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La guerre comme des hommes

Couverture du livre « La guerre comme des hommes » de Thalie De Molenes aux éditions Pierre Fanlac
Résumé:

1563 L'édit d'Amboise achève la première guerre de religion et, jusqu'à la sanglante Saint-Barthélemy qui déclenche la quatrième guerre, la France se divise.
Les Hortal, famille protestante de la Dordogne, se trouvent au coeur des conflits. Émeline, la mère, qui incarne l'élan spirituel et... Voir plus

1563 L'édit d'Amboise achève la première guerre de religion et, jusqu'à la sanglante Saint-Barthélemy qui déclenche la quatrième guerre, la France se divise.
Les Hortal, famille protestante de la Dordogne, se trouvent au coeur des conflits. Émeline, la mère, qui incarne l'élan spirituel et désintéressé des débuts, assiste au déchirement de sa famille. Guilhem, son fils, entré dans l'armée protestante à quatorze ans, a tout appris les armes à la main. Il va vivre le glissement qui, d'une lutte pour la liberté de conscience, conduit à des guerres de pouvoir. Marguerite, fidèle suivante de la reine de Navarre, ne l'accompagne pas jusqu'à Paris. Belle, généreuse, adulée par tous, elle reste à la Rochelle. Lors du siège de la ville, elle découvre la fraternité, sa vraie personnalité et l'amour. Jeanne, la dernière enfant d'Émeline, attentive et entêtée, se bat pour préserver la famille et en assurer la continuité. Tous vont réagir aux massacres organisés de la Saint-Barthélemy et chacun ira vers son destin dans le flux général de l'histoire.
Thalie de Molènes, à travers la saga des Hortal, nous montre comment la quête spirituelle d'un retour à la pureté des premiers chrétiens dans La guerre comme des anges (ouvrage paru en juin 2008) se transforme en lutte sans merci pour le pouvoir dans La guerre comme des hommes.

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Avis (1)

  • 1563 : l’édit d'Amboise marque la fin de la première guerre de religion. Jeanne d’Albret a ordonné que dans son royaume, catholiques et protestants utilisent à tour de rôle des lieux de culte commun. Et pourtant dans tout le sud-ouest, rien n’est vraiment réglé. À Issigeac, Guilhem Hortal...
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    1563 : l’édit d'Amboise marque la fin de la première guerre de religion. Jeanne d’Albret a ordonné que dans son royaume, catholiques et protestants utilisent à tour de rôle des lieux de culte commun. Et pourtant dans tout le sud-ouest, rien n’est vraiment réglé. À Issigeac, Guilhem Hortal assiste à une scène typique de persécution de catholiques. De jeunes protestants les bastonnent à la sortie de la messe, les lynchent et finissent par égorger leur prêtre. La jeune Alba qui a vu ses deux parents assassinés par des protestants a cru un instant qu’un jeune cavalier qui passait allait lui porter secours. Il n’en fut rien. Il la viola. Son frère Jean l’ayant retrouvée à demi consciente près d’une citerne l’a confiée à sa famille du côté de Bergerac. Mutique et remplie de haine pour cette famille de huguenots, la jeune fille accouche de deux jumeaux. Le patriarche finit par ne plus pouvoir supporter son attitude hostile. Il la vend à un certain Delbos qui la prostitue. Depuis, Alba n’a plus qu’un but dans la vie : se venger de son violeur, Guilhem Hortal.
    Deuxième volet de la trilogie historique, « La guerre comme des hommes » se poursuit dans un contexte de plus en plus dramatique : le massacre programmé de la Saint-Barthélemy et se termine sur le premier siège de La Rochelle, ville fortifiée et un des ultimes bastions de résistance des protestants. Les personnages se succèdent. Certains disparaissent (Jean, puis plus tard Guilhem) et d’autres apparaissent. Les femmes ont la part belle (Emeline et Marguerite entre autres). Le lecteur découvrira le courage exemplaire des femmes de La Rochelle qui se battent aux côtés des hommes. L’action mollit un peu. Elle se recentre sur la saga familiale. Les scènes de guerre et de violence sont presque moins nombreuses que dans le premier tome alors que la guerre est supposée gagner en âpreté. Livre intéressant néanmoins surtout d’un point de vue historique. L’auteure reste objective, ne prend parti pour aucun des deux camps et montre tout autant les méfaits des uns que ceux des autres. Elle permet à travers cet ouvrage de fiction de faire découvrir au lecteur certains aspects peu connus de cette période particulièrement sombre de l’Histoire de France.

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