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Une chinoise, jeune mariée voit son époux médecin partir au Tibet avec l'armée pour soigner les soldats. Quelques semaine après son départ, elle apprend sa mort.
Elle ne veut pas y croire, elle ne peut s'y résoudre, alors elle part sur ses traces pour le retrouver.
Sa quête, son errance va durer plusieurs décennies.
Nous voila partis dans les steppes, les immenses paysages et le silence abyssal.
On rentre dans l'intimité d'une famille de nomade, ses croyances, sa manière de vivre et leur générosité.
Il y a peu de parole, un labeur permanent, des prières et de la fraternité.
J'ai apprécié le rythme lent et contemplatif du récit.
Alors même si l'auteure semble avoir une vision éloignée de ce qu'est réellement le Tibet, j'ai apprécié l’atmosphère de ce roman.
une lecture hors du temps.
J'ai été embarquée dans cette histoire, un voyage à travers le tibet à la rencontre des populations et de leurs relations à la vie.
Wen est une femme médecin, autonome, indépendante et courageuse. Original dans la littérature chinois.
A lire et à relire.
Xinran s'intéresse depuis longtemps à la vie des femmes en Chine. Dans ce recueil elle reçoit les confidences de plusieurs générations de femmes d'une même famille. C'est l'histoire du siècle et de toutes les décisions politiques qui sont racontées car bien sûr la vie amoureuse n'est pas indépendante du contexte.
Très intéressante lecture.
Ayant lu avec plaisir le magnifique « Funérailles célestes » de Xinran, j'ai eu envie de découvrir d'autres oeuvres de cette auteure.
« Chinoises » se présentent comme une suite de chroniques écrites à partir de témoignages reçus par Xinran dans le cadre de son émission « Mots sur la brise nocturne », qu'elle a animée de 1989 à 1995 sur les ondes chinoises. Exercice d'équilibriste dans une Chine se réclamant d'une ouverture sur le monde après de sombres années mais où certains sujets comme l'homosexualité restaient tabous.
Les quinze histoires racontées dans ce livre véhiculent de très fortes et diverses émotions. de la belle et triste histoire de la chiffonnière et des chocolats à la liqueur russes, sous forme de conte mélancolique, à la poignante évocation de ces mères ayant perdu leurs enfants lors du tremblement de terre de 1976 à Tangshan qui ont créé un orphelinat pour les rescapés, jusqu'au révoltant calvaire de « la fille du général du Guomindang ».
Chacune des évocations met en lumière un pan de la société et de l'histoire chinoise à travers le destin de femmes victimes d'abord d'une société fortement rurale, puis confrontées à une révolution culturelle qui a broyé beaucoup d'existences et dont elles ont été les principales victimes avec les enfants.
Dans quelques-uns des chapitres, Xinran évoque sa propre histoire tumultueuse, comme en écho à ce que lui rappellent certains témoignages.
Un ultime voyage aux confins de la Chine, dans un endroit appelé « Collines hurlante » et je suis ressortie fortement remué par cette lecture impressionnante et bouleversante.
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