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Le ciel ouvert

Couverture du livre « Le ciel ouvert » de Nicolas Mathieu et Aline Zalko aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782330185497
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

"Je vous souhaite d'être follement aimée", écrivait André Breton. Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d'analogies... Voir plus

"Je vous souhaite d'être follement aimée", écrivait André Breton. Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d'analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, la mer, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, le bonheur intenable, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois, l'attente, la désertion, l'enfance et la fin qui viendra. Chaque page raconte nos détresses et nos émerveillements, l'épreuve des corps, l'amour pour un père, une femme, un enfant : les fragments de ce monde qui résiste encore à l'absence et à l'oubli.

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Avis (7)

  • « Ces textes sont nés parce qu'il fallait bien écrire ce qui vient, au jour le jour, les gens, les livres, l'amour et son contraire, et puis les trains, les rencontres, l'effroi des dimanches, le grand émerveillement horizontal de nos étés, le gâchis et le désir possible, tout ce qui pendant des...
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    « Ces textes sont nés parce qu'il fallait bien écrire ce qui vient, au jour le jour, les gens, les livres, l'amour et son contraire, et puis les trains, les rencontres, l'effroi des dimanches, le grand émerveillement horizontal de nos étés, le gâchis et le désir possible, tout ce qui pendant des années exigeait des mots et a trouvé sa place sur Instagram... »

    Des fragments amoureux, microfictions enchaînées les unes aux autres, s’exposent à ciel ouvert pour former une sorte de triptyque. Amour tumultueux et clandestin pour une femme, immense amour paternel pour un fils, amour retrouvé pour un père vieillissant. Toute une vie se décline avec ces amours-là.

    D’une plume amoureuse, Nicolas Mathieu donne un visage, des courbes à une relation passionnelle, se lance le défi de la sortir de l’ombre grâce à l’écriture. Cette passion fulgurante et dévorante compose avec la patience, les heures longues de l’absence, les retrouvailles sensuelles où il aimerait que le temps ralentisse.

    Ces écrits intimes font de petits moments de vie quotidienne une mine de trésors. Ils embrassent alors l’universel. Les moments de joie côtoient les plus grands chagrins, les désillusions. Le cycle d’un amour se déploie avec beaucoup de justesse, entre espoirs et regrets. Passion ardente, passion consumée, jusqu'à la fin inévitable. Et toujours le temps qui passe furtivement, inexorablement.

    Il se révèle touchant, pris au cœur d'un tourbillon d'émotions, face à l'impossibilité de vivre pleinement un amour aussi fort.
    Il devient poignant quand il évoque son amour pour son fils qui grandit, enfant ballotté dans la famille comme d'autres «lorsque les parents ne s’aiment plus». Émouvant quand il parle de son père dont la mémoire s’éparpille, de ce moment où les rôles s’inversent entre parents et enfants. Il expose ses sentiments, ses détresses, ses colères et ses réflexions, qu’elles soient politiques ou sur le pouvoir de la littérature. Il entre en résistance contre l'angoisse du temps qui passe, pour que la joie d’un baiser soit la vie.

    Les dessins colorés de Aline Zalko, entre bleu nuit et rouge passion, mettent en beauté et en lumière la mélancolie, la révolte et la poésie qui traversent les textes.

    Un livre qui se lit en un souffle ou s'effeuille doucement au gré du temps.

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  • La beauté pure et essentielle des petites choses de notre vie quotidienne. Absolument superbe!

    La beauté pure et essentielle des petites choses de notre vie quotidienne. Absolument superbe!

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  • Le ciel ouvert n’est pas un roman, n’est pas un recueil de nouvelles et ne ressemble pas aux livres qu’a pu publié Nicolas Mathieu jusqu’à présent. Autant je suis une grande fan de ses romans (Aux animaux la guerre, Leurs enfants après eux, Connemara, ou même de ses nouvelles Rose royale et La...
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    Le ciel ouvert n’est pas un roman, n’est pas un recueil de nouvelles et ne ressemble pas aux livres qu’a pu publié Nicolas Mathieu jusqu’à présent. Autant je suis une grande fan de ses romans (Aux animaux la guerre, Leurs enfants après eux, Connemara, ou même de ses nouvelles Rose royale et La retraite du juge Wagner ainsi que de ses post Instagram mais cette fois j’ai été un peu moins emballée à cette lecture.

