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Stefan Zweig ... seuls les vivants : écrits et paroles d'un européen

Couverture du livre « Stefan Zweig ... seuls les vivants : écrits et paroles d'un européen » de Philippe Lacadee aux éditions Michele
  • Date de parution :
  • Editeur : Michele
  • EAN : 9782815600828
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le goût du savoir avait poussé Zweig au goût des langues et à l'errance dans de nombreux pays, au point qu'il se décrivait comme le « Juif errant ». Il aimait l'Europe des langues à laquelle il adressa de véritables déclarations d'amour pour la soulager de sa souffrance, de « sa maladie mentale... Voir plus

Le goût du savoir avait poussé Zweig au goût des langues et à l'errance dans de nombreux pays, au point qu'il se décrivait comme le « Juif errant ». Il aimait l'Europe des langues à laquelle il adressa de véritables déclarations d'amour pour la soulager de sa souffrance, de « sa maladie mentale ». Il souhaitait qu'elle recouvre sa sensualité poétique, sa clarté, son élégance, la chaleur de la vie, l'agilité de sa parole. Sa réponse aux événements politiques et à la montée du nazisme fut celle « d'un combattant pacifiste », prenant appui sur le prophète Jérémie, sur la vie d'Érasme et de Montaigne, tout en révélant la persécution de la barbarie nazie dans Le Joueur d'échecs.

Par la vivacité de ses écrits, tout comme son ami Freud, il apporta la lumière lucide mais pessimiste d'un regard désespéré sur le monde et l'Europe. L'essentiel de ses conférences et écrits portent la marque de son combat pour « une Europe de la culture, des arts et des sciences » qui reste d'actualité.

Être passionné, il écrivit sur les passions fondamentales de l'être humain que sont l'amour, la haine et l'ignorance. Du fait de la haine de soi, il portait en lui sa bile noire, sous les couleurs de sa culpabilité mélancolique.

Dans ce livre, nous avons voulu montrer, à travers ses derniers écrits et les nombreuses lettres adressées à ses amis, qu'ayant perdu les racines de sa langue assassinée par le IIIéme Reich, Zweig ne se compta plus parmi ceux dont il disait « Seuls les vivants créent le monde », car son corps ne pouvait plus résonner avec la poésie de la langue perdue. Privé de sa plume, il décida de s'effacer tandis que...Seuls les vivants de ses romans et nouvelles demeureraient.

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