L'étude des rapports que l'habitant noue avec ses milieux de vie permet de discerner la spécificité de l'écologie humaine, comme les naturalistes l'ont fait pour les différentes formes de la vie sur terre depuis la fin du 19ème siècle. L'homme influence l'environnement comme agent biologique et comme aménageur volontaire. Comme agent biologique, il est à la fois un individu et un membre de groupe, ce qui engendre des relations à deux niveaux : celles avec son propre environnement et celles avec le groupe qui est un paramètre environnemental à la fois désiré et subi. Comme aménageur volontaire, il intervient pour modifier l'environnement à son avantage, soit en agissant de son propre chef, soit en s'en remettant aux actions collectives. Peuvent se distinguer l'aménagement "décrété", issu de considérations idéologiques telles que le conservatisme, l'écologisme et les utopismes, et l'aménagement "vécu", définissant par la pratique les rapports entre le milieu rencontré ou imposé et les besoins vitaux, qu'ils soient physiologiques et tout autant psychologiques.
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