Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres », disait Donatien-Alphonse-François de Sade. Pour autant qu'on ne réduise pas sa pensée à une pathologie, c'est bien l'exagération et l'outrance de son oeuvre qui a conduit le divin marquis à passer l'essentiel de sa vie en prison, et ses livres à demeures longtemps dans le silence des « enfers » de la Bibliothèque nationale. Cette entreprise philosophique a tour à tour été récupérée par ceux qui voulaient voir en Sade le prisonnier martyr de la monarchie, le chantre de la subversion, l'opposant à la peine de mort et au respect des lois, mais aussi, « l'apôtre des assassins », l'apologiste du crime, et même l'inspirateur de la barbarie nazie.
Autant de méprises autour de sa pensée nécessitaient quelque éclaircissement. Hugues Jallon, en nous livrant ici une politique de l'oeuvre du marquis, nous invite à comprendre l'évolution de la réflexion philosophique de Sade en y intégrant l'angle fructueux de la relation au droit.
En plaçant la question du corps, du désir, de la jouissance au centre du débat politique et juridique, Sade reconsidère les fondements du droit en maintenant un état d'insurrection permanent pour ne pas céder à la tentation du respect de la loi. Il passe de la transgression pure et simple au détournement de celle-ci au profit d'un ordre de luxure, organisé autour du crime et de l'arbitraire.
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