Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
Belles ou rêvées, ces déambulations d'un jeune désabusé dans les friches physiques et intellectuelles de Tokyo ont, pour le lecteur, une inquiétante étrangeté.
Au cours de ses errances, il n'a de cesse de mettre en charpie le spectacle consternant de banalité qui l'entoure. Ce roman excentrique d'un bon à rien placé sous le signe de l'incomplétude et de l'aléatoire, d'un oisif un brin provocateur qui trouvera sa rédemption dans la peinture, est le premier livre de Machida Ko, par ailleurs célèbre chanteur de rock au Japon. Sous forme d'un monologue souvent hilarant, les images se télescopent avec les extravagances verbales et les mouvements d'allégresse ou de détresse de notre héros déjanté.
Une technique stylistique qui relèverait de l'effet de mode, si la langue ne donnait l'impression d'avoir été secouée au shaker pour se muer en un mélange détonant. Machida Ko a obtenu pour cette oeuvre le célèbre prix Akutagawa, l'équivalent du Goncourt au Japon.
Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
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