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(re)construire la communaute. la reception du romantisme politique so us la republique de weimar

Couverture du livre « (re)construire la communaute. la reception du romantisme politique so us la republique de weimar » de Christian Roques aux éditions Maison Des Sciences De L'homme
  • Nombre de pages : 366
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Partant du constat que le paradigme du « romantisme politique » [politische Romantik] connaît un regain d'intérêt important en Allemagne sous la République de Weimar (1918-1933), au point de constituer un idéologème essentiel du discours politique de l'époque, en congruence avec les réseaux... Voir plus

Partant du constat que le paradigme du « romantisme politique » [politische Romantik] connaît un regain d'intérêt important en Allemagne sous la République de Weimar (1918-1933), au point de constituer un idéologème essentiel du discours politique de l'époque, en congruence avec les réseaux discursifs de la « communauté » [Gemeinschaft], de la « nation » [Nation] ou du peuple [Volk], qui sont les « mots magiques » (Kurt Sontheimer) de la vie intellectuelle weimarienne, le présent ouvrage procède à une analyse archéologique des discours sur le « romantisme politique » sous la République de Weimar.Par le recours à une conception de la « réception » qui met entre parenthèses la fonction « auteur » il s'agit d'analyser les stratégies discursives qui se structurent autour du paradigme « romantique » entre 1918 et 1933. L'attention va donc aux discours qui se réfèrent explicitement au « romantisme politique » sans préjuger de la « justesse » ou de la « vérité » de cette référence.
L'étude d'un corpus d'auteurs pour qui la référence romantique est explicite et centrale (Sigmund Rubinstein, Carl Schmitt, Othmar Spann, Karl Mannheim, Wilhelm von Schramm et Paul Tillich) ainsi que des réseaux sociaux qui s'organisent autour d'eux, permet de conclure à l'existence d'une sensibilité « romantique » centrale au monde weimarien, qui transcende les oppositions politiques (gauche/droite, conservateur/progressiste, nationaliste/universaliste, etc.) et qui se construit dans l'opposition fondamentale à l'individualisme matérialiste du « libéralisme » capitaliste.

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