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Pompéi

Couverture du livre « Pompéi » de Theophile Gauthier aux éditions Magellan & Cie
Résumé:

? Un récit de voyage qui bascule dans le conte fantastique et onirique. ? Ce conte réalise un rêve de voyageur : faire revivre un monde disparu en arpentant ses ruines. FORMIDABLE INCITATION AU VOYAGE ! ? Théophile Gautier crée l'archétype de la femme fatale dans la cendre du Vésuve, et anime la... Voir plus

? Un récit de voyage qui bascule dans le conte fantastique et onirique. ? Ce conte réalise un rêve de voyageur : faire revivre un monde disparu en arpentant ses ruines. FORMIDABLE INCITATION AU VOYAGE ! ? Théophile Gautier crée l'archétype de la femme fatale dans la cendre du Vésuve, et anime la ville fantôme par l'enchantement amoureux. Deuxième édition, revue et complétée préface de Émilie Cappell.

Le 1er mars 1852, Théophile Gautier publia Arria Marcella, souvenir de Pompéi dans La Revue de Paris, qu'il dirigeait depuis son retour d'Italie. En 1863, l'Arria figure dans les Romans et Contes. Gautier rejette alors les traditionnelles «impressions de voyage» pour « le simple récit d'une aventure bizarre et peu croyable, quoique vraie » : un «amour rétrospectif» se noue à Pompéi, faisant basculer le récit de voyage dans le conte fantastique et onirique. Ce conte raffiné réalise un rêve de voyageur : faire revivre un monde disparu en arpentant ses ruines. Le lecteur entre dans un récit réaliste et pittoresque, visite Pompéi avec les trois jeunes héros de l'excursion napolitaine et partage bientôt l'hallucination sensuelle d'Octavien, amoureux idéaliste. Cette ambivalence figure celle de Théophile Gautier dont Victor Hugo disait qu'il était à la fois « fils de la Grèce antique et de la Jeune France ».

Extrait : « La lune illuminait de sa lueur blanche les maisons pâles, divisant les rues en deux tranches de lumière argentée et d'ombre bleuâtre... Ce jour nocturne, avec ses teintes ménagées, dissimulait la dégradation des édifices. L'on ne remarquait pas, comme à la clarté crue du soleil, les colonnes tronquées, les façades sillonnées de lézardes, les toits effondrés par l'éruption ; les parties absentes se complétaient par la demiteinte, et un rayon brusque, comme une touche de sentiment dans l'esquisse d'un tableau indiquait tout un ensemble écroulé. Les génies taciturnes de la nuit semblaient avoir réparé la cité fossile pour quelque représentation d'une vie fantastique. »

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