Ray quitte son travail et retourne dans la maison familiale à la mort de son père. En cas d'attaque terroriste, son frère schizophrène pense pouvoir aider les agences de renseignements en apprenant les cartes des grandes villes par coeur. Un jour, il croit avoir assisté à un meurtre et convainc Ray de mener l'enquête.
Un bon polar, qui brasse des thèmes accrocheurs : politique, schizophrénie, nouvelles technologies, relations familiales ou plutôt fraternelles.
Les ingrédients sont là pour faire un bon roman, ce à quoi s'ajoute un style assez direct et simple qui encourage une lecture rapide et le suspens. Les chapitres se succèdent rapidement, et nous tiennent toujours en haleine parce que tout se met en place au fur et à mesure, à travers différentes histoires, qui forcément vont s'entrecroiser à un moment donné.
Les personnages sont touchant, Thomas surtout, qui voit une réalité différente de la notre (ou de celle des autres personnages du roman).
Pour ceux qui veulent passer un bon moment, cet hiver, au coin de la cheminée, lisez!
Agoraphobe et schizophrène, Thomas Kilbride reste enfermé dans sa chambre en pensant être employé par la CIA afin de contrer une disparition complète de la cartographie du monde entier. Pour se faire, il passe sa journée à visualiser et mémoriser le moindre détail des rues des villes du monde entier, grâce à l’application « Whirl360 » site de cartographie.
Le décès de son père vient « chambouler » cette vie avec l’arrivée de son frère dans la maison familiale et Thomas Kilbride va devoir changer ses habitudes et cohabiter avec ce frère, qui pourtant avait choisi de prendre ses distances vis-à-vis de la folie de Thomas. Et puis un jour, Thomas Kilbride, lors du visionnage d’une rue de Manhattan, tombe sur le visage d’une femme à la fenêtre d’un immeuble, asphyxiée dans un sac plastique. Réalité ou simple effet d’illusion ? Les deux frères décident de mener l’enquête et c’est le début d’une course-poursuite.
Malgré une intrigue intéressante et très actuelle, qui pose les bonnes questions sur la confidentialité de notre vie privée et qui met en avant les dérives dangereux de ce genre de logiciel, ce polar s’essouffle. Dommage.
Un roman policier à classer parmi les romans policiers modernes qui naviguent dans l’univers des technologies de l’information : tout est parfaitement maitrisé, l’intrigue et les personnages, et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les périples de cette enquête. Le rapport entre les deux frères héros malgré eux est très bien rendu et au final, le dénouement auquel on ne s’attend pas est la cerise sur le gâteau de ce bon thriller.
"Fenêtre sur crime" est un polar qui fait passer un bon moment, car dès que l'on commence sa lecture, c'est le "piège" on ne lâche plus ce roman. Bien sur il y a un crime autour duquel plusieurs acteurs gravitent coupables ou victimes. il y a aussi Internet et puis il y a ces gens ordinaires qui se mellent de cette affaire avec obsession et naïveté et qui vont vite être dépassés par les évènements. Si le livre est accrocheur, c'est que L.Barclay s'emploie à cela : ses anti-héros sont attachants et Il amene au fil des pages des nouveaux entrants, personnages et évènements qui déroutent le lecteur et l'entrainent vers une nouvelle analyse, sans omettre d'apporter quelques touches d'humour pour notre plus grand plaisir. j'ai donc lu mon 1er polar de L.Barclay, mais je crois que c'est un début, j'ai envie de découvrir d'autres romans de cet auteur, qui semble prendre beaucoup de plaisir à ce genre littéraire et nous en donne beaucoup
Avec ce sixième roman, Linwood Barclay, confirme son talent. Original dans la forme de l’écriture et dans le sujet lui-même, ce polar bien construit ne se laisse pas facilement abandonner sur un coin de table. Agoraphobe et schizophrène, Thomas n'a pas quitté sa chambre depuis quinze ans. Sa seule ouverture sur le monde : son ordinateur, et l'application Whirl360, un site de cartographie en ligne dont il mémorise chaque détail. Prêt à aider la CIA et Bill Clinton lui-même, il prend son rôle très au sérieux. Quand il découvre par hasard un meurtre à une fenêtre, c’est l’engrenage pour lui et son frère Ray. Et pour nous, c’est une succession de rebondissements et de situations qui font frissonner, le tout dans un rythme nerveux de courts chapitres et de scènes décalées. Voilà un polar qui se lit bien et donne à réfléchir à la fois sur la maladie mentale et nos addictions à Internet, mais également sur les secrets de famille et leurs funestes conséquences.
Ce polar est vraiment un coup de cœur, il est très intéressant. On suit les aventures de Ray, dessinateur qui retourne dans sa ville d’origine pour s’occuper de son jeune frère Thomas schizophrène, après la mort de son père.