    Le ciel ouvert est un recueil de post publiés sur Instagram ces dernières années, entre journal intime et réflexions universelles. Malheureusement cette succession de texte n’a pas suffit à faire un livre accrocheur bien qu’on retrouve la plume de l’auteur avec ses beaux mots bien choisis et ses jolies tournures. Ici, Nicolas Mathieu raconte principalement son amour pour une femme mariée, il écrit publiquement sur sa nuque, son chignon et surtout sur son cul ce qui est quelque fois gênant. Non pas qu’il parle du corps de sa bien aimée mais qu’il en parle publiquement alors que cette femme n’est pas « disponible » en s’adressant directement à elle sans jamais la nommer. Mais depuis la parution dans la presse de photos de lui avec la princesse Charlotte Casiraghi on se doute que ces messages parlent d’elle.

    En revanche il y aborde aussi des sujets universels et c’est ce qui m’a le plus séduit : le temps qui passe, le fait d’être l’enfant de quelqu’un et de devenir le parent de quelqu’un d’autre, le vieillissement des parents, notre propre vieillissement, les enfants qui grandissent et surtout l’amour. Les dessins quant à eux sont très beaux mais je trouvais qu’ils ne collaient pas forcément aux textes bien qu’ils représentent parfaitement le feu de la passion et la nuit notamment grâce aux couleurs utilisées.

    C’est donc de manière un peu mitigée que je vous parle de ce livre .

    https://animallecteur.wordpress.com/2024/04/18/le-ciel-ouvert-nicolas-mathieu/

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  • Quelle bonne surprise de découvrir "Le ciel ouvert", nouvel ouvrage de Nicolas Mathieu. Il ne s’agit pas, cette fois, d’un roman mais d’un recueil de petits textes, de pensées livrées au fil du temps sur les réseaux sociaux. En général, je choisis un livre en fonction de l’auteur, du titre ou de...
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    Quelle bonne surprise de découvrir "Le ciel ouvert", nouvel ouvrage de Nicolas Mathieu. Il ne s’agit pas, cette fois, d’un roman mais d’un recueil de petits textes, de pensées livrées au fil du temps sur les réseaux sociaux. En général, je choisis un livre en fonction de l’auteur, du titre ou de la beauté de la couverture ou…des trois.

    Et même si je n’avais pas connu l’auteur, ce livre, je l’aurais tout de suite acheté. Sa couverture est sublime, aux couleurs mêlées de trainées de ciel bleu et de feu. Le feu, justement, couve derrière les mots, les phrases s’enflamment et l’amour surgit. Un amour décliné à toutes les personnes de la conjugaison. A coups de je, tu, il et même nous l’auteur crie l’amour. Il crie son amour à une femme, son fils, son père. L’écriture est bouleversante, les billets se suivent et ne se ressemblent pas. Ils fusent telles les couleurs des illustrations qui parsèment le recueil.

    Car, ce n’est pas un roman, juste des pensées, des déclarations, des déclamations. C’est poétique, musical, enlevé, en un mot, c’est sublime. En reprenant ces petits mots postés au fil des jours sur Instagram, Nicolas Mathieu magnifie ces amours clandestines, les nuits à aimer et les chambres d’hôtels. "Il est là, le grand matin dont nous avions tant parlé. Et ce n’est pas une révolution, l’adultère, vivre vite et s’enchaîner l’un à l’autre deux heures occultes avant de retrouver le fleuve des voitures et des équations sans inconnues." Il parle politique et alcool, les verres de trop, il se parle, il nous parle. C’est triste et joyeux à la fois.

