"Le diable parle toutes les langues", l'histoire captivante d'un homme détestable
Un grand écrivain est toujours un dispensateur de vie. Certains, comme Antonin Artaud, vont la puiser à sa source la plus violente. La souffrance et le tragique sont alors les voies trop humaines d'une oeuvre qui doit « brûler des formes pour gagner la vie ». Mais quelle que soit la cruauté dont il fait l'épreuve, l'écrivain la transfigure en force de vie.
Le théâtre, les mythes, la poésie furent, pour Artaud, les plans d'expérimentation du réel. Plus que toute autre, son oeuvre atteste que la vie traverse les mots d'un poète, le geste et le souffle d'un acteur, la figure inhumaine d'un dieu païen, et qu'elle nous affecte au point de nous métamorphoser.
Mais ce livre ne rend pas seulement perceptible cette puissance de vie qui se propage à travers l'ensemble des écrits d'Artaud, il montre aussi comment la poétique induit une politique.
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