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La dernière allumette

Couverture du livre « La dernière allumette » de Marie Vareille aux éditions Charleston
  • Date de parution :
  • Editeur : Charleston
  • EAN : 9782368129531
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

ABIGAËLLE MANCINI SAURA-T-ELLE EMPÊCHER L'HISTOIRE DE SE RÉPÉTER ?

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d'avant ? Elle l'a en grande partie oubliée. Elle est
même incapable de se rappeler l'événement qui a fait basculer sa destinée et l'a... Voir plus

ABIGAËLLE MANCINI SAURA-T-ELLE EMPÊCHER L'HISTOIRE DE SE RÉPÉTER ?

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d'avant ? Elle l'a en grande partie oubliée. Elle est
même incapable de se rappeler l'événement qui a fait basculer sa destinée et l'a poussée à se retirer du monde. De loin, elle observe la
vie parisienne de Gabriel, son grand frère dont la brillante carrière d'artiste et l'imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique.
Mais le jour où Gabriel rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s'empêcher de trembler, car elle seule
sait qui est vraiment son frère... Un roman unique, brillamment construit et impossible à lâcher avant la dernière page. Des personnages
bouleversants qui offrent une voix aux enfants confrontés à la violence des adultes.

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Avis (13)

  • Gabriel et sa petite sœur Abigaëlle sont très proches.
    Il tente de la la protéger du climat anxiogène de la maison.
    Leur père, gentil avec eux, est d'une grande violence avec leur mère.
    C'est essentiellement Abigaëlle qui raconte leur histoire depuis le couvent où elle est recluse depuis...
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    Gabriel et sa petite sœur Abigaëlle sont très proches.
    Il tente de la la protéger du climat anxiogène de la maison.
    Leur père, gentil avec eux, est d'une grande violence avec leur mère.
    C'est essentiellement Abigaëlle qui raconte leur histoire depuis le couvent où elle est recluse depuis vingt ans, et aussi par le biais du journal intime qu'elle tenait petite fille.
    Gaspard est devenu un dessinateur célèbre.
    Il rencontre Zoé, une jeune femme lumineuse.
    C'est une très belle et douloureuse histoire, très bien écrite.
    Plusieurs points particulièrement traités :
    le problème tragique de la violence conjugale
    les liens frères/sœurs
    l'influence de l'enfance sur la vie d'adulte
    les troubles post-traumatiques
    Un livre bien écrit dans lequel on embarque aisément.
    J'avoue que malgré mon intérêt pour cette histoire, j'ai eu un grand moment de flottement vers la fin du livre.
    Avais-je loupé un chapitre ? manqué de concentration ?
    Je ne comprenais plus rien.
    Mais que faisait alors Zoé chez le psychiatre ?
    Mais où était vraiment Abigaëlle ?
    Mais qui a été enterré réellement ?
    Est-ce qu mes neurones m'ont joué faux bond ?
    Et puis, j'ai compris, enfin, cru comprendre du moins.
    Bref, un livre qui ne laisse pas indifférent.

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  • Un gros coup de ❤️
    Une nouvelle fois, Marie Vareille m’a scotchée !
    Une nouvelle fois elle m’a emportée dans son histoire aux émotions puissantes !
    Et puis, une nouvelle fois, la construction de son roman m’a fait tomber sur le popotin (je reste polie quand même) !
    Elle nous distille les...
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    Un gros coup de ❤️
    Une nouvelle fois, Marie Vareille m’a scotchée !
    Une nouvelle fois elle m’a emportée dans son histoire aux émotions puissantes !
    Et puis, une nouvelle fois, la construction de son roman m’a fait tomber sur le popotin (je reste polie quand même) !
    Elle nous distille les éléments petit à petit. Elle nous laisse nous fourvoyer, imaginer, émettre des hypothèses , et puis boum

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  • COUP DE COEUR de l'année! j'ai du le relire une 2è fois illico pour détecter le basculement que je n'avais pas su déceler! Et oui quelle surprise à la fin! Très bien écrit, très bien construit avec ces différents angles de vue. IDEM je ne dévoilerai rien tellement pour ne pas gâcher la surprise....
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    COUP DE COEUR de l'année! j'ai du le relire une 2è fois illico pour détecter le basculement que je n'avais pas su déceler! Et oui quelle surprise à la fin! Très bien écrit, très bien construit avec ces différents angles de vue. IDEM je ne dévoilerai rien tellement pour ne pas gâcher la surprise. Je le conseille à tout le monde depuis J'ai lu Enchantees dans la foulée.

