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Robert Walser

Robert Walser
Robert Walser est né en 1878 à Bienne, dans le canton de Berne. Il avait sept frères et soeurs. Il publie son premier roman, Les enfants Tanner, en 1907. Son deuxième roman, paraît en 1908, et en 1909, L'Institut Benjamenta (Jakob von Gunten). Il écrit ensuite des poèmes et des nouvelles d... Voir plus
Robert Walser est né en 1878 à Bienne, dans le canton de Berne. Il avait sept frères et soeurs. Il publie son premier roman, Les enfants Tanner, en 1907. Son deuxième roman, paraît en 1908, et en 1909, L'Institut Benjamenta (Jakob von Gunten). Il écrit ensuite des poèmes et des nouvelles dont La promenade, qui date de 1917. Son dernier livre, La rose, paraît en 1925. En 1929, entre dans une clinique qu'il ne devait plus quitter. Il meurt en 1956, le jour de Noël.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Les enfants Tanner » de Robert Walser aux éditions Folio

    Miss K Paris sur Les enfants Tanner de Robert Walser

    A la découverte d’un auteur suisse adulé par certaines de mes compagnes de bookclub.

    Sans aller jusque là, j’avoue qu’avec quelques jours de recul, ce livre qui ne m’a pas emportée m’a néanmoins fait du bien. Comme le sentiment d’une pause dans nos vies à cent à l’heure (mais je n’en lirais...
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    A la découverte d’un auteur suisse adulé par certaines de mes compagnes de bookclub.

    Sans aller jusque là, j’avoue qu’avec quelques jours de recul, ce livre qui ne m’a pas emportée m’a néanmoins fait du bien. Comme le sentiment d’une pause dans nos vies à cent à l’heure (mais je n’en lirais pas non plus plusieurs à la suite).

    Durant trois cents pages, nous accompagnerons Simon dans ce qui pourrait ressembler à un voyage initiatique. Refusant de gâcher sa jeunesse derrière un bureau ou d’occuper son temps à des tâches inintéressantes, il se sent libre de vivre comme il l’entend, sans contrainte, sans attaches.

    Simon est le cadet d’une fratrie de cinq frères et sœurs. Il se sent particulièrement proche de Kaspar, artiste peintre, porte une tendresse particulière à sa sœur Hedwig, n’en veut pas à Klaus, l’aîné, qui voudrait le voir trouver un emploi stable. Il ne fait qu’évoquer brièvement Emil, le dernier frère, qui est placé dans un asile (pour l’ironie de l’histoire, c’est dans ce même lieu qu’il sera interné quelques années plus tard).

    Ses entretiens d’embauche ou ses démissions, ses recherches de logement donnent lieu à des dialogues enlevés, passionnés et enthousiastes qui convainquent ses interlocuteurs ébahis.
    Quand il décide de partir sur les routes à pied (nous sommes au début du XXème siècle), le rythme ralentit et devient extatique. La description de son environnement naturel donne lieu à des envolées lyriques pour dire la beauté de ce qui l’entoure. La langue nous emporte et nous devenons contemplateur de ce chemin initiatique, jusqu’à parfois être tenté de survoler certains passages .

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