Du suspense, des enquêtes et des mystères pour les enfants et les ados !
Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature.
D'où vient cette bête blessée ? Qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ?
Son irruption va transformer la vieillesse du monde, celle d'un couple, celle d'une femme, en ode à la vie, nous montrant qu'un autre chemin est possible.
Un chien à ma table relie le féminin révolté et la nature saccagée : si notre époque inquiétante semble menacer notre avenir et celui des livres, les poètes des temps de détresse sauvent ce qu'il nous reste d'humanité.
Un crépuscule qui s’embrase joyeusement
Ce livre à la grâce d’une clairière dans une forêt dense, il éclaire le crépuscule d’une vie qui n’a pas abdiqué.
C’est un seuil où mémoire, respect, résistance, fantaisie et bien d’autres fleurons vous invitent à percevoir le monde avec ses sons, ses couleurs, ses odeurs en une symphonie pastorale régénérante.
Sophie et Grieg, octogénaires, se sont installés à Bois-Bannis dans les Vosges, dans une tanière à leur image.
Plus de soixante ans de vie commune dans le respect et l’amour. Chacun son rythme, sa vie mais toujours là l’un pour l’autre.
« Grieg pouvait avoir autant de rides qu’il voulait, il resterait à jamais à mes yeux un vieux gamin intraitable, adoré réfractaire à tout pouvoir, à toute bataille, à tout engagement, qui me disait : Ne jamais se laisser prendre par une idée, par un courant, par un groupe, par une vague. Toujours se cavaler ! Personne au cul ! »
Lui lit devrait-on dire plutôt relit inlassablement la nuit, elle écrit et inlassablement observe la nature, la vie qui l’entoure.
Un jour une petite chienne maltraitée surgit Sophie la baptise Yes, c’est un oui à la vie, c’est une explosion de joie dans ce qu’elle a de plus pure.
Tous les trois dans leur tanière vont vivre hors de tout temps chronométré, Sophie exerce son œil et sa plume à interroger la vieillesse, la condition féminine, et le pourquoi d’’une vie qu’ils ont menée en marge d’un monde qui ne leur convient pas, ancrés dans cette terre, cette nature qui leur apporte tant.
L’âne Utopie m’a fait beaucoup pleurer.
Le lieu ici est source de vie, c’est une invitation à être dans l’essentiel, la source, l’élixir.
Vivre en osmose avec cette nature qui nous offre tout, la respecter, ne pas la détruire, ne pas scier la branche sur laquelle on est assis.
Cette vie en lisière est visiblement moins effrayante quand on est au cœur de la nature, l’auteur nous y raconte la beauté, la douceur sans édulcorer la réalité, vieillir c’est être en lisière par la force d’un monde qui tourne en niant l’humain et la nature au profit de l’argent et du consumérisme.
Dans la construction il y a la magie de ce qui n’est pas calculé, pas question d’ordonner, la vie jaillit comme Yes avec sa danse de la séduction, c’est tout fou mais tellement joyeux.
Cela donne de la légèreté à un propos, une réflexion profonde sur la vie.
« Des vioques. J’aime beaucoup ce mot, vioque, il dit l’effarement insoluble de l’enfant qu’on est resté. »
Sophie nous parle d’ancrage et de vulnérabilité et ce n’est pas incompatible.
Claudie Hunzinger a voulu « écrire un livre qui fasse battre les cœurs » et c’est cela, elle a réussi à nous faire vivre ce qu’elle raconte, à nous offrir des émotions pures, du rire aux larmes par la beauté des mots.
Le crépuscule d’une vie et d’un monde dans une joie réelle, sans artifice avec beaucoup de saveur, saisie au bond avec des instants qui filent comme des notes de musique qui n’en finissent pas de nous imprégner.
En refermant ce livre, le lecteur reconnaissant dit : merci madame.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/01/26/un-chien-a-ma-table/
Sophie et Grieg vivent retirés du monde dans un coin de la forêt des vosges, « les bois bannis », elle est écri-vaine préoccupée par son environnement végétal et animal, la perte de la biodiversité….Il est solitaire, passe son temps réfugié dans la lecture des nombreux livres de sa bibliothèque, n’aime guère sortir à l’extérieur de la bergerie et se repose sur Sophie pour les quelques achats nécessaires à sa consommation de tabac. Ils recueillent une chienne perdue qu’ils nomment « Yes » qui accompagne Sophie dans ses randonnées d’observation de la nature et semble bienheureuse d’avoir trouver une chouette famille d’accueil. Le temps qui passe, les explications érudites sur les occupants du milieu naturel qui les entoure, les nombreuses références littéraires de Grieg accompagnent le lecteur dans un cheminement intellectuel parfois un peu difficile à suivre, mais baigné d’amour et de poésie.