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  • Il est vrai que lorsqu’on regarde mes différentes lectures sur mon blog, elles sont très éclectiques. Mais, il faut aussi constater qu’elles sont souvent bien noires ou sanguinolentes. Participant au jury du Prix Audiolib 2024, j’ai appris en début d’année que le dernier livre de Marie Vareille,...
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    Il est vrai que lorsqu’on regarde mes différentes lectures sur mon blog, elles sont très éclectiques. Mais, il faut aussi constater qu’elles sont souvent bien noires ou sanguinolentes. Participant au jury du Prix Audiolib 2024, j’ai appris en début d’année que le dernier livre de Marie Vareille, « La dernière allumette » faisait partie de la sélection…

    J’ai eu la chance de la rencontrer lors de la Foire du Livre de Bruxelles de cette année et après un échange bien sympathique au sujet du Prix Audiolib (c’était d’ailleurs la première fois qu’elle dédisait un livre audio), elle avait su me « vendre » son livre.

    Dès lors, même si je sortais un peu de ma zone de confort, j’y suis allée en toute objectivité. J’en ai profité pour faire une lecture immersive en écoutant et lisant de livre. Eh bien, au final, je devrais, plus souvent, sortir de ma zone de confort ! J’ai rarement été aussi remuée par une lecture. On y passe du sourire, aux doutes, en passant par la tristesse. Ce livre est un concentré d’émotions multiples.

    Tant la plume que l’histoire m’ont captivé. L’écriture de Marie Vareille est d’une fluidité tellement agréable ! Par deux fois, elle a su me retourner et complètement m’abasourdir par son récit (et pourtant, ce n’est pas chose aisée). Il a, chaque fois, fallu un bout de temps pour m’en remettre.

    Quant aux sentiments éprouvés, j’ai rarement ressenti autant d’émotions par des mots. Je n’ai aucune honte de l’écrire et même avouer que j’en ai eu les larmes aux yeux, tellement c’était prenant. Encore quelque chose qui n’est pas une mission aisée, et malgré tout, j’ai eu les larmichettes à plusieurs moments. Il est vrai que, depuis janvier, je vis une situation compliquée mais je pense que c’est dû aux talents de l’autrice et non, à mon état psychologique.

    Quant aux voix des deux lecteurs, Caroline Tillette et Romain Bertin, elles sont parfaites dans leurs rôles respectifs. En plus d’être agréables à écouter, les interprétations y étaient géniales et leurs choix en totale adéquation à ce que j’aurais imaginé comme lecteurs.

    Je remercie donc Audiolib pour l’avoir mis en lice parmi les 10 lectures afin d’avoir eu ainsi la chance de le découvrir. Je tiens à saluer Marie Vareille pour ce chemin en compagnie de ses personnages qu’il m’a été très difficile de quitter mais que je ne suis pas près d’oublier de sitôt.

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  • Abigaëlle, depuis vingt-sept ans, vit ans une abbaye, son quotidien est désormais un gruyère perforé d'inexplicables trou de mémoire. Enfant, elle consignait dans un cahier ses pensées pour l'aider à ranger son cerveau, elle souhaitait arriver à déterrer la vérité. Gabriel, son grand frère,...
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    Abigaëlle, depuis vingt-sept ans, vit ans une abbaye, son quotidien est désormais un gruyère perforé d'inexplicables trou de mémoire. Enfant, elle consignait dans un cahier ses pensées pour l'aider à ranger son cerveau, elle souhaitait arriver à déterrer la vérité. Gabriel, son grand frère, l'enfermait dans le placard de la chaudière pour qu'elle ne voie pas ce que son papa faisait à sa maman, un walkman sur les oreilles pour ne pas entendre les cris de ses parents. Son papa ne voulait pas qu'elle raconte ce qui se passait à la maison.

    Marie Vareille aborde le douloureux problème des violences conjugales à travers les mots pleins de fraîcheur et d'innocence d'une fillette surdouée. L'auteure décortique avec finesse les mécanismes psychologiques qui conduisent à ces des violences. Elle nous décrit les phobies et névroses des enfants amputés trop tôt de leur enfance, terrifiés et malheureux, abandonnés à leur triste sort par les adultes, leur peur de reproduire plus tard le schéma familial. Un récit rempli de sensibilité et d'émotions avec une construction habile où passé et présent se mélangent entre les souvenirs d'une petite fille consignés dans un carnet et les consultations chez un psy. Un roman émouvant jusqu'à la dernière page.

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  • J’ai découvert les romans de @marie_vareille il y a peu et je suis en train de devenir une inconditionnelle.
    Je n’ose même pas faire un résumé de ce dernier roman de peur de le divulgacher mais faites moi confiance: Il faut le lire.
    Brio, finesse, sensibilité, gravité, poésie, suspense, son...
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    J’ai découvert les romans de @marie_vareille il y a peu et je suis en train de devenir une inconditionnelle.
    Je n’ose même pas faire un résumé de ce dernier roman de peur de le divulgacher mais faites moi confiance: Il faut le lire.
    Brio, finesse, sensibilité, gravité, poésie, suspense, son écriture est riche et vous emportera.
    j’ai écouté la version audio qui sert admirablement le texte.
    Si vous ne l’avez pas encore lu, précipitez vous!Vous ne le regretterez pas.
    Pour ma part, je vais le relire, version papier cette fois.

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  • Note à moi-même : ne plus lire un roman quand l'engouement est à son maximum.

    Et oui, j'ai cédé et j'ai lu ce roman dont on parle beaucoup. Bien mal m'en a pris car j'en attendais trop.

    Qu'on se le dise, ce roman n'est pas mauvais DU TOUT ! Mais j'ai lu tellement de chroniques qui...
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    Note à moi-même : ne plus lire un roman quand l'engouement est à son maximum.

    Et oui, j'ai cédé et j'ai lu ce roman dont on parle beaucoup. Bien mal m'en a pris car j'en attendais trop.

    Qu'on se le dise, ce roman n'est pas mauvais DU TOUT ! Mais j'ai lu tellement de chroniques qui l'encensaient que moi, je l'ai attaqué en mode "allez c'est parti, la pépite de l'année elle est là, ça va être exceptionnel !" Oui, bah je suis peut-être un peu extrême aussi mais vous étiez tellement à fond que je voulais ressentir la même chose !

    J'étais donc là à parcourir ces lignes, très belles, très bien écrites, comme toujours avec Marie Vareille, attendant le moment où j'allais m'émerveiller... Ça marche jamais comme ça, on est d'accord ? Si bien que j'ai ressenti zéro émotion, j'ai l'impression d'être passée totalement à côté.

    Dans les autres romans de l'autrice, ce que j'ai adoré, c'est que je lisais le truc tranquillou et bim, d'un coup, elle me faisait un retournement de cerveau sorti de nulle part et j'étais là "attends mais quoooooi ?" Alors qu'ici, le texte se prêtait à chercher tout de suite le twist et sans vouloir me la péter, je l'ai trouvé très vite, ce qui n'a pas aidé à me mettre plus dedans !

    Ça m'énerve d'aller encore une fois à contre-courant, j'avais bien envie d'adorer pour le coup !