Il revient pour mettre en ordre la succession et trouver un établissement pour son frère, fasciné et obsédé par les cartes. Thomas a une mémoire extraordinaire depuis son enfance, il est persuadé de travailler pour la CIA et l’ex président Clinton, il se balade virtuellement grâce à une application de cartographie Whirl360 sur internet dans les rues des villes mondiales.
Sauf qu’un jour il remarque un visage étrange qui semble entouré d’un sac plastique , a-t-il été témoin d’un crime ou est ce une erreur de logiciel?
Le titre fait un joli clin d’œil à Hitchcock à mon avis et son fenêtre sur cour. Et c’est le début d’un fol engrenage pour Ray et Thomas qui va déterrer de biens sombres histoires que vous découvrirez au fil de l’intrigue.
J’ai aimé cette plongée dans le délire et les obsessions de Thomas, la rationalité à l’inverse de son frère, ses tentatives pour le comprendre. Les personnages de Ray et Thomas sont attachants tous comme celui de la journaliste Julie qui les aide.
L’utilisation des nouvelles technologies, de la paranoïa ambiante post 11 septembre est très intéressante, le fait que l’on soit constamment espionné par des caméras, aussi. Ce qui nous amène à réfléchir à cette vidéosurveillance permanente, ce big brother moderne auquel, on ne pense plus. L’argument du site de carte en ligne est original et intéressant, il sort des sentiers battus avec ces héros atypiques qui pour une fois ne sont ni policiers, ni médecins légistes ou consultants.
La plongée dans le monde politique avec le personnage du gouverneur Morris Sawchuck, de sa femme Bridget et de cette quête absolue du pouvoir est intéressante, avec les éminences grises Lewis Blocker et Harry Talliman chargés de veiller sur lui. Une vision acide de l’Amérique et du monde politique et de la conquête du pouvoir. On voit aussi l’émergence de la presse en ligne, avec la boss d’un des héros prête à lancer un journal en ligne et avec le personnage de Julie qui travaille dans un petit journal local à Promises. La perte de repère avec Allison Fitch, Nicole prête à tous pour se faire une place au soleil, sont un parfait contrepoint au rêve américain. L’hypocrisie, l’argent et la violence sont présents dans cette bonne société New Yorkaise.
Ecriture fluide, agréable qui installe bien une atmosphère prenante, qui dépeint les liens fraternels , l’ambiance de cette petite ville et une tension psychologique qui va crescendo. Les portraits psychologiques des différents personnages sont intéressants, nous font comprendre leurs points de vue et leurs choix parfois cornéliens. Ce qui est fort c’est que l’évènement du prologue est décrit par plusieurs personnes et à chaque fois qu’en tant que lecteur ; on se dit que ça y est on a compris, mais il y a un rebondissement, un détail qui change la donne. Il y a aussi des intrigues parallèles qui font qu’on est plongé dans un monde de chausse trappe, et de non dits importants, de secrets qui refont surface.
Bien malin celui qui prédira la fin, alors ouvrez ce roman et découvrez fenêtre sur crime et vous serez vraiment surpris jusqu’aux dernières lignes. Une fenêtre étonnante qui vous garantie une lecture palpitante alors n’hésitez pas à découvrir ce roman.
Dès les premières pages du roman, Barclay plonge son lecteur, avec Thomas, au cœur de l'histoire avant un flash-back qui introduit les autres personnages et tisse la toile d'une intrigue remarquable, s'appuyant sur la ténuité de la frontière entre réel et virtuel, dans un monde où certains logiciels permettent de voyager sans quitter sa chambre et de s'introduire dans la vie des autres sans qu'ils s'en aperçoivent. Le personnage de Thomas, dans un équilibre précaire entre folie et génie, contribue à maintenir l'intérêt d'un polar singulier qui aurait cependant gagné à être plus dense.
En effet, la multiplicité des personnages, des histoires et des possibles desservent en définitive le roman et émoussent le suspense en ralentissant le rythme de la narration. La profusion de détails, parfois superflus, finit par lasser le lecteur...
Si l'on aime à être dérouté et intrigué, emporté vers différentes pistes plus ou moins envisageables, en revanche, il est désagréable d'être égaré dans une nébuleuse parfois fouillis et dont on peine à voir la justification tant les liens entre les épisodes semblent parfois plus qu'improbables.
Cela est d'autant plus dommage que cette transposition libre au XXIème siècle du "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock est, dans l'idée, pour le moins originale, inventive, intelligente. Il manque au scénario une atmosphère plus prenante, du frisson, de l'intensité pour un faire un polar passionnant plutôt qu'un roman éparpillé.
Dommage.
Un très bon thriller avec tous les ingrédients nécessaires : personnages particuliers et attachants, une touche d'humour, quelques poursuites, un suspense haletant avec des cliffhangers habiles. Un bon moment de lecture grâce à ce bouquin !
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