Sophie Huizinga vit avec Grieg à l’écart, dans la forêt vosgienne, au lieu-dit « Les bois-bannis ». Loin de la foule et de la folie des villes, ils vivent de peu et en harmonie avec la nature. Ils lisent beaucoup et Sophie écrit. Elle est écrivaine. De temps en temps elle part pour une rencontre organisée par une librairie.
Un jour, une chienne s’approche de leur maison. Sophie la recueille et la soigne. Elle voit qu’elle a été maltraitée et qu’elle a subi des sévices sexuels. La chienne ne reste pas et repart. Après tout elle est libre, même si Sophie aurait aimé la garder. Elle a eu des chiens par le passé. Elle a un âne âgé dans un pré qu’elle aime beaucoup et à qui elle rend visite tous les jours.
Puis la chienne revient et s’installe chez eux. Alors Sophie la nomme Yes. Elle devient un membre à part entière de la famille, « un chien à ma table ». Il y a de très belles pages sur cette relation homme-animal.
Double de Claudie Hunzinger, Sophie raconte ses journées à marcher dans la nature, à lire et écrire. Elle est préoccupée par l’avenir de la planète. Ce roman aborde également la vieillesse avec humour. Sophie et Grieg forment un vieux couple atypique et attachant. Il y a beaucoup de poésie dans ces pages et une plume singulière qui ne ressemble à aucune autre. J’ai été happée par ce roman et son ambiance. Une expérience de lecture unique qui pousse à la réflexion ! Une ode à la littérature et à la nature, je ne pouvais qu’aimer ce livre !
Prix Fémina 2022
Sophie est une écri-vaine vieillissante qui vit dans une maison isolée avec le compagnon de sa vie.
Un jour une chienne égarée se réfugie chez eux.
Et les voilà partis pour une vie à trois.
Ce n'est pas à proprement parler un roman.
Je pencherais plutôt pour une autobiographie adaptée.
Et quelle belle vie ils mènent ces trois là.
Sophie, proche de la nature, si proche que chaque jour elle fait des kilomètres dans les bois.
Grieg, plus casanier, plus solitaire, entouré des ses livres.
Chacun sa chambre, chacun son domaine.
Un respect total de l'autre.
Yes, la chienne, folle d'amour pour ses nouveaux compagnons de vie.
Oui, c'est vraiment une belle vie avec la nature pour compagnie à la place des humains.
Sophie est une très belle personnalité, authentique, originale.
Leur vieillissement n'a rien d'un naufrage, malgré les inconvénients qu'il entraîne.
Il est au contraire doux, tendre, complice, apaisant.
Un vrai bonheur d'avoir partagé le temps d'un livre avec eux et d'avoir fait la connaissance de Claudie Hunzinger.
Un baluchon de poil gris, sale, exténué, famélique, c'est ainsi que Yes, une petite chienne est entrée dans la vie de Sophie et de Grieg son compagnon depuis 60 ans. Deux êtres totalement décalés. Ils habitent les Bois-Bannis au milieu des forêts, loin de tout, à l'écart du monde. Sophie est une romancière qui vit en communion avec la nature, Grieg dort le jour et lit la nuit, il habite dans ses livres.
J'ai été très troublé par ce récit, par sa construction, il ne se passe rien. Tout au long des pages, l'auteure nous invite à une réflexion sur la jeunesse qui s'en va, la planète dévastée par l'homme. C'est une balade poétique, une célébration de la beauté de la nature. L'errance d'une vieille femme qui se ressource auprès des arbres et des animaux dont elle se sent plus proche que des humains. Certains passages sont magnifiques. Un livre qui se respire.
Sophie Hunzinga et Grieg son compagnon ont décidé, il y a trois ans de se retirer dans une ancienne bergerie qu'ils ont achetée dans un endroit au nom prédestiné : « Les bois-bannis ». Ils ont choisi volontairement ce lieu-dit, situé à environ une heure de marche de tout lieu d'habitation, et qui fut autrefois peuplé par des amish, à moins que ce ne soit des anabaptistes, dans le but de vivre au plus près de la nature et en harmonie avec elle mais de fuir la compagnie des hommes.
Une jour, une petite chienne fait son apparition sur le pas de la porte en quête de nourriture. Ce jour-là, elle ne fait que se restaurer et repart. Mais, contre toute attente elle revient et Sophie finit par « l'adopter » , la baptisant Yes ; elle s'aperçoit que celle-ci a été victime de violence zoophile.
