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Claudie Hunzinger

Claudie Hunzinger

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Avis sur cet auteur (37)

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    Couverture du livre « Un chien à ma table » de Claudie Hunzinger aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Laurelyn13 sur Un chien à ma table de Claudie Hunzinger

    Immensité!
    Une belle oeuvre littéraire qui m'a emportée vers la nature, la forêt, les animaux, les oiseaux, vivre en marge de la société, du monde, guidée par la vie
    La présence d'autres humains est un danger à ses yeux, le monde qui va mal, qui s'effondre, et eux, le couple de vieillesse nous...
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    Immensité!
    Une belle oeuvre littéraire qui m'a emportée vers la nature, la forêt, les animaux, les oiseaux, vivre en marge de la société, du monde, guidée par la vie
    La présence d'autres humains est un danger à ses yeux, le monde qui va mal, qui s'effondre, et eux, le couple de vieillesse nous emportent dans leur quotidien à trois avec ce chien à ma table, une écrivaine, un grand lecteur nous remplissent d'émotions par la simplicité de la Vie.
    "On peut très bien écrire avec des larmes dans les yeux"

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    Couverture du livre « Bambois, la vie verte » de Claudie Hunzinger aux éditions Cambourakis

    Chantal Lafon sur Bambois, la vie verte de Claudie Hunzinger

    Savoir être païen
    Pour le couple Hunzinger au cœur de ces années soixante l’évidence est de retourner à l’essentiel, la terre. Pagel et Mélu s’installent dans les Vosges et se retroussent les manches. Il faut acheter une ferme, de la terre, ils commencent par un élevage de brebis mais celles-ci...
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    Savoir être païen
    Pour le couple Hunzinger au cœur de ces années soixante l’évidence est de retourner à l’essentiel, la terre. Pagel et Mélu s’installent dans les Vosges et se retroussent les manches. Il faut acheter une ferme, de la terre, ils commencent par un élevage de brebis mais celles-ci sont destinées à l’abattoir…
    Ensuite ils vont s’adonner au tissage, cette laine qui leur offre des merveilles.
    C’est âpre, difficile, il y a beaucoup d’enthousiasme et parfois des désillusions, il faut savoir surmonter le manque, la peur de l’absence d’argent et les dettes qui s’accumulent. Ce n’est pas être fou ou insouciant, c’est construire un projet qui vous fait être ce que vous êtes au plus profond de vous-mêmes. Même la solitude s’invite et il faut l’apprivoiser.
    Il y a de fabuleuses rencontres, des gens de passage, ceux qui reviennent, des liens qui se nouent.
    Il y a l’amour entre ces deux-là, comme une évidence, une communion d’âme et tout cela n’aurait pas été vivable sans cet amour-là.
    Et la littérature comme étai : « L’appétit aiguisé par une solitude bien poivrée ; et la démangeaison d’avoir tant empoigné les orties de la réalité nous tient, que sait apaiser la main des blanches lectures. »
    Alors cela a pu faire se gausser les bien-pensants , ceux qui savent mieux que les autres, mais il faut s’incliner devant un constat simple, ce couple est là au cœur des Vosges, au cœur de la nature depuis soixante ans.
    Ils ont tout surmonté et vivent en communion avec cette nature et ses saisons qui ont fait battre leur cœur et couler leur sang avec plus de force.
    Ils sont devenus ce qu’ils voulaient être.
    « […]c’est ça qui était si bien, et cette nécessité où nous étions de rendre les objets joyeux et utilisables. »
    J’ai découvert ce récit à sa sortie en 1973, la même année que Les choses de Pérec, comme un effet miroir.
    Cette réédition de Bambois est sublime, accompagnée de photos en noir et blanc de cette vie qui foisonne, qui jaillit joyeusement, compagne des voix qui s’élèvent dans ce récit au plus près de ce qui est vécu.
    Car il s’agit bien de partager et non pas de donner une leçon de morale.
    C’est un carnet de bord qui s’ouvre à nous, nous incite à être vigilant sur cette nature qui nous offre tout. Rien à voir avec une mode, une lubie.
    L’amour des animaux est omniprésent et dans le respect de ce qu’ils sont, l’histoire de l’ânesse Utopie est magique.
    C’est de cette profondeur que s’écoule l’essence, la saveur de la littérature de Claudie Hunzinger, il n’y a pas de posture juste ce respect la vie.
    Je la lis depuis longtemps, la relis et chaque fois je découvre des pépites qui m’enrichissent.
    Tous ses livres cultivent l’authentique et cette valeur perdurera.
    Une ode à la vie chaque fois renouvelée qui m’enchante car c’est une émotion absolue.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/09/15/bambois/

