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Cause animale, cause du capital

Couverture du livre « Cause animale, cause du capital » de Jocelyne Porcher aux éditions Bord De L'eau
Résumé:

Le livre déconstruit la notion de « cause animale » telle qu'elle est présentée dans les médias de façon quasi consensuelle et met en évidence sa dynamique historique au service du capitalisme.
Pour le bien des animaux, de la planète et de notre santé, il faudrait renoncer à l'alimentation... Voir plus

Le livre déconstruit la notion de « cause animale » telle qu'elle est présentée dans les médias de façon quasi consensuelle et met en évidence sa dynamique historique au service du capitalisme.
Pour le bien des animaux, de la planète et de notre santé, il faudrait renoncer à l'alimentation carnée voire à tous les produits animaux et consentir à une agriculture sans élevage.
Le livre fait le point sur les débats et interroge le projet abolitionniste d'un point de vue politique et du point de vue de nos relations aux animaux.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette défense consensuelle de la cause animale et la condamnation des systèmes industriels, alors que ceux-ci existent depuis plus de cinquante ans ?
L'agriculture sans élevage que défendent les abolitionnistes est-elle souhaitable ? Possible ? À qui profi terait- elle ? Est-il possible de « libérer » les animaux, notamment du travail, et de pérenniser nos relations avec eux comme le soutiennent certains théoriciens ?
Le livre montre que la « cause animale » participe de l'exclusion des animaux domestiques du monde social, via la mise en place d'une agriculture sans élevage.
L'ouvrage porte une critique des associations abolitionnistes de défense des animaux et décrypte leur mission d'agence de communication au service des nouveaux acteurs de l'alimentation que sont les startup de l'agriculture cellulaire soutenues par les multinationales et par les fonds d'investissement les plus puissants. Celles-ci affi chent leur volonté de prendre la place du modèle industriel qu'elles jugent obsolète et prétendent produire des aliments sains, durables...
Sans animaux.
La « cause animale » est de fait celle des actionnaires des biotechnologies, des grandes cultures et des industriels de la robotique. Le livre conclut sur le constat que la seule alternative à la violence industrielle contre les animaux est l'élevage et que la « cause animale », c'est la nôtre, celle de la sortie du capitalisme.

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