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Un patachon dans la mondialisation ; chroniques et coups de gueule

Couverture du livre « Un patachon dans la mondialisation ; chroniques et coups de gueule » de Thomas Morales aux éditions Pierre-guillaume De Roux
Résumé:

« Un patachon dans la mondialisation », c'est un être égaré, inadapté, ne souhaitant ni convaincre, ni séduire à tout prix, juste témoigner de la beauté fugace de certaines oeuvres... » Patachon peut rimer avec passion et action... La preuve ! Cette lettre tout feu tout flamme que Thomas Morales... Voir plus

« Un patachon dans la mondialisation », c'est un être égaré, inadapté, ne souhaitant ni convaincre, ni séduire à tout prix, juste témoigner de la beauté fugace de certaines oeuvres... » Patachon peut rimer avec passion et action... La preuve ! Cette lettre tout feu tout flamme que Thomas Morales adresse au malheureux (et misérable) écrivain qui tente sa chance : « Vous auriez été une femme, je ne dis pas, issu d'une minorité visible, encore mieux, victime d'un génocide ou, à la limite, de violences conjugales, bingo, votre cas aurait pu intéresser les masses téléphages et les annonceurs. Sur ce terreau fertile, quelques addictions (drogue, sexe, religion, etc...) auraient pu allègrement se greffer, de quoi nourrir votre personnalité, la consolider, alors là, je vous assurais les plateaux de Busnel, Hanouna et Ruquier ». Suivons notre patachon en folie... Quand il ne fait pas l'apologie quasi criminelle (susceptible de poursuites non automobiles celles-là !) de l'automobile - Ecrire ou conduite, il faut choisir - en nous citant l'exemple de Paul Morand, frappé d'addiction automobile pour le meilleur ( de son talent), c'est au cinéma X - La Haie d'honneur - que va sa nostalgie d'une certaine fraicheur dans l'âme, « Un cri d'amour surtout pour cet autre cinéma, sorte d'itinéraire bis, flirtant avec les limites de la loi et parfois celles du bon goût, réalisé avec très peu de moyens et dégagé de toutes valeurs bourgeoises, qui déshabillait les femmes et en disait finalement long sur ces années 70/80.
(...) C'était bien avant l'arrivée de la VHS et du virus du Sida. (...) On ne parlait pas d'industrie du sexe, de viagra, de chirurgie plastique et d'artifices pour soutenir notamment la courbe des ventes. Un cinéma pratiqué entre copains consentants, 100 % d'origine naturelle, où la fesse s'ébattait librement dans le champ de la caméra. » D'ailleurs c'est sa haine du marketing qui anime notre patachon comme en témoigne son commentaire haut en couleurs sur le marathon saisonnier des auteurs de la rentrée - « Pour un passage à la télé, certains sont mêmes prêts à se mettre à nu, voire à dénoncer la pauvreté, le cancer et la pollution. » Comment se consoler dans ses conditions sinon par la contemplation émue des territoires perdus ? À commencer par les bistrots, « derniers refuges avant l'inventaire, [qui] permettaient d'étancher sa soif et ses peines», la poésie d'une banlieue encore champêtre, sans barres d' HLM à perte de vue, les rapports hommes-femmes qui devaient encore tout au hasard amoureux et non à la défense des droits de l' « homme » ... Ce savoir-vivre d'antan s'applique même au chroniqueur mondain qui « n'était pas encore le ramasse-crottes des « pipoles » à la botte de quelques maquignons. (...) Ce dandy des salles de rédaction pouvait parler chiffon avec un premier ministre, mécanique avec une call-girl et politique étrangère avec sa concierge. Rien à voir avec l'archétype du journaliste formaté et tout juste sevré. » Parmi d'autres coups de gueule, on ne résistera pas à : « Place à Javel-sur- Saine ! La propreté, cette nouvelle maladie des classes dirigeantes, a sorti les pauvres en dehors du périphérique. » Voilà ! Maintenant que vous connaissez l'état d'esprit de notre patachon, à vous de découvrir les précieuses pièces à conviction - les oeuvres !- et les innombrables témoins à charge nommés Doisneau, Boudard, Audiard, Simonin, Nucéra, Brassens , Aymé et tant, tant d'autres...

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