« Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme » ...Dans la famille Apothéoz, l'ambition conduit toujours à une mort d'exception. Convaincu que son nom porte malheur, Théo a décidé de ne jamais rien entreprendre. À 30 ans, il vit de petits boulots et habite chez son père. Il aime Camille depuis l'enfance, mais elle n'en sait rien. Quand Théo rencontre Antoine Pépin, un écrivain en panne d'inspiration, c'est le début d'une étonnante amitié. Ce dernier ne croit pas à la malédiction des Apothéoz et insiste pour l'aider à conquérir Camille...
Le duo Julien Frey et Dawid nous offre une comédie décalée et réjouissante qui nous amène à réfléchir sur nos plus beaux échecs, nos rêves de jeunesse et notre capacité à faire face. Une pépite qui nous redonne le sourire et nous rappelle les vertus des rencontres fortuites. À lire de toute urgence.
Vous connaissez au moins tous une personne qui lit son horoscope le matin et conditionne toute sa journée en fonction des quelques lignes qu'il y aura trouvé, non ?
Taureau : vous aller passer une mauvaise journée, n'entreprenez rien d'important !
Et voilà comment fonctionne l'esprit humain sans motivation ou soutien.
Quand la confiance en soi a disparu, pour une raison ou pour une autre, tout n'est qu'échec ! Théo en est là.
Et pourtant, quel nom !!
Il voit sa vie plus sombre qu'elle n'est et l'assombrit encore et encore, tout en voyant celle des autres bien plus lumineuse qu'elle n'est aussi !
Croiser un Pépin devient un aubaine, figer une situation inextricable dans la glace une solution...
L'écriture de Julien Frey, fluide et vraiment drôle, des événements dans lesquels Théo s'embringue est délectable de cynisme.
Je me lançais dans une histoire poétique et me suis pris en revers une fable sarcastique et noire vraiment jouissive !
Le dessin de Dawid Cathelin est toujours aussi doux et ravissant, y compris lorsqu'il se fait sombre, violent et critique !
Ça fourmille de détails croustillants (jusqu'au nom des céréales), c'est un régal.
Un autre piège sucré pour attraper le lecteur vers la pente caustique de cette histoire bien sentie, très drôle et pas toujours très morale (mais on s'en fout, c'est ça qui est bon !)
À ranger sur l'étagère des RIP et consort !
Bref, une réussite totale !
Messieurs, vous m'avez eue ! Merci !
Dans la famille de Théo Apothéoz, contrairement à ce qu’indique leur patronyme, ce n’est pas l’apothéose.
La poisse les poursuit de grand-père en père et de père en fils. Et le fait d’être partis de Grèce n’y aura rien changé.
La malchance est définitivement inscrite dans leurs gènes.
Pour le jeune homme, c’en est devenu une fatalité contre laquelle il n’a plus envie de se battre. C’est ainsi et rien n’y fera.
Même le sourire de la jolie Camille, son amoureuse de toujours violoniste, n’a pas réussi à le faire rester dans son village d’enfance.
Mais ce n’est pas parce que le jeune homme est maintenant installé en ville que sa vie a changé.
Il cohabite avec son père, qui a sombré dans l’alcoolisme, et aimerait tant changer de nom, l'origine de tous ses soucis.
C’est alors qu’il est attablé à un café, que Théo fait la connaissance d’Antoine Pépin, un écrivain spécialiste du développement personnel. Ce dernier ne croit absolument pas à cette théorie et propose d’aider le poissard. En effet, son histoire lui paraît être un très bon sujet pour son prochain bouquin.
Malheureusement, je ne peux pas vous en dire plus. Parce qu’à partir de là, tout va partir en vrille alors qu’on ne pouvait absolument pas s’y attendre.
La surprise est totale, jusqu’à nous scotcher dans notre fauteuil.
Le récit de Julien Frey est extrêmement bien mené, il nous embarque complètement dans les méandres d’une histoire qui devient, d’un seul coup, loufoque à en rire.
C’est drôle, tendre, mais aussi incroyable et horrifique.
L’ambiance est extrêmement bien rendue grâce au trait reconnaissable de Dawid. Quant à sa colorisation en camaïeux de bleu et de marron, elle est vraiment très belle, comme c’était déjà le cas dans l’intégrale des SuperS.
Si Monsieur Apothéoz ne porte pas bien son nom, alors ce substantif apothéose convient parfaitement à cette très belle découverte de début d’année.
Merci messieurs pour cette étonnante tranche de vie, mais surtout pour l’art et la manière dont vous l’avez traitée, pour notre plus grand plaisir.
Un peu sceptique en lisant le scénario, je craignais de ne pas être surpris et de lire une histoire somme toute linéaire. Finalement, je suis agréablement surpris. Cela renouvelle le genre et apporte un touche d'originalité.
Récit de vie qui monte en puissance au gré des planches. Le dessin remplit l'objectif avec une alternance entre sur l'intensité du trait, les personnages sont bien pensés. L'humour, le tragique, le positif. Tout s'entremêle parfaitement au service d'un message d'optimisme.
Je recommande la lecture. Moment de détente garanti.
La guigne, la poisse, la malchance... Appelez-ça comme vous voulez ! Théodore Apothéoz est convaincu que son nom de famille et tous ceux qui le portent sont victimes d'une véritable malédiction. C'est devenu un tel poids qu'il a décidé de ne rien tenter, rien essayer... à quoi bon ?
Au point même de ne pas dire à Camille ce qu'il ressent pour elle et ne pas la prévenir quand son père et lui décident, après une mésaventure de plus, de quitter le village pour partir à la ville. Une ville où la rencontre avec Antoine Pépin, un faux écrivain, va bousculer le cours de sa vie...
Je vous laisse découvrir la suite d'un album qui cache bien son jeu. Derrière l'apparence d'un récit doux et sucré, Julien Frey a caché une pépite drôle et caustique avec même un soupçon de glauque à la RIP (la série de Gaet's et Julien Monier). On ne s'ennuie pas une seconde, on s'attache facilement à ce jeune Théo et sa peur de tenter va certainement rappeler des souvenirs à chacun, en tous cas pour moi ce fût le cas.
Le dessin de Dawid, plutôt habitué aux albums jeunesse, fonctionne très bien avec des personnages très humains et une grande sensibilité palpable !
Pas de guigne à craindre en achetant cet album, l'assurance de passer un excellent moment est garantie !
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