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Sûrement l’ouvrage que j’ai le plus apprécié de la sélection des @68premieresfois ! Une lecture que j’ai vraiment beaucoup aimé.
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Une histoire et des personnages qui m’ont énormément touchés, j’ai eu la gorge noué à de nombreuses reprises durant cette lecture.
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Un livre qui aborde énormément de sujets, l’amour, la parentalité, le deuil, les conflits…
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On dit souvent qu’on ne choisit pas sa famille, mais c’est un roman qui prouve aussi que l’on peut choisir les membres qui composent notre famille de cœur, l’auteur nous montre que l’amour dépasse les liens du sang.
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Ce roman est la suite du premier roman de l’auteur (que je n’ai pas lu), mais ils peuvent se lire indépendamment sans soucis !
J’avais beaucoup entendu parler de Thibault Bérard. Je gardais dans un coin de ma tête un texte sur la maladie de sa femme, qui avait bouleversé les lecteurs et que j’envisageais de lire. L’arrivée de son nouveau roman fut pour moi l’occasion de découvrir sa plume.
Léonard vient de mourir. C’est le moment pour lui de revenir sur les évènements marquants qui ont fait basculer sa vie. Zoé, elle, est une petite fille et assiste à la chute de sa mère dans un état catatonique. Les deux histoires sont développées en alternance, sans qu’elles n’aient à priori de lien entre elles.
Pour raconter ces destins traumatisés, l’auteur utilise un mode original de narration. Ce sont un homme décédé et une petite fille, deux témoins impuissants, qui relatent les faits. Ce choix de points de vue pourrait créer une distance avec la rudesse des évènements. Il n’en est rien. Les émotions s’échappent des pages et empoignent le lecteur à la volée.
Cette réussite est surtout due à la justesse du propos. Malgré les thèmes difficiles, il ne tombe jamais dans le pathétique. Le talent de l’auteur est de placer le lecteur en bordure du drame et d’entrer en résonance avec lui. Face aux situations, chacun va ressentir des sensations différentes par rapport à sa propre sensibilité et à ses propres expériences.
Cette lecture est vraiment touchante parce que réaliste. L’écrivain manie à merveille une langue magnifique qui transcende l’humanité de son récit. Il m’a fait vivre un tourbillon d’émotions dont j’ai eu du mal à sortir. Je suis resté longtemps bouleversé après la fermeture du livre.
Ce court roman est une pépite qui, comme la vie, porte son lot de bonheur et de tristesse. Un grand livre qui prend aux tripes ! Je comprends maintenant tout l’engouement suscité par Thibault Bérard et je vais très vite m’intéresser à ses autres œuvres.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/04/26/843-thibault-berard-le-grand-saut/
Seul dans sa maison isolée, ce vieil homme qui nous parle s’écroule. Son esprit continuera à se livrer, et à revenir sur les périodes—clé de sa vie, qui ont abouti à cette solitude des derniers instants.
Mais qui est Zoé, cette petite fille prête à ressentir la peur de sa vie en s’élançant du haut d’un plongeoir, tout cela pour ne pas décevoir sa mère ? Et que s’est-il passé pour que celle-ci arrive figée, muette, en proie à une détresse immense ?
Les chapitres alternent, reconstituant peu à peu le puzzle d’une vie familiale faite de trahisons et de compromissions, avec en miroir, le visage attendrissant de cette fillette, que l’on voudrait à l’abri des conséquences de faiblesses des générations qui l’ont précédée.
Comme pour Il est juste que les forts soient frappés, Thibault Bérard a un don certain pour créer des personnages empathiques, malgré leurs failles, souvent blessés par les aléas de la vie. La famille, le travail, les amis, les amours, se déclinent à l’aune des attentes et des rêves de bonheur, qui se fracassent sur les désillusions du quotidien, et les caprices du destin.
Très belle écriture, qui prend aux tripes, et vous embarque au fil d’une rivière aux récifs piégeux
174 pages L’observatoire 1er mars 2023
L'histoire s'ouvre sur Léonard portant sa main à la poitrine avant de s'écrouler. Seul, dans sa cuisine, avant de fermer les yeux pour l'éternité, Léonard va revivre les moments forts, les moments clés, les moments les plus importants de sa vie. Des moments livrés en plusieurs thèmes : la joie, l'échec, le succès, la tristesse, la honte, la défaite, la fierté... Comme un grand album de photos, Léonard dévoile et se livre comme jamais, entre fierté et regret.
En parallèle de l'histoire de Léonard, voici Zoé, dix ans, au commencement de sa vie, prête à faire le grand saut tout en haut d'un plongeoir, mais la peur au ventre en regardant en bas, pour qui le fait-elle ce saut ? Pour elle car elle en a vraiment envie ? Ou pour ses parents, et en particulier sa mère ? Cette mère tant aimée, et maintenant tant attendu depuis qu'elle est devenue une mère fantôme, une mère muette, une mère qui a sombré dans la catatonie depuis un drame. Zoé veut comprendre ce qu'il arrive à sa mère..
Deux destins différents mais pourtant liés, deux personnages aux antipodes mais deux êtres qui vont s'entremêler et s'unir malgré les déconvenues de la vie. Deux grands sauts qui vont tout faire basculer ! Une nouvelle fois, Thibault Bérard livre un roman sensible, délicat, tendre, fort, profond, humain, vibrant et plus encore.
Depuis "Il est juste que les forts soient frappés", premier roman d'auteur, celui-ci est l'un de mes auteurs favoris, ou chaque sortie est attendue. Il y a dans ses romans quelque chose de fort, d'émotionnel, d'une sensibilité rare qui bouleverse. Avec toujours une innovation, une originalité dans la construction du roman, très bien pensé, très bien mis en valeur, où la magie opère à chaque fois.
Bref, vous l'aurez compris, si vous n'avez encore pas lu Thibault Bérard, vous savez ce qu'il vous reste à faire.. Partez à travers l'exploration des liens familiaux, des secrets mal cicatrisés, où tout paraît simple pour dire des choses qui sont loin de l'être grâce à une plume envoutante et tellement belle !
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