Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Francois d'assise vu par les compagnons

Couverture du livre « Francois d'assise vu par les compagnons » de Jacques Dalarun aux éditions Franciscaines
Résumé:

Mort en 1226, canonisé en 1228, François d'Assise bénéficia dès 1229 d'une biographie officielle, rédigée par Thomas de Celano sur ordre de Grégoire IX. Dans la décennie qui suivit, la légende fut déclinée sous de multiples formes, sans que surgissent d'informations réellement neuves sur... Voir plus

Mort en 1226, canonisé en 1228, François d'Assise bénéficia dès 1229 d'une biographie officielle, rédigée par Thomas de Celano sur ordre de Grégoire IX. Dans la décennie qui suivit, la légende fut déclinée sous de multiples formes, sans que surgissent d'informations réellement neuves sur l'Assisiate. Il fallut attendre 1240/1241 pour qu'un récit, qu'on appela l'Anonyme de Pérouse et qui s'intitule en fait Du commencement de l'Ordre, vienne offrir des renseignements inédits sur François. En 1244, les autorités de l'Ordre demandèrent aux frères de réunir tout ce qu'ils pouvaient savoir sur le fondateur. En 1246, de Greccio, trois compagnons, Léon, Rufin et Ange, adressèrent au ministre général une lettre qui accompagnait le résultat de leur collecte. Ils disent s'être appuyés, entre autres, sur le témoignage d'un frère Jean, compagnon de Gilles, qui n'est autre que l'auteur Du commencement. Dans le paquet qui suivait la lettre figurait la Légende des trois compagnons : elle englobait le témoignage de Jean, mais apportait des éléments neufs que seul avait pu fournir un proche compagnon de François, comme lui citoyen d'Assise. Dans la collection Sources franciscaines où vient d'être livrée l'intégralité de l'oeuvre de Thomas de Celano dédiée à François, il a paru salutaire de donner sans délai un autre point de vue, celui d'une partie des compagnons. Les deux textes principaux du présent volume ont connu des fortunes contraires. Rédigé dans un latin élémentaire, Du commencement eut une infime diffusion et faillit bien être oublié. De plus haute facture, la Légende des trois compagnons fut largement diffusée, mais le doute a plané un moment sur son authenticité. Aujourd'hui, ces deux textes apparaissent comme des témoignages indispensables à la connaissance historique de François d'Assise : avant tout parce qu'ils offrent des éclairages sans équivalent sur sa jeunesse et sa première fraternité ; mais aussi parce qu'ils livrent le point de vue de proches compagnons qui, face aux évolutions du temps, défendirent avec passion une certaine idée de l'Ordre des Frères mineurs et de son fondateur.

Donner votre avis