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L'homme au perroquet vert

Couverture du livre « L'homme au perroquet vert » de Myriam Chirousse aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

1920. Alors que les ravages de la Grande Guerre tourmentent encore les mémoires, André, dix-huit ans, enterre sa mère emportée par la maladie.

Sans le sou, désormais sans famille, il refuse la vie médiocre à laquelle il se croit promis. Tenté par l'aventure dans les terres lointaines... Voir plus

1920. Alors que les ravages de la Grande Guerre tourmentent encore les mémoires, André, dix-huit ans, enterre sa mère emportée par la maladie.

Sans le sou, désormais sans famille, il refuse la vie médiocre à laquelle il se croit promis. Tenté par l'aventure dans les terres lointaines d'Amazonie, il doit pourtant travailler aux côtés du forgeron du village pour gagner sa vie.

Comment sortir de la misère ? Comment poursuivre ses rêves ? Comment, surtout, devenir aussi riche que les Jourdan, cette famille fortunée chez qui sa mère a longtemps travaillé ?

Tiraillé entre ses aspirations et ses moyens limités, poussé par l'amour autant que par la haine, André sera prêt à tout pour tordre le cou au destin...

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Avis (5)

  • L’Homme au perroquet vert de Myriam Chirousse, Buchet Chastel, 2024

    1920. Alors que les ravages de la Grande Guerre tourmentent encore les mémoires, André, 18 ans, enterre sa mère emportée par la maladie.
    Sans le sou, désormais sans famille, il refuse la vie médiocre à laquelle il se croit...
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    L’Homme au perroquet vert de Myriam Chirousse, Buchet Chastel, 2024

    1920. Alors que les ravages de la Grande Guerre tourmentent encore les mémoires, André, 18 ans, enterre sa mère emportée par la maladie.
    Sans le sou, désormais sans famille, il refuse la vie médiocre à laquelle il se croit promis. Tenté par l'aventure dans les terres lointaines d'Amazonie, il doit pourtant travailler aux côtés du forgeron du village pour gagner sa vie.

    Le souvenir métaphorique et récurent d’un avenir possible, celui d’un cirque ambulant, de passage au village, et d’un « auguste saltimbanque, vêtu d’une veste rouge à galons torsadés, un oiseau vert sur l’épaule » …
    Une histoire d’amour : André tombe amoureux de la fille du porteur d’eau, une belle rousse au regard vert…
    Une histoire de haine et de rancœur : la mère d’André était servante au manoir de la famille Jourdan, exploitée toute sa vie, et le récit est jalonné de réminiscences du passé. En outre, pourquoi donc la vieille chatelaine semble-t-elle autant mépriser André ?
    Une histoire d’ambition : comment sortir de la misère ? Comment poursuivre ses rêves ? Comment, surtout, André pourrait-il devenir aussi riche que les Jourdan ?
    Tiraillé entre ses aspirations et ses moyens limités, poussé par des sentiments contradictoires, animé par une idée fixe, André sera prêt à tout pour tordre le cou au destin...

    Un roman subtilement écrit où les choses se mettent en place lentement, mais inexorablement.
    Une intrigue plutôt simple servie par une narration à la fois poétique et factuelle, une galerie de personnages complexes sous des dehors stéréotypées, des situations typiques revisitées avec originalité.
    Personnellement, j’ai eu du mal à m’attacher au héros principal, à sa personnalité bornée, en boucle sur les mêmes problématiques de vie médiocre, mais j’ai été particulièrement conquise par le forgeron qui l’embauche.
    Un dénouement en apothéose autour de l’ironie de la destinée, une fin qui garde quelques zones d’ombre.
    Un format court (200 pages), condensé, stylisé…

    J’ai vraiment apprécié la manière dont Myriam Chirousse raconte des évènements en apparence simples avec un style fluide, facile à lire et, en même temps, percutant, allégorique. Elle a un vrai don de conteuse pour renverser la situation, nous surprendre après nous avoir baladés.

    Je mets les autres livres de Myriam Chirousse dans mes intentions de lecture.

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  • André, n’a pas encore 18 ans quand il se retrouve orphelin, dans un petit village, entre les deux grandes guerres.
    Il est condamné à une vie de pauvreté, de rudesse. Il préfèrera rêver de pays lointains et colorés. André veut aller en Amazonie.
    Myriam Chirousse nous raconte une histoire, toute...
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    André, n’a pas encore 18 ans quand il se retrouve orphelin, dans un petit village, entre les deux grandes guerres.
    Il est condamné à une vie de pauvreté, de rudesse. Il préfèrera rêver de pays lointains et colorés. André veut aller en Amazonie.
    Myriam Chirousse nous raconte une histoire, toute en délicatesse, comme un conte. Mais derrière ce scénario, différents thèmes sont abordés : le deuil, la pauvreté, l’envie, l’exploitation par le travail.
    J’ai aimé la construction, j’ai aimé tout ce qui n’a pas été dit par l’auteure pour laisser le lecteur libre de sa propre interprétation. J’ai aimé le personnage d’André à la fois naïf et rêveur ; j’ai aimé le côté addictif de cette lecture, les chapitres courts, la simplicité et la modestie de ce livre.
    Lisez le et vous comprendrez comment un simple perroquet perché sur une épaule peut changer la vie d’un homme, et le sauver.

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  • Une belle lecture - pour ce qui me concerne - que celle du dernier roman de Myriam Chirousse, "L'homme au perroquet vert". L'histoire m'a emballée, je vous raconte...

    Il était une fois – oui, on pourrait commencer ainsi tant ce récit a des allures de conte – un jeune garçon de dix-huit ans au...
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    Une belle lecture - pour ce qui me concerne - que celle du dernier roman de Myriam Chirousse, "L'homme au perroquet vert". L'histoire m'a emballée, je vous raconte...

