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La force d'un malentendu ; essais sur l'art et la philosophie de l'art

Couverture du livre « La force d'un malentendu ; essais sur l'art et la philosophie de l'art » de Jean-Pierre Cometti aux éditions Questions Theoriques
Résumé:

Appartient-il au philosophe de fixer strictement la compréhension de notre concept d'art, ou doit-il limiter sa tâche à celle d'une clarification de ses usages? A cette question, les textes de Jean-Pierre Cometti réunis dans ce volume répondent en choisissant la voie d'une esthétique « minimale... Voir plus

Appartient-il au philosophe de fixer strictement la compréhension de notre concept d'art, ou doit-il limiter sa tâche à celle d'une clarification de ses usages? A cette question, les textes de Jean-Pierre Cometti réunis dans ce volume répondent en choisissant la voie d'une esthétique « minimale », qui renonce aux vertiges de l'ontologie et aux ambitions définitionnelles de la philosophie analytique de l'art, tout en prenant acte du caractère caduc des grands récits spéculatifs hérités de l'esthétique idéaliste ou des mirages de la déconstruction. Sa méthode consiste à localiser et éclairer les présupposés d'un « malentendu » persistant, dont l'origine est située dans la logique des conceptions esthétiques qui séparent les oeuvres d'art de la trame sédimentée et complexe de l'expérience, et tendent à faire de l'art un domaine autonome, comme magiquement institué en dehors de nos formes de vie. Qu'il prenne pour cible l'intellectualisme abstrait du jugement de goût kantien, l'historicisme hégélien de Danto ou celui de Jerrold Levinson, la tendance à la réification de propriétés esthétiques, le fétichisme et le cynisme de l'art contemporain et de son marché, ou les confusions entre discours philosophique et discours critique, Jean-Pierre Cometti élabore ici un néopragmatisme radical inspiré à la fois par John Dewey, Richard Rorty, le fonctionnalisme de Nelson Goodman et la philosophie des jeux de langage du second Wittgenstein. Son livre s'attache de façon inédite à dessiner les contours d'une esthétique de l'usage, envisageant l'art dans ses modes d'emploi anthropologiques et dans ses activations multiples plus que dans des objets ou des substances.

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