Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les emigres charentais - 1791-1814

Couverture du livre « Les emigres charentais - 1791-1814 » de Pierre Bureau aux éditions Pu De Limoges
  • Nombre de pages : 230
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Malgré quelques études brillantes, les émigrés de la contre-Révolution française restent nimbés de mystère.
Avant de proclamer péremptoirement qu'ils furent des martyrs donnant leur vie à Dieu et au Roi, ou au contraire des traîtres prêts à tirer sur d'autres Français, il faut les dénombrer.... Voir plus

Malgré quelques études brillantes, les émigrés de la contre-Révolution française restent nimbés de mystère.
Avant de proclamer péremptoirement qu'ils furent des martyrs donnant leur vie à Dieu et au Roi, ou au contraire des traîtres prêts à tirer sur d'autres Français, il faut les dénombrer. C'est l'objet de ce livre minutieux, qui établit que la paisible Charente, loin des frontières et du fracas des armes, fournit 410 émigrés et 77 radiés, ce qui correspond à un peu moins de 2 % du total national. Les listes qui furent établies jusqu'à leur retour, massif et souhaité au début de l'Empire, sont avant tout des documents bureaucratiques, où les anciens privilégiés devenus proscrits devaient fournir à une administration tatillonne des attestations qu'ils ne s'étaient nullement préparés à rassembler.
Le résultat est la somme très sûre d'une série d'incertitudes. L'émigré charentais type est bien un jeune officier pauvre, souvent cadet de famille nombreuse, et tirant ses ressources du seul service du Roi. Mais à côté de ces militaires sans troupes, on fait des rencontres très surprenantes. Ils croyaient partir quelques semaines ; leur périple dura plus d'une dizaine d'années, les menant de l'Espagne à la Russie et parfois aux îles des Amériques.
De cette dure épreuve individuelle, neuf sur dix revinrent, et ils opérèrent parfois de beaux rétablissements de fortune, tant il est vrai qu'aucune société, même si elle tranche la tête du Roi, ne peut subsister sans une certaine continuité de l'autorité et des hiérarchies.

Donner votre avis