Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
À la demande de François Ier, pour lequel il avait déjà écrit plusieurs traités, le cordelier Jean Thenaud (c. 1480 1542) lui adresse une sorte de vade-mecum sur la kabbale, que liront bien des contemporains, dont le célèbre Henri Corneille Agrippa. Le roi n'étant pas satisfait du texte en vers, Thenaud lui présente deux ans plus tard (en 1520 1521) un texte en prose que nous conna issons grâce à trois manuscrits. Quelques années auparavant Jean Pic de La Mirandole puis Jean Reuchlin et Paul Rici avaient révélé au monde chrétien la riche et suggestive complexité de ce courant mystique juif, et surtout son importance pour le renforcement de l'apologétique catholique. On sait depuis quelques années que le développement en France de cette pensée ne s'est pas fait de manière marginale, mais que les plus grands érudits ont tenu compte du Zohar et de ses commentaires pour expliquer les Écritures. L'édition dûment annotée de cet ouvrage de Thenaud permet enfin d'évaluer les connaissances qu'avaient sur la kabbale des hommes cultivés mais non spécialistes, et de comprendre comment la christianisation s'est effectuée sur des thèmes aussi import ants que ceux des quatre mondes (et en particulier du monde angélique), de l'immortalité de l'âme ou des différents noms de Dieu.
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