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    Couverture du livre « Un chien à ma table » de Claudie Hunzinger aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Jean-Paul Degache sur Un chien à ma table de Claudie Hunzinger

    En décernant le Prix Femina 2022 à Claudie Hunzinger pour Un chien à ma table, le jury a récompensé une belle œuvre littéraire, un superbe travail d’écri-vaine, comme Grieg, le compagnon de la narratrice aime à la définir.
    Modifiant un peu son nom, l’autrice dit s’appeler Sophie Huizinga ; elle...
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    En décernant le Prix Femina 2022 à Claudie Hunzinger pour Un chien à ma table, le jury a récompensé une belle œuvre littéraire, un superbe travail d’écri-vaine, comme Grieg, le compagnon de la narratrice aime à la définir.
    Modifiant un peu son nom, l’autrice dit s’appeler Sophie Huizinga ; elle m’emmène dans cette maison située aux Bois-Bannis, un nom assez peu engageant mais qui ne rebute pas ce couple uni par une complicité profonde et très émouvante.
    C’est là qu’a débarqué une chienne en piteux état qu’elle nomme sans hésiter Yes. La narratrice constate, horrifiée, que cette chienne a été victime de sévices sexuels et qu’elle porte des blessures. Mais, aussitôt après avoir mangé, Yes disparaît.
    Ainsi, tout au long de ce roman, le chien n’apparaît pas constamment. Il sert plutôt de repère, de support dans cette maison isolée que frôlent tout de même un parcours santé et le GR5. Quelques passages mis à part dans lesquels Claudie Hunzinger paraît meubler, je suis la plupart du temps très touché, vite ému par ses réflexions, ses avis pertinents sur notre planète. Le saccage de la nature, du vivant, est dénoncé avec tellement de pertinence qu’il est impossible de lire ces passages sans être bouleversé. La justesse de son point de vue sur une évolution qui ne semble pas inquiéter la majorité des humains, mérite d’être prise en compte.
    Avec ça, l’autrice partage sa façon de faire, son travail au quotidien pour ne rien perdre de ses observations. Il le faut bien car il ne se passe tout de même pas grand-chose dans ce coin isolé des Vosges d’où, indique-t-elle, on aperçoit une autoroute au loin…
    Après une sortie dans la libraire Rive Gauche, à Lyon, Sophie que Grieg appelle aussi « ma Biche » ou encore « Cibiche », retrouve les Bois-Bannis et Litanie, leur ânesse, compagne essentielle. Là, elle peut se confier, disserter sur elle-même, faire partager son ressenti face aux animaux, aux gens, aux chiens, à la nature, aux aléas de la météo.
    Est-ce un effet de l’âge, mais Claudie Hunzinger me touche vraiment lorsqu’elle évoque la vieillesse, la diminution de ses ressources physiques, voire la perte de certaines possibilités autrefois essentielles. Elle ajoute à cela ce que la vétusté des choses déclenche en elle et les questions qu’elle pose : « Pourquoi la vétusté est-elle douce et anarchiste en même temps ? Pourquoi est-elle compatissante ? »
    Que c’est bien écrit ! Que c’est juste !
    Qu’elle se nomme Sophie Huizinga ou Claudie Hunzinger, depuis les Bois-Bannis, ne peut mettre un point final à Un chien à ma table sans évoquer cette mort inéluctable pour tout vivant, sans une pirouette humoristique et poétique. Humoristique avec Grieg qui lui demande enfin d’acheter des bretelles pour tenir son pantalon ; poétique grâce à Dominique A et sa chanson « Les éveillés » avec ces vers simples et admirables :
    « Nous n’avons pas le droit de nous / perdre de vue.
    Nous n’avons pas le choix / et tu le sais.
    Il n’est pas question que l’amour/vienne à manquer ».

    J’ajoute que Un chien à ma table fait partie des huit livres en lice pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/08/claudie-hunzinger-un-chien-a-ma-table.html

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    Couverture du livre « Un chien à ma table » de Claudie Hunzinger aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Ghislaine Degache sur Un chien à ma table de Claudie Hunzinger

    Depuis trois ans, une écrivaine Sophie Huizinga et Grieg, son compagnon depuis presque soixante ans vivent pratiquement en reclus, dans une petite maison cachée au fin fond d’une forêt vosgienne au lieu-dit, Les Bois-Bannis, un nom étrange. Ils l’avaient découverte au moment même où ils avaient...
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    Depuis trois ans, une écrivaine Sophie Huizinga et Grieg, son compagnon depuis presque soixante ans vivent pratiquement en reclus, dans une petite maison cachée au fin fond d’une forêt vosgienne au lieu-dit, Les Bois-Bannis, un nom étrange. Ils l’avaient découverte au moment même où ils avaient eu envie de changer encore une fois d’air et « pour se sortir sans trop de casse du chaos qui s’annonçait et que tout le monde avait senti venir sans bouger le petit doigt. »
    Sophie écrit des livres qui parlent de grand air et de nature et se définit elle-même comme une romancière des marges. Quant à Grieg, il est déjà comme sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature.
    L’arrivée un soir, par la porte laissée ouverte d’un « balluchon de poils gris, sale, exténué, famélique », d’une petite chienne blessée, va carrément réenchanter leur vie et rapprocher ce couple vieillissant. Leur vie va se trouver bousculée quand ce troisième personnage va s’inviter à leur table.
    C’est d’abord Sophie qui va retrouver le goût de sortir et retrouver des forces au contact de cette nature avec qui elle fait littéralement corps et ressentir des instants de joie divins, ces éclairs que l’on ressent de se sentir en vie. Puis Grieg lui aussi sera gagné par l‘énergie transmise par cette petite chienne. Ils vont du coup refaire chambre commune, se fabricant un lit composé d’un simple cadre de quatre planches clouées, posé au sol et en y entassant trois ans de journaux ficelés par petits tas pour le combler, leurs deux matelas posés dessus. Dès le premier soir, Yes n’hésitera pas à sauter sur le lit et désormais ils dormiront tous les trois « sur les nouvelles du monde, celles qui de jour en jour tombent dans les abîmes pour être remplacées par les suivantes »…
    Un chien à ma table, Prix Femina 2022, évoque le désastre qui menace notre planète avec la disparition entre autres, de multiples espèces animales. Le personnage de Sophie, cette femme révoltée va transformer cette catastrophe environnementale en une véritable ode à la nature, et nous offrir une magnifique fresque de la nature sauvage, du monde végétal et animal. Ses escapades aux alentours de leur bâtisse offrent au lecteur de sublimes pages de poésie.
    Beau roman d’amour, il est aussi une réflexion sur la vieillesse et sur le pouvoir de la littérature tout en mettant en avant les bienfaits de ce qu’un certain Pierre Rabhi nommait la sobriété heureuse.
    J’ai particulièrement apprécié cette osmose entre l’humain et la nature que recherche Sophie Huizinga, alias Claudie Hunzinger et qu’elle excelle à dépeindre.
    J’ai été happée par cet hymne à la Terre et à la vie qu’est Un chien à ma table, récit de ce trio qui vit en communion avec la nature et entouré de livres,,,
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/07/claudie-hunzinger-un-chien-a-ma-table.html

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