Grieg ne vit que par ses livres, Sophie est écri-vaine et doit se rendre à une rencontre littéraire. Ceci inclut un voyage en train, donc une sortie d'un territoire protégé, mais cependant anxiogène, car on sent au fil des pages que le danger rode. Pour cette équipée, elle décide de chausser des Buffalos en hommage à Brigitte Fontaine qu'elle admire.
""Quelle idée d'avoir chausser ce matin ces grolles monstrueuses pour venir disserter du regard de la gazelle ? – Oui, mais on annonçait de la pluie et c'était les mêmes que celles de Brigitte Fontaine, chanteuse archi-culte, écrivain aussi, un an de plus que moi, laquelle un jour lança ; « Si on me dit écri-vaine, je tue. »""
On assiste au quotidien du couple, une vie saine, frugale, de longues marches dans les alentours, une réflexion sur la société actuelle, sa violence, sa responsabilité dans la nouvelle extinction de masse touchant oiseaux notamment. Leur situation est plus gaie depuis l'apparition de Yes dans leur vie, car cette chienne déborde d'énergie, une énergie communicative.
Sophie Hunzinga , avatar de Claudie Hunzinger, on l'a bien compris, est touchante par son réalisme par rapport à la situation de la planète et l'évolution du monde, et j'avoue que parfois j'ai envié son courage, aller s'installer loin de tout, des hommes, des commerces, (pour ne pas parler du désert médical certain!) et vivre au contact de la Nature. C'est un choix audacieux et lucide dont le commun des mortels n'est pas forcément n'est pas capable de faire ou de supporter.
J'ai beaucoup aimé sa tirade rageuse sur le mot « écrivaine » qu'elle persiste à écrire « écri-vaine » car pour elle il s'agit d'un terme péjoratif, comme un écrivain au rabais, opinion que je partage totalement, cela va de soi. Il ne faut pas s'y tromper, l'auteure nous parle aussi de la solitude et de la vieillesse dans un monde déshumanisé en nous rappelant que les animaux sont souvent plus bienveillants à notre égard que les humains.
Je retiendrai aussi le fait de se construire un lit avec un cadre en bois et des piles de vieux journaux, (de vieux exemplaires du « Monde » attachées entre elles sur lesquelles ils ont déposé leur matelas, lit dans lequel ils dormaient tous les trois, Yes, la chienne entre eux-deux !
Claudie Hunzinger nous propose également un voyage en littérature où l'on côtoie aussi bien des philosophes de l'antiquité que des auteurs contemporains, de Démocrite à Marguerite Duras en passant par le génial Tolstoï dont elle étrille un peu le mode de vie au passage , pour ne citer qu'eux...
Ce roman m'a beaucoup plu, car il y a quand même de la lumière dans cette réflexion, mais il faut reconnaître que, si l'on est affecté par la sinistrose ambiante, cela risque de plomber le moral...
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure
#Unchienàmatable #NetGalleyFrance
Lien : HTTPS://LESLIVRESDEVE.WORDPR..
«Yes I said yes I will Yes»
Couronnée par le Prix Femina 2022, Claudie Hunzinger a réussi avec ce roman, qui raconte la rencontre d’un chien errant avec un couple âgé vivant en marge du monde, un cri d’alarme écolo-féministe, mais aussi une belle déclaration d’amour.
La nuit n’était pas encore tombée aux Bois-Bannis, le refuge de Sophie et Grieg, lorsqu’une ombre a pris l’apparence d’un chien errant, ou plus exactement d’une chienne. Sans doute affamée, elle n’a pas tardé à s’approcher. «La fuyarde avait pris la pluie avant nous, elle venait de la pluie, de l’ouest, et sentait le chien mouillé. J’ai cherché s’il y avait une plaque au collier. Au passage, j’ai scruté le pavillon de ses oreilles à la recherche d’une identité, d’un tatouage, de quelque chose, mais rien, sauf une tique que j’ai enlevée avec le crochet en plastique jaune toujours dans la poche de mon pantalon. La chienne se laissait faire. Je lui disais, je suis là, c’est fini, tout va bien.» Après avoir rapidement mangé et bu, la voilà pourtant qui prend la fuite. Elle n’a même pas le temps de répondre au nom que Sophie lui a trouvée, «Yes». Yes comme dans l’envolée de James Joyce, «Yes I said yes I will Yes».
Mais ce n’est que partie remise. Il faut laisser à l’animal, dont on découvrira qu’il a été maltraité, le temps d’accepter l’hospitalité que lui offre Sophie.
