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Très sympathique roman, une sorte de Downtown Abbey dont l'intrigue se déroule en Allemagne avec tous les personnages des maitres et des serviteurs comme on aime. Je pense lire tous les 6 tomes si l'auteur réussi à nous tenir en haleine aussi bien que dans son premier.
En route pour le cinquième et avant-dernier volet de cette délicieuse saga …
Augsbourg (Allemagne) 1935. Les jumeaux adolescents de Paul et Marie Melzer (riches propriétaires d’une usine de textile) ont bien grandi. Leo étudie la musique à Munich. Dodo (Dorothéa) qui s’est formée au pilotage aérien à Berlin, vient tout juste de rentrer à la villa aux étoffes. Elle cherche (en vain !) un premier emploi. On ne prend pas franchement au sérieux une jeune fille qui prétend vouloir postuler à un « métier d’homme » … Quant à la fougueuse Henni (Henriette) la fille de Kitty et nièce de Paul Melzer, elle est amoureuse de Leo, son cousin germain. Malheureusement cela ne semble pas être réciproque … Gertie, ancienne femme de chambre de la famille, devenue depuis peu secrétaire chez Ernst Von Klipstein (ex-amoureux « transi » de Marie Melzer puis ex-mari de Tilly) est sur le point de voir sa vie sociale totalement bouleversée …
Le chancelier Hitler est à présent au pouvoir. Marie (dont le père était juif) est inquiète : ces derniers commencent à perdre leur emplois et à être rejetés de la « bonne société » allemande pro-nazie … Sebastian, le mari d’Elisabeth Melzer n’est guère plus à l’abri que les juifs dans cette Allemagne fasciste : il est communiste et ne s’en cache pas …
De 1935 à 1936, les évènements (souvent tragiques …) vont s’accélérer. Un récit qui décrit la situation difficile (voire dramatique) vécue quotidiennement par une grande partie de la population allemande, victime de la folie furieuse du chancelier Hitler et de sa politique aryenne. Rapidement lâchée par une autre partie de la population, bien trop effrayée par les éventuelles conséquences si elle leur venait en aide … Sans oublier ceux qui sont ravis de la situation, ne cachant plus leur antisémitisme … La famille Melzer va-t-elle réussir à ne pas exploser dans ce chaos ? …
Une intrigue bien écrite, très agréable à lire, depuis le tout début. On retrouve avec un grand plaisir tous les protagonistes des précédents tomes (membres de la famille, amis ou domestiques …) Voici donc un cinquième opus qui m’a littéralement emportée !
Dernier opus de la saga :beaucoup apprécié cette vision de la guerre 39/45 vue du côté allemand.On peut comprendre ce que peuvent ressentir de nos jours les civils ukrainiens.La vie côtoie la mort ! le côté romance souligne d'autant mieux les horreurs d'une guerre,les dilemmes moraux ...et le côté historique nous amène à la réflexion. Une littérature à ne pas mépriser!!!!
Nous retrouvons les anciens protagonistes de la « villa aux étoffes » située à Augsbourg (en Allemagne) en 1930. Paul et Marie Melzer ont eu un troisième enfant (Kurt) âgé de quatre ans. Leurs ainés (les jumeaux) sont devenus deux beaux adolescents de quatorze ans. Léo (Léopold) se verrait bien pianiste, ou plutôt compositeur de renommée mondiale (il est effectivement très doué …) Alors que sa soeur Dodo (Dorothea) ne rêve que de pilotage et de mécanique (elle est également particulièrement brillante !)
Elisabeth, la soeur ainée de Paul, est à présent mariée à Sebastian Winkler, l’ancien instituteur (voir le volet précédent …) Leur petite famille s’est installée dans une aile de la villa, spécialement construite pour eux. Ils ont eu trois enfants : Johann (cinq ans), Hanno (trois ans) et la petite Charlotte (à peine deux ans …) Sebastian Winkler a voulu rester ouvrier dans l’usine de son beau-frère Paul, refusant de renier ses origines modestes et son adhésion au communisme. Quant à Kitty, la petite soeur de Paul Melzer, elle a épousé – après la mort de son premier mari, le père de sa fille Henriette (Henni, quatorze ans) – Robert Scherer, un ancien domestique de la villa aux étoffes, qui est allé faire fortune en Amérique …
On retrouve – de même – tous les domestiques (Fanny Brunnmeyer, Else, Gertie, Liesel, Christian, Hanna et Humbert …) L’horrible Augusta (la mère de Liesel) et Gustav (son époux) ont quitté la villa aux étoffes depuis très longtemps (pour s’établir maraichers) et ont bien du mal à joindre les deux bouts, avec leurs jeunes garçons : Maxl, Hansl et Fritz …
Depuis le Krach de 1929 à New-York, l’économie mondiale s’est effondrée et l’usine des Melzer en subit les graves conséquences : il va falloir licencier au grand dam de Paul … Pire, d’odieux actes antisémites apparaissent depuis peu … Sans oublier un certain Adolf Hitler qui commence à faire parler de lui … Walter Ginsberg, le seul ami de léo (dont la mère travaille à l’atelier de couture de Marie Melzer) en a déjà fait les frais : devront-ils émigrer en Amérique ?…
Une très agréable quatrième partie, au cours de laquelle on sent monter lentement une réelle tension politico-économique : un opus pas si « léger » que cela, finalement … J’attends avec une grande impatience la suite (avant-dernier épisode de cette saga, dont j’apprécie beaucoup l’intrigue depuis le début !) Mon côté « fleur bleue » probablement !
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