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Espace lointain

Couverture du livre « Espace lointain » de Jaroslav Melnik aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

À Mégapolis, tous naissent aveugles. Les habitants dépendent de capteurs électroacoustiques, et le verbe « voir » ne fait plus partie du vocabulaire. Jusqu'au jour où Gabr recouvre la vue. Terrifié par ce qu'il prend pour des hallucinations, il se rend au ministère du Contrôle, où on lui... Voir plus

À Mégapolis, tous naissent aveugles. Les habitants dépendent de capteurs électroacoustiques, et le verbe « voir » ne fait plus partie du vocabulaire. Jusqu'au jour où Gabr recouvre la vue. Terrifié par ce qu'il prend pour des hallucinations, il se rend au ministère du Contrôle, où on lui diagnostique une psychose de l' « espace lointain ». Et si ce qu'il percevait était en fait la réalité ? Sa rencontre avec Oks, le chef d'un groupe révolutionnaire, va confirmer les intuitions de Gabr. Tiraillé entre la violence des terroristes et celle d'un système millénaire, trouvera-t-il sa propre voie pour accéder à l'« espace lointain » et à la liberté ?Avec cette dystopie orwellienne, Jaroslav Melnik offre la métaphore puissante d'un monde prêt à sacrifier la vérité pour la sécurité. Mais peut-on vivre dans le mensonge ?La rencontre du mythe de la caverne et de Hunger Games. Une vraie réussite. Hubert Prolongeau, Télérama.Une nouvelle pépite. Bifrost.Prix BBC du livre de l'année 2013.Prix Libr'à nous 2018, catégorie Imaginaire.Traduit du lituanien par Margarita Barakauskaité-Le Borgne.

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Avis (2)

  • Ma toute première dystopie !!!
    J'ai vraiment apprécié la forme comme le fond.
    Cette façon très cinématographique de transcrire certaines scènes est terriblement efficace...
    Et pour le fond...quelle idée !!!
    Un monde aveugle (dans tout les sens du termes)
    Une réflexion puissante : la...
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    Ma toute première dystopie !!!
    J'ai vraiment apprécié la forme comme le fond.
    Cette façon très cinématographique de transcrire certaines scènes est terriblement efficace...
    Et pour le fond...quelle idée !!!
    Un monde aveugle (dans tout les sens du termes)
    Une réflexion puissante : la liberté et la peur de l'inconnu ou l'ignorance confortable ?
    Je l'ai dévoré !!!

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  • L'éditrice présente ce roman comme une dystopie = "une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné" (merci Larousse). C'est un récit de science fiction. Primo, la SF, ce n'est pas mon truc. Deuxio, euh, eh bien, il n'y a pas de...
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    L'éditrice présente ce roman comme une dystopie = "une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné" (merci Larousse). C'est un récit de science fiction. Primo, la SF, ce n'est pas mon truc. Deuxio, euh, eh bien, il n'y a pas de deuxio, ni de tertio, parce que malgré mon primo, j'ai adoré ce bouquin. Ce roman qui associe aventures, destinée, personnages divers on ne peut plus tourmentés, questions philosophiques d'actualité, le tout mené sous une forme originale qui alterne les points de vue, et ajoute des extraits de livres (fictifs), des poésies subversives interdites, des articles de presse, des interviews, des extraits des divers règlements, m'a emballé dès le début jusqu'aux ultimes lignes.

    La société que décrit Jaroslav Melnik semble lointaine et elle l'est, mais sous certains aspects, nous nous en approchons : "Notre espace proche nous a serrés dans son étau et nous a étouffés. Nous trouvons cette asphyxie délicieuse, telles les vapeurs de vins qui nous tournent la tête et nous plongent dans une détente désirable. [...] Nous vivons en parfaite symbiose avec nos radiophones, avec nos capteurs sur lesquels nous sommes complètement concentrés. Nous ne concevons notre vie que sous le joug de cette interférence. Mais qui sommes-nous en tant qu'individu ? Si nous avons perdu notre moi profond, comment pouvons-nous éprouver des sentiments pour une autre personne ?" (p.91/92) Les questions du sectarisme, du nationalisme, de l'exploitation de l'homme par l'homme, de la révolution, des plus riches -pas forcément pécuniairement- qui ne veulent pas partager la source de leur richesse, du pouvoir, du bonheur sont abordées sous l'angle philosophique, mais aussi sous l'aspect romanesque. D'autres questions se font jour également, concernant la technologie et son apport mais aussi sa part de déshumanisation de la société, la sécurité à tous prix et bien sûr la liberté et ce que l'homme est prêt à sacrifier pour l'obtenir.

    Chacun pourra y trouver son compte, l'amateur de roman SF -ou pas-, l'amateur de roman philosophique, l'amateur de roman d'aventures (pour tous mes "amateurs" lisez aussi "amatrices", puisque ce roman n'est pas réservé aux garçons, son public serait trop restreint). Un -nouveau- très bon choix de la maison Agullo, formidablement traduit -autant que je puisse en juger, je ne parle pas le lituanien, car bien qu'Ukrainien, Jaroslav Melnik écrit en lituanien et en ukrainien- par Margarita Barakauskaité-Le Borgne. Mise en page et couvertures toujours très réussies, une sensation à coup sûr de cette rentrée littéraire.

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