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Le premier inventaire du patrimoine du Réolais (1838-1848) par Jean-Faure Lapoyade

Couverture du livre « Le premier inventaire du patrimoine du Réolais (1838-1848) par Jean-Faure Lapoyade » de Marie-Claude Jean aux éditions Entre Deux Mers
Résumé:

Né le 5 janvier 1796 en Périgord, Jean Faure Lapouyade fait des études de droit et se passionne pour l'archéologie au contact de François Jouannet qui est alors son professeur et deviendra son ami. A dix huit ans, il publie dans l'ouvrage de W. de Taillefer sur l'antique cité de Vésone... Voir plus

Né le 5 janvier 1796 en Périgord, Jean Faure Lapouyade fait des études de droit et se passionne pour l'archéologie au contact de François Jouannet qui est alors son professeur et deviendra son ami. A dix huit ans, il publie dans l'ouvrage de W. de Taillefer sur l'antique cité de Vésone (Périgueux), sa première planche de mosaïques. A 25 ans, il est nommé juge de paix à Périgueux, puis juge au tribunal de Libourne en 1825. En 1832, il devient président du tribunal de première instance de La Réole. Parallèlement, il mène une activité érudite intense. En 1840, il est nommé membre correspondant, pour l'arrondissement de La Réole, de la Commission des Monuments historiques de la Gironde ; il sera également membre correspondant de l'Académie de Bordeaux qui lui décernera une médaille d'or, «la plus haute récompense (pour l'un) de ses correspondants». En 1863, il est décoré de la Légion d'Honneur. Il décède à La Réole en 1866, à l'âge de 70 ans. Le premier inventaire patrimonial du Réolais. Dans l'exercice de sa fonction au tribunal de La Réole et pour répondre aux désirs de la Commission des M.H., Jean Faure Lapouyade parcourt inlassablement l'arrondissement. Il consigne ses observations, accompagnées de dessins, dans un album, dont il reprend certaines éléments et croquis pour la Commission ou l'Académie de Bordeaux. Il réalise aussi des planches de dessins plus élaborés, parfois rehaussés d'aquarelle, destinés à l'album de dessins que la CMH envisageait alors de publier. Méticuleux, il dessine ce qu'il voit : les églises, leur plan, les modillons et chapiteaux, mais aussi les fenêtres et portes renaissance, les armoiries, les inscriptions sur les cloches... Il dessine les moulins, les châteaux... Il excelle dans les reproductions de mosaïques gallo-romaines où il utilise l'aquarelle, de poteries et de monnaies. Il complète ce travail en transcrivant des archives, établissant des statistiques, décrivant les activités agricoles. Il interroge les habitants et s'intéresse aux superstitions et aux traditions locales. Le présent ouvrage, établi par Marie-Claude Jean, présente l'ensemble des notes et dessins de Lapouyade qui, entre 1840 et 1850, portent sur plus de cinquante communes du grand Réolais. L'auteur apporte également les éclairages nécessaires à la compréhension de cette oeuvre pionnière et inédite.

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