Le récit va alors prendre la forme d’une enquête – qu’est-il arrivé à la chienne, d’où vient-elle, que fuit-elle? – et d’une quête, celle qui lie l’homme – ici plus exactement la femme – à l’animal. Yes est adoptée, partage le quotidien de Sophie et Grieg et les accompagne dans leurs excursions au cœur d’une nature menacée.
Ce dernier formant sans doute le cœur du livre. La menace plane en effet sur ces pages, celle d’un environnement qui n’est plus préservé, celle aussi qui accompagne la vieillesse avec laquelle le couple doit composer.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, la venue de Yes est d’abord l’occasion pour Sophie de retrouver une vitalité assoupie, d’interroger sa vie de couple, de repartir explorer son environnement. Conjuguant «l’énergie pure» de Yes et son corps «vieil arbre qui avait perdu le sens de l'équilibre, un peu vacillant, mais avec encore de l'imagination et un reste d'énergie», elle retrouve le goût de ,se tailler vite fait». Quand Grieg se réfugie dans les livres, Sophie préfère «lire le dehors» et comprendre ainsi «qu'on n'est pas emmurés dans notre espèce, une espèce séparée des autres espèces, différente mais pas séparée, et que faire partie des humains n'est qu'une façon très restreinte d'être au monde. Qu'on est plus vaste que ça.»
Claudie Hunzinger trouve alors une langue d’une grande poésie pour accompagner ses escapades. Elle convoque tous les sens pour dire les bruits et les odeurs, les couleurs et les saveurs dans un foisonnement charmant. En courts chapitres, elle tente de conjurer un double compte à rebours funeste, celui qui a été déclenché par le réchauffement climatique – et peut-être bien avant – et celui qui rapproche les humains de leur fin. «Le pire pouvait arriver d'un instant à l'autre. Il était déjà là. On s'était soudain retrouvés dans un temps de charniers humains, animaux, végétaux, comme toujours, mais en accéléré. Un temps d'effroi global. Qui pouvait y échapper? Personne ne pouvait y échapper.»
Alors il reste le bonheur d’être au monde.
https://urlz.fr/kD9j
Voilà trois ans que Sophie et son compagnon Grieg se sont installés dans une vieille maison isolée au cœur des Vosges, au lieu-dit « Les Bois-bannis ». Dans ce couple âgé, elle est écrivaine (« écri-vaine », ainsi qu’elle se qualifie elle-même), tandis que lui passe désormais ses journées à dormir et ses nuits à lire. Ils sont loin de tout, à l’écart des humains et des commerces, faisant corps avec la Nature qui les entoure, et cela leur va très bien.
Un jour, une petite chienne déboule dans leur vie. Manifestement maltraitée, échappée de son tortionnaire, elle trouve refuge auprès du couple et s’attache aussitôt à Sophie, qui le lui rend bien. Elle baptise la chienne « Yes », comme un oui un peu étonné à la vie qui jaillit, inattendue, fraîche, joyeuse, énergique, dans la maisonnée sur le point de s’engourdir dans son train-train. Avec Yes, Sophie chausse ses Buffalos, enfile sa parka et s’embarque dans de longues balades à travers la forêt montagneuse.
Il n’y a pas vraiment de péripéties dans « Un chien à ma table », mais il y a beaucoup d’autres choses. A mi-chemin entre la chronique d’une vie d’ermites et une réflexion sur le monde comme il va (mal), Sophie (double littéraire de l’auteure) s’interroge sur la vieillesse, le métier d’écrivain, le langage, les livres, la société déshumanisée, la Nature, l’écologie, les rapports entre humains et animaux et leur bienveillance (ou pas) les uns à l’égard des autres, la frontière entre les espèces, ce qui les caractérise. On y lit beaucoup d’amour et de tendresse, il y a de la révolte et de la résistance, la mort n’est pas encore là, tout n’est pas encore perdu. Pourtant on sent bien qu’il est minuit moins cinq, que l’atmosphère est vaguement pré-apocalyptique en cette ère de fatal anthropocène. Il y a comme une urgence à vivre, à aimer, à respecter le vivant. C’est le message révélé à ce couple vieillissant par Yes, surgie de sa montagne telle un ange gardien porteur d’un message de rédemption. Porté par une écriture poétique, il y a donc un peu de tout cela dans ce livre plus ou moins structuré, plus ou moins développé, plus ou moins compris et convaincant. J’ai plus ou moins aimé.
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Dernière réaction par fadila chaabane il y a 3 heures
Dernière réaction par passionlectrice il y a 3 jours
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Rendez-vous le mardi 28 mars à 19h sur le site « Un endroit où aller »