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Raoul Salan

Couverture du livre « Raoul Salan » de Jean-Paul Angelelli et Bernard Zeller aux éditions Pardes
  • Date de parution :
  • Editeur : Pardes
  • EAN : 9782867144981
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un vers de Baudelaire ouvre les mémoires inachevés de celui qui incarnera le combat pour l'Algérie française : «J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.» Ce «Qui suis-je?» Salan permet de suivre son excep tionnel destin. Admis à Saint-Cyr en 1917, il choisit l'infanterie coloniale. Les... Voir plus

Un vers de Baudelaire ouvre les mémoires inachevés de celui qui incarnera le combat pour l'Algérie française : «J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.» Ce «Qui suis-je?» Salan permet de suivre son excep tionnel destin. Admis à Saint-Cyr en 1917, il choisit l'infanterie coloniale. Les combats de novembre 1918 marquent pour la vie ce jeune officier. Détaché dans l'administration coloniale en Extrême-Orient (1924-1937), il sort de la tourmente de 1940 avec trois citations. En 1944- 1945, du débarque ment en Provence à l'Allemagne, il mène ses troupes jusqu'à la victoire. En Indochine, aux côtés de Leclerc, en 1945, puis de De Lattre, en 1951, il défend ce pays qu'il a bien connu dans l'entre-deuxguerres.
Il y af fronte un ennemi implacable : le Viêtminh.
En Algérie, de 1957 à 1958, il combat un autre ennemi: le FLN, et rétablit une situation compromise, non sans échapper à un attentat politique (affaire du bazooka). En mai 1958, il couvre une révolte patriotique contre la IVe République, appelant le général de Gaulle au pouvoir pour sauver l'Algérie française.
Nommé gouverneur militaire de Paris en 1959, le général Salan s'inquiète des ambiguïtés algériennes de la politique gaullienne. En avril 1961, il s'associe à un coup d'État militaire qui échoue. Il plonge alors dans une résistance militaro-civile, l'OAS (Organisation de l'armée secrète), qu'il conduit jusqu'à son arrestation en 1962. Condamné à la détention perpétuelle, il échappe à la peine de mort. Libéré en 1968, il se retire avec sa famille et recouvre tous ses droits. Jusqu'à sa mort, il n'oubliera ni ne pardonnera la liquidation tragique de l'Algérie française.

«Je suis le chef de l'OAS. Ma responsabilité est donc entière. Je la revendique [...]. Je n'ai de compte à rendre qu'à ceux qui souffrent et meurent pour avoir cru à une parole reniée et à des en ga - gements trahis. » (Extraits de la déclaration de Raoul Salan à son procès, le 16 mai 1962.).

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