Prix Orange du Livre 2017 : lecture des cinq romans finalistes
Après avoir sélectionné 30 romans, le jury du Prix Orange du Livre s’est réuni pour retenir cinq finalistes. On vous entraine dans les coulisses de leurs discussions passionnées. Autour de Erik Orsenna, les auteurs Vincent Message, Laurence...
Prix Orange du Livre 2017 : lecture des cinq romans finalistes
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C'est à vous de voter pour élire le lauréat du Prix Orange du Livre 2017
Une écriture qui prend aux tripes, un roman qu’on ne veut pas lâcher.
"Tu sais, trouver quelque chose où on laisse ta dignité en état, où tu enrichis pas ceux qui veulent pas du bien et où ton corps se fait pas défoncer, mais sans pour autant avoir le rôle de celui qui carotte les autres,ni être flic,il reste pas grand-chose. Prof d'arts plastiques ? "
Ce roman d'une actualité brûlante parle de galères sociales de jeunes dans un style d'écriture très cru. le monde du travail dur et humiliant et à côté de cela la tendresse de l'amour
Parfois, cela ne marche pas. Ce fût le cas avec cette lecture.
Cela commençait pas trop mal, je ne trouvais pas l'écriture fantastique, celle-ci étant moderne et très directe mais manquant cruellement de finesse. Pour autant, le récit de cette jeunesse un peu désabusée pouvait mener à quelque chose d'intéressant. Le style est brut de décoffrage mais l'ensemble est très (trop) caricatural.
Et puis l'auteur m'a perdu, très rapidement. La deuxième partie du roman devient rapidement incompréhensible (en tout cas pour moi) et la lecture est devenue très poussive.
Bref, je n'ai pas saisi ou il voulait en venir, j'ai perdu complètement le fil. Le roman est très court donc je suis allé au bout mais c'était difficile et surtout je n'en retire pas grand chose. C'est dommage car certains thèmes abordés méritent une réflexion.
Ce roman a pourtant reçu des critiques plutôt très positives alors que rien n'a vraiment fonctionné avec moi. Ce sont des choses qui arrivent.
Vite lu, vite oublié donc de mon côté.
Du bonheur de lire : www.dubonheurdelire.wordpress.com
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Voici une lecture dont on ne sort pas indemne, une lecture qui dérange, qui bouscule et qui renverse les codes littéraires.
En proposant lors de sa deuxième sélection du prix des lecteurs Privat le roman à quatre mains de Capucine et Simon Johannin, les libraires de Privat ont bousculé mon confort de lecture.
Voici la présentation de l’éditeur – Allia
Nino, 19 ans, raconte son quotidien de jeune sans le sou à Paris, entre petits boulots, trafics en tout genre et fêtes. Amoureux de Lale, il voit son couple menacé par la pauvreté, contre laquelle il lutte avec obstination.
L’histoire semble simple et commune et toute la force de ce couple d’auteurs c’est de transformer la banalité sociale en une œuvre littéraire. D’aucuns diront que le langage est celui de la rue, vulgaire, que cette jeunesse n’est qu’un miroir décevant de notre société. Moi, j’y ai vu un héritier des plus grands noms de la littérature. Chez ces auteurs, il y a du Louis Ferdinand Céline pour cette écriture orale, brutale, qui percute l’oreille du lecteur mais on y retrouve aussi du Baudelaire. En sortant de ma relecture des Fleurs du Mal, j’ai trouvé dans la plume de Capucine et Simon Johannin cette écriture qui transforme le banal, la jeunesse ordinaire, la pauvreté, la saleté, le commun et le décevant en poésie, en or.
Ce roman fait parfois sourire – les scènes à la Légion Etrangère sont d’anthologie – mais il prend surtout aux tripes, il interroge, il est social tout en étant poétique, il est fort. Il est auditif, visuel, sensoriel, il est total !
En résumé : une œuvre nécessaire pour le tableau social et indispensable pour sa force poétique et littéraire !
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