Bien des problèmes politiques actuels comme l'aménagement du territoire, la sécurité urbaine, la grande pauvreté sont dits « pernicieux ». L'école gagnerait à les prendre en compte dans son éducation au politique.L'ouvrage étudie la tradition anglo-saxonne des wicked problems (les problèmes pernicieux), et les envisage dans leurs cinq dimensions : polysémie, conflictualité, complexité, spatio-temporalité critique et absence de véritable solution. Il aborde les problèmes « superpernicieux » à travers deux exemples majeurs : le changement climatique et la pandémie de la Covid-19.Cet ouvrage analyse également quatre débats relatifs à la pertinence épistémologique de la notion de wicked problem, à son intérêt par rapport aux notions concurrentes, à son caractère opératoire ainsi qu'à ses interprétations et usages possibles sur les plans politique et éducatif. Enfin, il examine la possibilité de traduire pédagogiquement cette approche dans la formation du citoyen, dans le cadre des questions socialement vives.
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