    Ici, plus que l’auteur, c’est l’homme qui exprime ses sentiments enflammés. On le sent à fleur de peau, amoureux tel un adolescent, mais aussi émouvant, touchant, en père d’un jeune enfant ou fils d’un père vieillissant. L’écriture est belle qui raconte ces petits moments d’allégresse ou de tristesse, le désir, le regret et même la littérature. J’ai rencontré un Nicolas Mathieu vrai, attendrissant et aussi flamboyant que les illustrations d’Aline Zalco à laquelle j’attribue autant d’étoiles qu’à ce ciel ouvert.

    "Le ciel ouvert", est un véritable petit bijou multicolore.

    https://memo-emoi.fr

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  • Cinq années d’un amour caché, comme volé au monde, entre portes et fenêtres, différents, où séjourner le peu qu’il faut, avec deux corps dévorés de l’envie de l’autre.
    « Un homme, une femme, deux corps à mille kilomètres de distance qui voudraient des mains et n’ont que des mots. »
    Des jours...
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    Cinq années d’un amour caché, comme volé au monde, entre portes et fenêtres, différents, où séjourner le peu qu’il faut, avec deux corps dévorés de l’envie de l’autre.
    « Un homme, une femme, deux corps à mille kilomètres de distance qui voudraient des mains et n’ont que des mots. »
    Des jours où Nicolas Mathieu a crié sur les réseaux sociaux sa solitude de n’être que l’adultère. Autant de jours à chuchoter le désir en attente, le plaisir solitaire de la rêverie du corps aimé. Des heures à relier par des fils invisibles deux existences que tout sépare sauf à l’instant de leur retrouvaille fusion.

    « Surtout, je lui disais regarde comme je t’aime : on t’envie. »
    Puis lorsque vient le temps de la déchirure, panser avec des mots ses souvenirs des corps enfouis.
    Seulement, cette ode à un amour passé, Nicolas Mathieu ne s’en contente pas. Il livre des fragments de lui-même, comme des bulles à saisir. « Quelque chose dans les événements semble chercher en nous ce qu’il y a de plus précieux pour le réduire, l’organiser, le faire passer de l’intime au monnayable. »
    Nicolas Mathieu raconte sa paternité, sa maturité, sa fidèle présence à l’autre, bref tout ce que cet homme, de plus de 40 ans, traverse.
    La famille recomposée
    , L’enfant à partager, le whisky qui tente déteindre les larmes, la solitude à affronter :
    « Je t’attends à l’autre bout, ne t’en fais pas. Ton enfance est en lieu sûr. Tu peux devenir qui tu voudras. «
    Et la vieillesse de ses parents vient rappeler que la vie passe :
    « Cette vie n’était pas la tienne. Elle t’aura juste emprunté, comme un pont, une paire de chaussures. Elle te sera passée au travers en ne laissant qu’un chapelet de souvenirs vagues."

    Mais, c’est aussi de nous, que Nicolas Mathieu raconte. Car la critique sociale affleure, bienfaiteur à mettre des mots, enfin, sur le quotidien. « Ne cède pas ton temps en vain. Ne vends pas ta force à vil prix. Ne crois pas les "c’est comme ça", les "que veux-tu qu’on y fasse ? » . Ne donne pas ton sommeil à ceux qui le muent en or. Réserve-toi le plus possible pour la joie. Écoute-moi. Tu n’as qu’une vie : défend là."
    Ainsi, sans bouffée d’amour, comme ce tout jeune couple adossé au mur d’une piscine, que serait-ce de vivre ?
    Et ces shoots de mots, Nicolas Mathieu nous les offre avec et par amour !

    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/02/23/nicolas-mathieu-le-ciel-ouvert/

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  • Ça commence par une histoire d’amour. Une histoire comme il y en a des tas, clandestine mais vaste comme un ciel d’été. Une relation dévoilée en partie déjà sur Instagram, dans des textes comme autant de ruses pour “donner toute la lumière possible sur cette ombre à laquelle nous étions...
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    Ça commence par une histoire d’amour. Une histoire comme il y en a des tas, clandestine mais vaste comme un ciel d’été. Une relation dévoilée en partie déjà sur Instagram, dans des textes comme autant de ruses pour “donner toute la lumière possible sur cette ombre à laquelle nous étions réduits.”

