige un Pachinko, cette salle de jeu d’un autre temps, où les billes gagnées sont échangées contre...
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    La jeune Claire vient passer l’été chez ses grands-Parents. Ces derniers ont fui la Corée il y a plus de quarante ans. Installés au Japon, ils n’y sont jamais retournés. A Tokyo, son grand-père dirige un Pachinko, cette salle de jeu d’un autre temps, où les billes gagnées sont échangées contre des jouets, du chewing-gum, etc. et sa grand-mère voyage dans sa tête, là où les années se mélangent, et cuisine des sucreries pour sa petite-fille.

    Pour fêter ses trente ans, Claire rêve de partir avec ses grands-parents quelques jours en Corée, pour voguer sur le fil de leurs souvenirs, de leurs émotions… En attendant, elle prend soin de Meiko, une jeune japonaise à qui elle parle français. Claire vit en suisse et parle plusieurs langues, mais pas le coréen, car pour pouvoir échanger avec ses grands-parents, elle a choisi le japonais, la langue de leur pays d’adoption depuis la fuite pour leur survie.

    Voilà un roman tout en subtilités de sentiments et de non-dits, de rêves et de craintes, d’envies non verbalisées et d’impressions parfois faussées par l’incompréhension due en particulier au défaut de communication avec ses grands-parents, et par l’interprétation de leurs silences. L’auteur nous entraine dans la tête de Claire, cette jeune femme qui se cherche, qui veut comprendre ses origines, mais aussi où elle souhaite aller, ballottée entre ces cultures si différentes qui pourtant la composent aussi surement que les cellules de son corps.

    Il y a tout au long de ces pages comme une distance, une certaine étrangeté des sentiments, une retenue dans l’évocation des émotions. On plonge dans l’inconnu et parfois même dans l’absurde avec ces personnages qui se cherchent, ces relations ambiguës et pourtant réelles d’une famille décomposée, éloignée, qui ne tient qu’au fil si ténu de la filiation.
    chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/10/24/les-billes-du-pachinko-elisa-shua-dusapin/

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    Couverture du livre « Hiver à Sokcho » de Elisa Shua Dusapin aux éditions Zoe

    Salix_alba sur Hiver à Sokcho de Elisa Shua Dusapin

    Le froid, le vent, la bise soufflait…Sokcho, une petite ville portuaire et balnéaire proche de la frontière avec la Corée du Nord. Un homme, un français de Normandie, auteur de bandes dessinées, s’installe dans un hôtel « Le vieux Park » afin de trouver l’inspiration pour l’ultime et dixième...
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    Le froid, le vent, la bise soufflait…Sokcho, une petite ville portuaire et balnéaire proche de la frontière avec la Corée du Nord. Un homme, un français de Normandie, auteur de bandes dessinées, s’installe dans un hôtel « Le vieux Park » afin de trouver l’inspiration pour l’ultime et dixième tome d’une série consacrée à un archéologue parcourant le monde. Une jeune fille, née d’un père français et d’une mère coréenne, tient tous les postes de ce vieil établissement : elle s’occupe de la réception, de laver le linge, de faire à manger et de servir, bref compte tenu du peu de visiteurs, elle gère !

    « Hiver à Sokcho » relate la rencontre de ses deux êtres, chacun perdu dans leur monde. Avec cependant, une certaine attirance qui les font s’approcher, s’observer, et converser, tout en maintenant une certaine distance. Chacun évitant de faire les premiers pas d’une relation amoureuse, qui semble-t-il pourrait exister entre eux. Mais c’est sans compter les non-dits, la timidité, et dans cette situation chacun garde ses secrets…Un texte empli de suggestions, de regards, de gestes commencés mais jamais terminés…D’où une certaine langueur monotone, que d’aucuns apprécieront.

    Dans cette ville, où l’on ne faisait qu’attendre. Les touristes, les bateaux, les hommes, le retour du printemps. Yan Ferrand sera à l’aune de la température de cette ville, glacé, face au regard de la jeune fille, et se réfugiera dans l’élaboration de ses esquisses. Pour ne lui laisser que la trace de ses pas dans la neige.

    Le style d’écriture ne me convient pas, trop laconique, à la manière d’un haïku, et si l’atmosphère de ce récit souffle le vent de la sensibilité, celui-ci ne parvient pas à atteindre mon empathie. Certes il s’agit du premier roman de Elisa Shua Dusapin, mais malgré tout je ne serais pas son laudateur.

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