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Il y a dix ans, le 22 septembre 2007, André Gorz, dans un dernier geste de liberté, se suicidait avec sa compagne dans leur maison de Vosnon, petit village de l'Aube. L'événement avait fait d'autant plus sensation que l'année précédente l'histoire de leur amour, livrée dans un petit récit émouvant intitulé Lettre à D., avait atteint un large public, bien au-delà des lecteurs habituels de Gorz recrutés parmi les partisans de l'écologie et de la critique sociale. Ce récit de vie expliquait comment pour le couple l'écologie était devenue « un mode de vie et une pratique quotidienne sans cesser d'impliquer l'exigence d'une autre civilisation ». En ce triste anniversaire, le n° 45 d'Ecorev' lui est consacré entièrement tantôt en faisant le bilan du « moment Gorz », tantôt en montrant avec force ce qui est actuel dans sa pensée, participent à l'ouverture de perspectives critiques de l'état présent du monde. La plupart des intervenants de ce numéro ont connu et débattu personnellement avec André Gorz. Pour tous, c'est l'occasion de revenir sur les thèmes majeurs de la recherche gorzienne - critique du travail et du capitalisme, « communisme de la connaissance », revenu d'existence, l'émancipation des individus,critique sociale de la croissance, « l'écologie multicritères » . C'est aussi l'occasion d'en défricher de nouveaux - comme le rapport théorique méconnu entre Simone Weil et André Gorz ou, sur un tout autre plan, les évolutions contemporaines du collaboratif que Gorz avait commencé à scruter à travers le mouvement du logiciel libre.
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