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Laurent Pécheux ; un peintre français dans l'Italie des Lumières

Couverture du livre « Laurent Pécheux ; un peintre français dans l'Italie des Lumières » de Sylvain Laveissiere aux éditions Silvana
  • Date de parution :
  • Editeur : Silvana
  • EAN : 9788836623174
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Rome au XVIIIe siècle : foyer artistique où l'Europe vient s'instruire, admirer, mais aussi créer. Laurent Pécheux y arrive en 1753. N'étant pas pensionnaire de l'Académie de France à Rome, il se tient à distance de la « manière française », triomphante à Paris mais décriée à Rome : ami de Mengs... Voir plus

Rome au XVIIIe siècle : foyer artistique où l'Europe vient s'instruire, admirer, mais aussi créer. Laurent Pécheux y arrive en 1753. N'étant pas pensionnaire de l'Académie de France à Rome, il se tient à distance de la « manière française », triomphante à Paris mais décriée à Rome : ami de Mengs et de Batoni, il s'affirme au contraire comme un des représentants les plus accomplis de la peinture romaine, au moment critique où s'élabore ce qu'on devait plus tard nommer le néoclassicisme.
Sa carrière fut exceptionnellement riche : après avoir travaillé vers 1755 pour des clients lyonnais ou écossais, il est reçu à l'Académie romaine de Saint-Luc en 1762. Il est bientôt appelé à Parme en 1765 pour y portraiturer avec succès la future reine d'Espagne et les plus grandes familles romaines lui confient les plafonds de leurs palais. Il travaille également pour des amateurs français. En 1777, il quitte Rome pour Turin, où le roi de Piémont-Sardaigne l'a choisi comme premier peintre.
Son activité de peintre de cour, qui lui vaut de décorer le palais royal de Turin, ne l'empêche pas d'assurer de prestigieuses commandes privées (par exemple : plafond de la salle du Gladiateur à la villa Borghèse, le plus fameux ensemble décoratif de Rome à l'époque ; suite de douze grands tableaux de la Vie du Christ pour la collégiale de Dole, auxquels une restauration exemplaire vient de rendre leur éclat et plusieurs chefsd'oeuvre conservés à Chambéry : Mort d'Epaminondas, Vénus, Narcisse, etc.).
Publié à l'occasion de l'exposition des musées des Beaux-Arts de Dole et de Chambéry, cet ouvrage est le premier, depuis l'étude de Luigi Bollea parue en 1942, à être consacré à ce peintre, dont l'importance commence seulement à être reconnue.
Il étudie, au-delà des oeuvres exposées, l'ensemble de la production de cet artiste aux dons multiples, l'un des derniers de sa stature qui restaient à découvrir.

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