Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Ce court roman (deuxième partie de Du côté de chez Swann) contient tout ce qu'on aime lire : une peinture sociale, celle de l'immortel clan Verdurin et du cercle aristocratique de Mme de Saint-Euverte, dans les années 1880 ; une histoire d'amour et de jalousie, mettant en scène un dandy et une courtisane ; des réflexions sur l'art (peinture et musique) ; le comique et le tragique ; le passage du temps et le phénomène de mémoire involontaire ; enfin, un récit tout en analyse et des dialogues étincelants, et bien souvent hilarants. Proust a mis ici tout ce qu'il pense et sent sur l'amour. Roman qui condense toute la Recherche, confession intime cryptée, Un amour de Swann est un chef-d'oeuvre dont le sens est caché sous de multiples enveloppes, métamorphoses, synthèses et fusions - profondeur que n'épuise jamais la lecture.
Pas de transition entre la fin de Combray et le début de cette seconde partie.
On devine, au fil de récit, que Swann est un aristocrate coureur de jupons, qui s’éprend d’une demi-mondaine.
Elle le fait inviter chez des bourgeois qui se piquent d’être des intellectuels à la mode. On sent de l’humour de la part du narrateur lorsqu’il fait parler un certain docteur.
Tout au long du récit, j’ai eu envie de crier à Swann : « Mais ouvre les yeux sur cette femme, bon sang ! Dés le premier abord, tu ne l’as pas trouvé jolie, ni même charmante. Elle te cache des choses, attention ! » Mais non, l’amour de Swann était aveugle. Et nous de deviner que M. De Charlus est tombé lui aussi sous le charme d’Odette.
J’ai aimé les pages sur la musique de Vinteuil, qui rappelle à Swann les premiers temps de son amour.
Moins de couleurs, moins de nature dans cette seconde partie. Plus de rapports sociaux sous la Troisième République.
L’image que je retiendrai :
Celle de Swann à la recherche d’Odette dans tous les restaurants de Paris encore ouvert tard le soir.
Quelques citations :
« Il se plongeait dans le plus enivrant des romans d’amour, l’indicateur des chemins de fer, qui lui apprenait les moyens de la rejoindre, l’après-midi, le soir, ce matin même ! »
« Ces images étaient fausses pour une autre raison encore : c’est qu’elles étaient forcément simplifiées. »
http://alexmotamots.fr/?p=2398
C’est bien ce dont je me souvenais. Proust m’ennuie profondément.
Désolée pour les amateurs, voire les inconditionnels.
Cette lecture confirme mon souvenir. Des phrases interminables pour raconter pas grand-chose.
Swann passe du désir à la jalousie à l’ennui pour Odette, femme de peu de cervelle.
De dîners en soirées mondaines, c’est l’analyse psychologique d’une société oisive et superficielle.
D’aucuns admirent ce style ampoulé et tarabiscoté, ces phrases de parfois une page, où l’on ne sait plus de quoi on parle, ces conversations futiles….
Personnellement, je n’y ai pas trouvé de plaisir.
J’espère que Mickaël Uras me pardonnera.
Tout le talent d'un écrivain qui sur le fond ne raconte pas grand chose. Une histoire banale bien écrite
Un chef d'oeuvre ! La puissance des mots, le génie d'un auteur et la sensibilité d'un homme !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Revenu sur les terres de son enfance, l'auteur entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été...
Nous suivons Mathilde Levesque, agrégée de lettres, dans un lycée du 93, pendant une année scolaire...
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction