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Ces récits ne sont pas sans rappeler ceux de Georges Pérec dans Je me souviens. Dailleurs, Lazhari Labter ne se cache pas davoir voulu rendre un hommage au grand écrivain. La concision et le ciselage des textes peuvent faire également penser à Philippe Delerm et à sa Première gorgée de bière
Laghouat, à 400 kms au sud dAlger, où Lazhari Labter est né en 1952, nétait alors quune oasis, « dont le gardien des eaux », chargé de répartir le flux des séguias (petits canaux dirrigation) nétait autre que le père de lauteur. Cest la vie fruste, mais riche, de cette oasis que raconte Lazhari Labter, dans ces courts récits, où lon croise limam de lécole coranique mais aussi linstituteur français et ses « ancêtres les Gaulois », le muezzin, le marabout si terrifiant avec ses histoires de djinns et de succubes. Une vie souvent paisible, mais que les malheurs (typhus, sauterelles) népargnent pas. Avec aussi les petits conflits du quotidien dun village, comme cette grève de la faim des enfants, lassés du sempiternel couscous ! Cest également une période charnière entre colonialisme et indépendance, même si loasis sera relativement épargnée par les violences du conflit.
Lazhari Labter, poète, journaliste, éditeur, est lauteur de nombreux ouvrages publiés en Algérie, parmi lesquels Journalistes algériens, entre le bâillon et les balles. Responsable au sein dun syndicat déditeurs algériens, ces fonctions lamènent souvent en France, où il connaît nombre de journalistes.
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