    Il était une fois – oui, on pourrait commencer ainsi tant ce récit a des allures de conte – un jeune garçon de dix-huit ans au lendemain de la première guerre mondiale, André Izard, orphelin. Il vient, en effet, d’enterrer sa mère adorée emportée par la maladie faute d’argent pour se soigner. Son père, lui, était mort avant la guerre, "Un accident, avait-on dit…". Il se retrouve sans un sou et, pour payer le loyer de son pauvre taudis part à la recherche d’un travail. Seul Maître Simon, forgeron du village, bossu, tordu et la risée de beaucoup lui offre le moyen de rester vivre dans sa masure. Pourtant André a des rêves… d’Amazonie, depuis qu’il a vu la troupe d’un cirque et notamment un homme avec un perroquet vert sur l’épaule…

    Ce roman est une merveille d’écriture, une suite de mots choisis, parfois désuets, en accord avec l’époque évoquée. Elle est poétique et musicale. Les phrases ondulent et entraînent le lecteur tranquillement, sans à-coups, vers la fin. Les personnages sont tous magistralement campés. Il y a Suzanne, la jolie fille dont André est amoureux, et puis la vieille Jourdan, la chatelaine qui employait la mère d'André sans jamais lui témoigner le moindre respect. Certes elle est riche, mais bien seule, ses fils étant morts à la guerre. Et il y a aussi, dont j'ai déjà parlé Maître Simon, le seul à tendre la main malgré les moqueries dont il fait l'objet.

    Ce roman est court mais fort. Les personnages attachants, les lieux finement décrits et une fin inattendue, originale et particulièrement réussie, en font une lecture passionnante.

    htpps://memo-emoi.fr

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  • Celui dont le rêve était exotique
    Le jeune André n’a pas encore dix-huit, lors de cette année 1920, lorsqu’il enterre celle pour qui il avait une véritable vénération, sa mère.
    Il a le Certificat d’Études mais ne sais rien faire, né pauvre son horizon est limité, juste un rêve issu d’un...
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    Celui dont le rêve était exotique
    Le jeune André n’a pas encore dix-huit, lors de cette année 1920, lorsqu’il enterre celle pour qui il avait une véritable vénération, sa mère.
    Il a le Certificat d’Études mais ne sais rien faire, né pauvre son horizon est limité, juste un rêve issu d’un souvenir d’enfant, un perroquet vert qu’il croit avoir vu sur l’épaule d’un homme de cirque lors d’un bref passage dans son village.
    Vite rejoint par la réalité, il doit travailler, le forgeron lui propose d’apprendre le métier.
    Entre eux un lien se tisse, le forgeron sera le seul a lui accordé de la considération.
    Mais André a grandi dans la haine de la famille Jourdan, la famille la plus riche, celle qui a employé sa mère, laquelle se tuait à la tâche pour satisfaire les exigences de Mme Jourdan, une dame de fer.
    Peut-on créer son avenir, la haine au cœur ?
    Une écriture fluide, pour une histoire que j’ai lue et qui a résonnée en moi à la façon d’un conte.
    Histoire ancrée dans la France profonde, celle que l’on ne voit plus, qu’on ignore mais qui existe encore.
    Une écriture tout en finesse, des personnages bien troussés et une fin rocambolesque.
    Merci Masse Critique Babelio et les éditions Buchet Chastel pour cette agréable lecture.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2024/04/15/lhomme-au-perroquet-vert/

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  • C’est un petit village, au fond d’une vallée, encore traumatisé par la Grande guerre. C’est ici qu’a grandi André, entre un père ouvrier agricole et une mère domestique chez les Jourdan, les riches châtelains du village. Il a dix-sept ans, presque dix-huit, quand il enterre sa mère, emportée par...
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    C’est un petit village, au fond d’une vallée, encore traumatisé par la Grande guerre. C’est ici qu’a grandi André, entre un père ouvrier agricole et une mère domestique chez les Jourdan, les riches châtelains du village. Il a dix-sept ans, presque dix-huit, quand il enterre sa mère, emportée par la maladie, faute de soins, faute d’argent. Déjà orphelin de père, il se retrouve seul dans la vie avec un loyer à payer. Son offre de services ne trouve d’écho que chez Maître Simon, le forgeron. Le petit homme, bossu, difforme, est le seul à lui tendre la main, à le prendre sous son aile. Mais André rêve de fortune et d’ailleurs. Enfant, lors du passage d’un cirque, il a pu voir un perroquet vert, sublime oiseau exotique qui lui fait entrevoir un avenir loin du village, une possibilité d’explorer le monde, de devenir riche, de fouler les terres d’Amazonie. Mais au village, il y a aussi Suzanne, la fille du porteur d’eau. Pour sa chevelure de feu, ses yeux couleur de mousse et sa langue bien pendue, il pourrait envisager de rester, d’être forgeron, de faire d’autres rêves…

    Bilan mitigé après la lecture du dernier roman de Myriam Chirousse.
    Certes l’écriture est très belle, sensuelle et poétique, les personnages bien troussés, mais l’histoire n’a rien de bien original. C’est la France rurale du début du XXè siècle…La misère côtoie l’opulence. Les riches vivent dans leur tour d’ivoire et toisent les pauvres qui, s’ils en ont la force, rêvent d’une vie meilleure.
    On s’ennuie malgré le peu de pages et la fin, rocambolesque, est bien décevante.
    Conte de fée ou roman du terroir, quoi qu’il en soit, L’homme au perroquet vert ne renouvelle pas le(s) genre(s). Dommage.

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