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Daniel Fabre, le dernier des romantiques : Actes du colloque de Paris, octobre 2018

Couverture du livre « Daniel Fabre, le dernier des romantiques : Actes du colloque de Paris, octobre 2018 » de Philippe Artieres et Christian Hottin et Nicolas Adell et Vincent Debaene et Pierre Centlivres et Cyril Isnart aux éditions Maison Des Sciences De L'homme
Résumé:

En 2016, s'éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l'anthropologie française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à Paris sa carrière de directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus... Voir plus

En 2016, s'éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l'anthropologie française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à Paris sa carrière de directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition témoignent aussi bien de la densité de sa vie intellectuelle que de la diversité de ses implications institutionnelles. Après le colloque de Toulouse en février 2017 dont rend compte Daniel Fabre, l'arpenteur des écarts, publié dans la même collection, celui organisé dans la capitale en octobre 2018 entendait resserrer la focale sur les années « parisiennes » de cet anthropologue, celles qui virent la création et le développement du Laboratoire d'anthropologie et d'histoire sur l'institution de la Culture (LAHIC). Sans pour autant s'y cantonner. Ainsi les contributions rassemblées ici s'emploient-elles à mettre en évidence la singularité d'une posture d'anthropologue occupé à comprendre le phénomène global d'institution de la culture, et, dans le même temps, engagé dans un dialogue de longue haleine avec le ministère de la Culture, ouvrant ainsi la voie à une anthropologie du patrimoine aujourd'hui florissante. Mais au-delà de l'aventure lahicienne, les auteurs mobilisés embrassent plus largement l'ensemble du parcours de Daniel Fabre, afin de tirer les fils rouges qui le traversent. Repérant ces constantes tant du côté des objets que des outils d'analyse, ils soulignent la cohérence d'une oeuvre, marquée au coin de cette sensibilité profonde aux traces du passé qui a fait de son auteur l'un des derniers romantiques.

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