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  • Dans la vie de Gabriel il y a…
    Sa petite sœur Abigaëlle. C’est une enfant surdouée mais complètement décalée dans le milieu dans lequel elle évolue, tant dans la famille qu’à l’école.
    Et ses parents. Famille dysfonctionnelle dans laquelle la violence du père est chaque jour omniprésente....
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    Dans la vie de Gabriel il y a…
    Sa petite sœur Abigaëlle. C’est une enfant surdouée mais complètement décalée dans le milieu dans lequel elle évolue, tant dans la famille qu’à l’école.
    Et ses parents. Famille dysfonctionnelle dans laquelle la violence du père est chaque jour omniprésente. Violence qui s’exerce sur la mère, en paroles, en actes, en coups, en brimades, en humiliations.
    Tout y passe, tout est bon pour montrer son pouvoir, pour asservir et victimiser l’autre.
    Quand le ton monte, Gabriel enferme Abigaëlle dans le réduit sous la chaudière, non sans lui avoir auparavant donné une torgnole…

    Mais depuis le jour du drame, depuis celui des obsèques en fait, Abigaëlle est recluse à l’abbaye, dans le silence et la solitude.

    Les années passent. Gabriel devient un dessinateur connu et reconnu, et créé une œuvre appréciée de tous, les aventures d’Abi et le colibri.

    Puis un jour Gabriel rencontre Zoé. Zoé le soleil, l’institutrice qui admire son œuvre. Qui aime ses belles histoires qu’elle raconte aux petits, elle qui ne pourra jamais avoir d’enfants.
    Entre Gabriel et Zoé c’est la rencontre immédiate, l’amour, la vie en commun, et la surprise de pouvoir être enceinte alors que la science lui avait nié cette belle possibilité.
    Une vie et un enfant plus tard, Zoé et Gabriel s’installent près de chez Aline, la sœur adorée de Zoé. Aline la parfaite, wonder-woman aux quatre enfants, au mari pédiatre, à la maison sublime et à la vie enviable. Mais une Aline qui s’est éloignée de sa sœur, imperceptiblement. Aline qui fuit, se tait, s’oublie.

    Dans la vie de Gabriel, un grand mystère plonge Zoé dans l’incertitude et le doute, pourquoi ne lui parle-t-il jamais de cette sœur qu’il va pourtant voir chaque semaine, qu’il pleuve ou qu’il vente. Pourquoi autant de secrets sur son enfance, sa famille, pourquoi cette peur des arbres et des forêts. Pourquoi tant de silences et de non-dits.

    Impossible d’en dire plus dans trop en dévoiler. Un roman qui vous happe de la première à la dernière page.

    Un roman sur toutes les souffrances subies pendant l’enfance et la façon dont elles impactent des vies entières, sur les violences conjugales, les silences, la honte, la difficulté à s’en sortir si l’on n’est pas aidée.

    Un roman qui parle de vie et de douleur, d’espoir et de tragédie. La lecture à deux voix permet de temporiser, de respirer, entre les moments où la violence est trop forte, dans les souvenirs Abigaëlle, dans ceux de Gabriel, dans ces mots dits ou devinés dans le cabinet du psychiatre qui écoute cette femme victime de violences conjugales, cette femme qui met tant de temps à le comprendre et l’accepter.

    Chacun des lecteurs, Caroline Tillette autant que Renaud Bertin, est capable de faire entendre les différents personnages et de nous les rendre réels par des intonations, des hésitations, des silences ou un rythme adapté à chacun.

    Une réussite. L’autrice réussi le tour de force de nous embarquer, de nous étonner, de nous surprendre jusqu’à la fin, de nous émouvoir et nous révolter contre ces situations hélas si fréquentes. J’ai aimé ce 3 sur 4, cette voisine qui a besoin de bouger un meuble à 4h du matin, cette jeune Abigaëlle surdouée protégée par son grand frère. Les personnages sont attachants, révoltants, émouvants, aucun ne m’a laissée indifférente. Je ne peux que vous conseiller cette lecture. Et cette version audio qui lui donne tant de force.

    https://domiclire.wordpress.com/2024/04/01/la-derniere-allumette-marie-vareille/

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