Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Colombe Schneck revient sur le passé de son père lié à la guerre d'Algérie. Un livre touchant et accessible. Coup de coeur.
Je n’ai pas d'excellents souvenirs du home d'enfants dans les alpes françaises, où j’ai passé trois mois pour soucis de santé, dans les années 60, rien que des photos où nous portons tous des cagoules, le regard tristounet ! Je n'aurais jamais eu l'idée d'écrire sur ces quelques mois persus au fond d'un village ! Il a donc fallu que l'auteure se régale , au moins à certains moments de ces vacances la haut pour en commencer le récit !
On en comprend l’intérêt, bribe après bribe, car le récit est plutôt décousu, les années se confondent, il faut dire qu'elle y a passé des mois et des mois depuis ses 6 ans, envoyée là par des parents occupés d’autres activités, comme ceux des pensionnaires majoritairement issus de familles aisées !
Karl et Anne Marie, les propriétaires de cette maison d'enfants se sont très bien occupés d'eux, cela ne fait aucun doute, leur apprenant à skier, marcher, obéir !! dans des conditions assez rudes mais identiques pour tous !
Tous ? Non, pas pour leurs propres enfants qui ont été délaissés, humiliés parfois, en tous cas n'ont pas profité de l'attention qui était portée à ces petits pensionnaires par leurs parents !
Pas à pas, l'auteure fait ce retour en arrière, découvre la vérité et enfin comprend pourquoi Patou et Vava ont « mal » tourné, leurs vies amochées, come les souvenirs qui du coup prennent une tout autre allure ! Ils étaient heureux, elle les a cru heureux, ce n'était pas le cas !
Souvenirs, souvenirs, étrange comme ils sont différents selon les personnes ! Qu'en est il des vôtres ?
« Il faut beaucoup de mémoire pour se séparer du passé » page 145
Très beau roman de Colombe Schneck sur ces années d’enfance quand elle passait des vacances chez sa « deuxième famille » au « Home »: « une maison pour ceux qui sont d’ailleurs, de familles installées, pas instables, comme la mienne,… les parents payent nous sommes aimés »
page 12
« Quand les mots sont un refuge mais qu’ils se retournent contre soi »
page 171
J’ai ♥️♥️♥️, j’adore l’écriture fluide et touchante voir émotive !
Azul a grandi dans des conditions pénibles en Bolivie. En grandissant, elle est obligée de travailler en ville. Puis, une fois mère, c'est en Europe, d'abord en Italie puis à Paris, qu'elle va offrir ses services en tant que femme de ménage, quittant famille et enfant, pour tenter d'éponger les dettes de son concubin. Elle ne pourra que compter sur elle-même et parfois sur la générosité de quelques personnes.
L'auteur nous fait une description très colorée de ce magnifique pays mais dénonce aussi la pauvreté, la crise politique et économique. le langage est simple, les phrases courtes. le personnage d'Azul est attachant, les hommes le sont beaucoup moins : buveurs, joueurs et infidèles, des éternels adolescents incapables de subvenir aux besoins de leur famille.
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