Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Que 72 pages lues avec difficulté ! Le pitch est attirant tout comme l’ambiance steampunk qui s’y profile, les dessins de Paris sont jolis mais les dessins des personnages ne sont pas agréables !
Par moment j’ai eu l’impression d’être à notre époque alors que c’est de la fantasy steampunk qui vire au fantastique puis tout aussi rapidement je me suis retrouvée dans un manga avec tous les codes que j’ai pu identifier dans le genre !
Une déception à laquelle j’attribue malgré tout 2 étoiles pour le Paris de l’époque et le fonds de l’histoire que j’ai perdu de vue assez rapidement !
Dommage, la couverture est sympathique et m’a promis quelque chose que je n’ai pas retrouvé.
#Wahkan #NetGalleyFrance
Paris 1889. Un tueur en série rôde sur la Tour Eiffel alors que l'Exposition universelle se prépare. L'Inspectrice Eléonore Kowalski est sur le coup et se voit affublée d'une jeune recrue, Jules Castignac. La traque peut commencer.
Le scénariste Maxe L'Hermenier place une intrigue polar dans un Paris rétro futuriste. On est bien en 1889 mais avec une dimension SF distillée plutôt habilement. Le récit est agréable à lire et offre une aventure complète divertissante.
Brice Cossu et Alexis Sentenac (dessinateurs notamment sur l'album Goldorak) croquent parfaitement le Paris Steampunk y plaçant pas mal de trouvailles astucieuses. Je dois avouer ne pas être trop fan des visages hyper expressifs qui rappellent les mangas et japanimes de mon enfance mais j'imagine que ça passera très bien auprès du jeune public.
Ce récit complet offre un polar rétro futuriste, frais et amusant. Une lecture sans prétention qui en appelle peut-être d'autres tant cet univers paraît déclinable sur des aventures supplémentaires.
Se replonger dans l'univers de Goldorak plus de 40 ans après ses aventures télévisées fait forcément quelque chose. Le dessin animé a bercé l'enfance de nombreux quadragénaires et quinquagénaires et l'intérêt était de découvrir ce que les illustrateurs et auteurs en font en 2021. L'autre intérêt était aussi de redécouvrir Goldorak avec ses yeux d'adulte et donc forcément davantage de prise de recul, d'analyse et un avis critique plus affiné. Le pari était donc de donner une suite aux aventures du prince d'Euphor et de tous les personnages du dessin animé tout en conservant l'esprit des aventures originelles. Ce pari est réussi avec des aventures qui se déroulent 10 ans après la fin des troupes de Véga. Le pitch est qu'une nouvelle bataille s'annonce car toutes les troupes de la planète Arkhen d'où sont originaires les méchants de l'histoire n'ont pas disparu et un vilain golgoth, l'hydragon, menace à nouveau la Terre. Goldorak doit revenir ...
On retrouve avec plaisir Actarus, Alcor, Vénusia, Phénicia, le professeur Procyon et tous les autres dans ce roman graphique de 167 pages. Les dessins et les textes très sont réussis.
Le contenu nous interroge aussi sur des problématiques actuelles comme l'exil et l'accueil d'autres populations, avec la difficulté à cohabiter ensemble.
Une belle découverte !
Goldorak, Go !!!!
Beaucoup de descriptions de l'album déjà, je me retrouve plutôt dans les commentaires et je ne vais donc pas en rajouter inutilement.
Juste un poil déçu par le scénar feel good, très american movie, mais on sent la sincérité et le plaisir des auteurs, ce qui efface la sensation.
En lisant ce Goldorak, j'ai beaucoup pensé à l'hommage pour un autre petit robot de notre enfance, mise en oeuvre dans les années 2000 par Naoki Urasawa au travers du manga Pluto. Astro Boy aussi aurait pu nous sortir des griffes de Véga :).
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