Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Construit comme une symphonie, ce texte restitue les tourments de l'âme, les minuscules préoccupations du quotidien et l'insidieux malaise provoqué par la présence d'une mère souffrant depuis peu de la maladie d'Alzheimer.
Dans les années 1980, Neslihan, une romancière installée à Istanbul, mariée et mère de deux enfants, affublée d'un amant occasionnel prénommé Celil, se trouve brusquement confrontée à une situation qu'elle n'attendait pas : sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer et doit être placée dans une clinique. Dès l'ouverture du roman, Neslihan lui rend visite dans un vieil hôtel particulier, vestige comme il en demeure à Istanbul des splendeurs de l'Empire ottoman.
Entraînée dans le rythme souvent exaltant de ses amours comme dans celui de ses soucis quotidiens ou de ses rencontres avec son groupe d'amis issus de la moyenne bourgeoisie, politiquement à gauche et installés depuis plusieurs générations à Istanbul, Neslihan aborde les instants auprès de sa mère comme autant de fragiles passerelles tendues vers le passé révolu de son pays et l'imaginaire effacé de sa ville. Des instants précieux mais violents, suspendus dans un monde intemporel et fantasmé, dans une irréalité immobile et douloureusement poétique.
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