    Cette mystérieuse femme, mariée et mère de deux enfants, le narrateur l’aime ardemment. Souvent à distance, mais jamais à moitié, “enragé à lui plaire.” Même confiné et caché, contraint à des chambres d’hôtels et à des rideaux tirés, c’est un amour qui est loin d’être modeste. Il déborde, il incendie, comme les dessins d’Aline Zalko. Il est fait de mouvements, de déplacements, de positions dans le lit. Il se répand partout, il s’ouvre à d’autres, un fils à élever, un père à comprendre.

    Le risque face à un tel amour, c’est que les mots, même les plus beaux, échouent. “Regarde-moi faire des phrases, regarde comme je cherche ta peau et n’arrive qu’à empoigner des pages du dictionnaire.” La littérature est impuissante, minuscule à côté de l’amour, du ciel et du temps. “Car rien n’existe, sinon l’absence de tes pas.”

    Dans ces fragments amoureux, il dit parfois “je”, parfois “tu”, parfois “il”. C’est son histoire mais c’est celle de tout le monde. Nicolas Mathieu nous rassemble comme personne, nous offrant un livre qui sert de rappel. Attention, le temps passe. Et si “les années seront lourdes de problèmes, de tapisseries à refaire et de nos enfants à finir”, elles se doivent de “ne rien céder de la joie.” La vie, ce n’est que ça.

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  • « Accroche toi. Surtout ne cède rien de ta joie »
    .
    Ceux qui me connaissent savent l’amour infini que je porte aux mots de Nicolas Mathieu. Impossible donc de ne pas céder à la joie de découvrir ce nouvel opus dès sa parution. Recueil de ses plus belles chroniques publiées sur Instagram, je...
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    « Accroche toi. Surtout ne cède rien de ta joie »
    .
    Ceux qui me connaissent savent l’amour infini que je porte aux mots de Nicolas Mathieu. Impossible donc de ne pas céder à la joie de découvrir ce nouvel opus dès sa parution. Recueil de ses plus belles chroniques publiées sur Instagram, je pensais le picorer, aller piocher quelques phrases, mais à peine commencé j’ai été happée et j’en ai savouré chaque phrase.
    Que dire de cette lecture sinon qu’elle est d’une beauté magnétique.
    Fragments de discours amoureux, comme l’a qualifié lui même l’auteur, quand celui ci se fait adultère. Il nous parle de la fulgurance de la passion, de ces instants volés qui subliment le quotidien, de ces absences subies qui consument et dévorent, de l’embrasement des corps, du poids des doutes, de la douleur quand les sentiments s’étiolent et laissent place au vide.
    Fragments de vie aussi, à cet âge charnière entre espoirs et regrets. Quand nos objectifs de vie évoluent vers plus d’apaisement, quand les premiers bilans viennent percuter nos rêves, quand on est dépositaire de la mémoire des siens mais que tout est encore possible. J’y ai retrouvé tout ce qui m’avait si fort touchée dans Connemara. La beauté à décrire le quotidien dans sa banalité touchante, la fugacité du temps qui passe, qui file, inexorablement. La clairvoyance à décrire l’adolescence, cet âge où les enfants nous échappent et où l’ingratitude le dispute à la candeur et à la naïveté. Et puis ces pages bouleversantes et fortes sur le naufrage de la vieillesse. Ces mots pour dire ce père qui était et qui soudain n’est plus: « tu fus si fort et nous nous sommes tant battus […] ce présent pur où je prends ta main, comme tu tenais la mienne, quand tu étais le père et moi l’enfant »
    .
    Vous l’aurez compris j’ai beaucoup aimé ce livre. Il donne envie de dire aux personnes qui comptent qu’on les aime, il donne envie de savourer les plaisirs de la vie, et de répondre à cette belle injonction: «  Ne cède pas ton temps en vain. Ne vends pas ta force à vil prix […] Reserve toi le plus possible pour la joie. Écoute moi. Tu n’as qu’une vie, défends la »
    Une livre à lire et à relire. A offrir autour de soi
    Nicolas Mathieu, ne changez rien

    Mention particulière pour les illustrations d’Aline Zalko qui donnent un magnifique relief au texte

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